«Parfois sur l’auto stop du pain quotidien, seule la voiture de la délinquance s’arrête.».
Je réponds au nom d'Édouard Alexandre. Je suis né le 19 Juillet 1989 dans la ville de Port-au-Prince. Mon père est mort quand j'avais cinq ans. Ma mère alla le rejoindre le jour de mes dix ans. Très vite, la misère eue raison de moi. Je commençais de très tôt à voler pour avoir de quoi manger. Je vivais avec une tante qui ne me regardait même pas. Elle ne cessait de me rabâcher l'oreille avec ses reproches : Tu es une erreur de la nature. Tu n'aurai pas du naitre ! Ce n’est que plus tard que j’allais apprendre que ma mère a tenté mainte fois de se débarrasser de moi en buvant pas mal de truc.
A l'époque je n’étais qu’un gamin et n'y faisais pas trop attention. Mais les dégâts que cela me causerait furent catastrophique et avaient un impact majeur sur mon avenir. Dès l'âge de 16ans, je me suis adonné aux plaisirs sexuels, à l'alcool, aux cigarettes, aux mauvaises fréquentations… Je franchissais pas à pas la frontière de la délinquance. J’ai passé de l’autre côté de la muraille lorsque j’ai commis mon premier meurtre. Le diable a acheté mon âme mais ne m’a pas donner de papier. Grandir sans parents est la pire chose qui puisse arriver à un enfant.
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j'espère qu'il n'est pas trop tard! {TERMINÉE}
RandomAgonisant sur un lit d'hôpital durant ces dernières heures, Édouard confesse sa vie... dans l'espoir qu'il n'est pas trop tard.