Chapitre 10: Secrets et acceptation
Cela faisait maintenant une heure qu'Harold avait quitté la Grande Salle et avait disparu. Astrid déambulait dans le village à sa recherche et était suivie de regard par les jeunes beurkiens, ils furent interrompus par l'arrivée soudaine de Rustik qui sortait de chez le guérisseur.
-Ce Thork je vais me le faire! Marmonna le Jorgensen.
-Ah te voilà enfin! S'enquit Varek. On a crû que t'étais mort.
-Nan mais j'en connais un qui va mourrir!
Image d'Astrid qui marchait rapidement apparu dans le coin de sa vision ce qui eu pour conséquence de l'intriguer.
-Quelqu'un pourrait-il dire ce qu'elle en train de faire là-bas?
-Elle cherche Harold. S'empressa de répondre Kognedur.
-C'est qui Harold? S'étonna Rustik.
-Bah celui qui a disparu il y a cinq ans cervelle de yack! Cria Kranedur.
-Mais il est mort celui-là, c'est quoi encore ces histoires?
-Ah non il est bien vivant et il a changé! Répondît Varek.
Rustik était abasourdi, son cousin, le chétif garçon qui passait sont temps à créer des problèmes, était toujours en vie mais en plus il suscitait l'intérêt de la fille dont il était amoureux.
Astrid avait perdu la trace de son fiancé peu de temps après l'altercation qu'il avait eu avec son père. La réponse qu'Harold avait lancé à Stoïck avait scotché tout le monde à son siège et c'est à ce moment qu'il avait profité pour disparaître. Elle savait qu'il avait besoin d'être seul. Un éclair de lucidité lui vint à l'esprit. Elle se mit en marche pour rejoindre l'endroit où se trouvait l'amour de sa vie .
-Tu cherches quelque chose blondinette?
Elle fit volte-face et vit s'il s'agissait de Lia. Elle était adossée contre le mur d'une maison avec les bras croisés et regardait Astrid avec des yeux interrogateurs. La beurkienne, elle, la regardait avec un air surprit et ne prononçait aucun mot ce qui eu pour conséquence de faire réagir Lia.
-T'as perdus ta langue? L'interrogea Lia.
-Non. Répondît sèchement Astrid.
-Ça me rassure! Dis moi, tu n'as pas peur de te balader dans le village avec tous ces dragons? Demanda Lia.
-Harold m'a dit que je ne devais pas avoir peur des dragons et j'ai été accepté par Krokmou donc je me débrouille. Objecta Astrid.
-Vraiment? Tu dois être important pour lui parce que parler avec un beurkien c'est déjà compliqué mais leurs présenter son dragon, là c'est du haut niveau. Se moqua Lia.
-On ... On est ensemble ... Répondît timidement la blonde.
-Sé ... Sérieusement?! Balbutia la brune en état de choc.
Pour Lia c'était un choc, la fille qui avait brisé le cœur de son frère était maintenant la fille qui lui avait ravi.
-Ça va? Demanda Astrid en voyant Lia perdue dans ses pensées.
-Quoi? Euh oui ... Il faut que j'y aille! Dit Lia avant de partir dans la direction opposée.
Astrid la regarda avec un air intrigué avant de reprendre la direction de la forge en espérant y retrouver Harold. En marchant elle a pu constater que l'effet positif qu'avait eu la paix avec les dragons sur le village, les maisons neuves mais légèrement abîmées par le temps et les décorations ainsi que les ornements, pour embellir les structures, avaient été installées. Après avoir contemplée quelques minutes elle se remit en route et arrivea à la forge en un rien de temps. Ce fut un soulagement quand elle vit que l'objet de ses désirs était bien là où elle espérait le trouver. Harold était devant l'enclume à marteler du fer avec force. La blonde entra et finit par le voir entièrement, il était torse nu avec un pantalon noir et ne portait que son tablier par dessus. Astrid ne pouvait pas voir son torse mais elle arrivait à imaginer à quel point il était musclé. Elle s'approcha doucement pour lui toucher l'épaule, la réaction d'Harold ne se fit pas attendre et il se retourna en essayant d'asséner un coup de marteau à celui qui essayait de le prendre par surprise. Astrid eu tout juste le temps de se baisser avant que le marteau ne passe au-dessus de sa tête. Harold aperçu rapidement à qui il avait essayé d'asséner un coup de marteau.
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La vengeance du dragon
FanfictionLors d'un raid, Harold fut accusé à tort pour une faute qu'il n'avait pas commis, après avoir été bannis il fut recueilli par un clan viking qui l'accepta. Cinq ans plus tard, lors d'une expédition avec les jeunes beurkiens, Stoïck fit halte chez un...