L'odyssée d'un bi.

Ma mère et l'alcool

     Il est 22h30 je viens de faire un appel avec la fille de mes rêves comme tout les soirs. Encore une fois je me suis disputé avec ma mère, c'est de plus en plus fréquent et avrès dire ça me fait peur.... c'est vrai même si elle m'énerve énormément ça reste ma mère et je l'aime malgré tout. C'est fois ci on s'est disputé parce que je suis rentré bourré de chez mon père après avoir fait la tournée de tout les cafés de la région. Mais ce qu'elle ne comprend pas c'est que j'ai 14 ans faut que je profite de la vie non ?

     "J'en ai marre que tu rentres bourré tout les vendredis de chez ton abrutis de père" me dit-elle furaxe quand je suis rentré. Mais il n'y a pas que mon âge et le fait que j'aime boire qui me font faire ça... non il faut que j'oublie, oublier une seule et r qu'une chose... la possibilité que je sois bisexuelle. Même si en 2020 tout cela est accepté, comment le dire à ma famille mes amis et encore pire... à Emma ma copine depuis 4 ans. C'est vrai quoi qu'est-ce qui pourrait se passer hein ? Elle pourrait me rejeté, m'éjecter de sa vie, me quitter... même si elle est assez compréhensive je pense que ça lui ferait un choc elle se dirait sûrement que je pourrais la quitter pour un mec ou alors elle pourrait penser que je suis pas bi mais gay... mais bref c'est qu'une supposition, ça a même pas été prouvé scientifiquement que ça existe. Mais bon j'ai ce stresse constamment dans mon ventre. J'accorde sûrement bcp trop d'importance au regard que les autres pourrait avoir sur moi, toutes les critiques, les moqueries, les insultes, et puis voir la plupart de mes amis partirent.... c'est vrai quasiment tout les potes sont homophobes ils m'éjecterais dans la seconde c'est sur.

     Bon, il est 00h20 faut que j'aille dormir j'ai cours demain, en prime je commence par le cours de madame Ozakin, mon horrible prof de français.... je la hais elle me hait mais bon on fait comme si on s'aimait bien même si c'est loins d'être le cas... l'autre jour à la réunion de parents

     -Mais bon tu vas faire des efforts hein, m'as t'elle dit en souriant d'un aire sarcastique,

     -Mais oui bien, sur lui répondis-je avec le même aire

     Je pense que ce jour là ma mère à enfin compris que je ne savais réellement pas supporter ma prof de français et que c'était réciproque.... mais bon il en faudra bien plus pour gâcher mon année. Si elle pense qu'elle va "gagner ce petit jeu" comme elle l'a si bien précisé à ma mère elle se fou le doigt dans le l'œil et se gratte le cerveau. Alors cette prof je la déteste, à mes yeux elle n'est r de plus qu'un vulgaire bout de viande, ou un boeuf qu'on devrait abattre au plus vite avant qu'il ne nous abatte.

     Soudain ma mère rentre dans ma chambre. Alors que je somnole, je constate des larmes sur son visages

     -Mais Qu'est-ce qui t'arrive ? Et pourquoi tu viens dans ma chambre en plein milieu de la nuit comme ça sans même frapper à la porte ?

     -Je refuse que tu sois comme ton père... que à chaque fois que tu vas quelque part tu en reviennes bourré. J'ai quitté ton père à cause de ça alors je refuse de revivre le même enfer avec toi !Me dit-elle sur un ton entre l'autorité la déception et la tristesse...

     Elle s'assis dans mon lit en pleurant de plus belle... soudain ça y est je me mis à culpabiliser, les larmes me montent aux yeux, je me retiens de pleurer devant elle... et soudain j'éclate en sanglos,  impossible pour moi de résister

     -Depuis quand tu fais ça ? Me demande-t-elle toujours en sanglos. Depuis quand tu es comme ton pauvre père et que tu bois dans des cafés jusqu'à pas d'heures...

     Je ne sais pas quoi répondre et tout subitement je lui dis:- Depuis que je ne sais plus me confier sans être juger.

     -Mais pourtant je ne t'ai jamais jugé moi, si ?

     - Tu n'en a pas l'occasion je ne t'en parle pas par peur...

     -Peur mais enfin jamais je ne pourrais te juger tu es mon fils jamais je ne pourrais ne ceresse que te renier.

     -Ça c'est que tu te forces à penser mais c'est pas la vérité... la vérité vérité pourrait déchirer toute la famille...

     Elle sortit de ma chambre sans dire un mot. Puis sous l'effet de la fatigue je m'endormis à peine 5 minutes après