Le petit voyageur

                    A l'aube d'une journéeensoleillé, un petit être se balade dans les ruelle d'une villede France, Paris. Il voit au loin un immeuble dont il sent une odeurdivinement délicieuse, ce petit être accourt en évitant les ratset les personnes qui marchent. Il arrive après plusieurs minutesdevant cet immeuble, il paraît grand, massif, imposant devant lui.La porte est ouverte et il décide donc de rentrer dans cet endroitinconnu. Il suit l'odeur qu'il avait senti dans la ruelle, ilgrimpe marche par marche, jusqu'à arriver au dernier étage de cetimmeuble, il se glisse dans cette pièce et voit une assiette avecdes œufs et du pain. Il s'y rend sans faire attention aux toilesd'araignées, au petites bestioles qui sont dans les poutres quisoutiennent le toit, il y arrive finalement, guidé par la faim. Toutà coup, une jeune femme se réveille et remarque un petit chat àcôté de son petit déjeuner, elle le caresse en le laissant faire.Le petit être ayant mangé à sa faim, il s'endort sur le bureausur lequel était posé l'assiette.

« Voilà trois mois que cepetit être est venu vivre avec nous, petit à petit, il a fini parrevenir tous les matins, on ne sait pas d'où il vient, mais onl'accueille à bras ouverts tous les matins. En plus de tout ça,il est trop mignon et demande tout le temps des caresses et descâlins. »

La jeune femme s'étira aprèsavoir fini d'écrire son journal quotidien.

La jeune fille sorti ensuite dese chambre, pour se diriger dans la cuisine où se trouvait soncolocataire. Les deux de préparaient à manger sans se parler,rongés par la timidité.

« Elle est toujours aussi jolieet ravissante avec ses longs cheveux et ses beaux yeux bleus océan,j'aimerais tellement avoir le courage d'aller lui parler, peutêtre qu'une blague pourrait m'aider à briser la glace. » pensaRaphaël.

- « Cassandre ? »

- « Oui, qu'est ce qu'il y a? »

- « T'es toujours aussi petiteà ce que je vois. »

Cassandre donna un coup de poingassez violent sur l'épaule de Raphaël.

Raphaël, qui pensait bien faire,s'excusa auprès de son amie.

Ensuite, ils allèrent tous lesdeux dans leurs chambres respectives pour pouvoir continuer leurpassion commune, l'écriture. Raphaël, plus connu sous le nomd'Aarhon car il n'aime pas son prénom, continuait d'écrireson prochain roman rempli d'aventure et d'exploration tandis queCassandre, de son côté continuait d'écrire dans son journalpersonnel. Mais Cassandre avait l'esprit beaucoup trop occupé pourpouvoir se concentrer sur l'écriture. Elle a passée tout lamatinée à repenser à se coup de poing qu'elle avait donné àson ami et se sentais très mal à propos de ça.

« Tu sais que je déteste qu'onparle de ma petite taille pourtant... » pensa Cassandre.

Pour passer le temps, elle allaprendre le petit chat avec elle et s'amusa avec lui sur son lit,mais elle avait toujours l'esprit tourmenté par les mêmesréflexions depuis trois mois.

« Si je le frappe à chaque foisqu'il me parle, comment pourrait-il savoir que je l'aime ? »

« Si je ne réponds jamais àses requêtes, comment pourrait-il savoir que je l'aime ? »

« Si je n'étais pas aussifroide, timide et distante, aurais-je déjà pu l'embrasser ? »

Après cette remise en question,Cassandre alla se laver la figure pour se remettre les idées enplace comme tous les jours depuis 3 mois. Enfin, Cassandre ferma sachambre à clé et se mis à pleurer pendant des heures.

Un moment plus tard, Raphaël,toqua discrètement à la porte de la chambre de Cassandre.

- « Tu veux bien prendre le théavec moi aujourd'hui s'il te plaît ? » demanda Raphaël.