Daikirai 2 [En Cours]

Chapter two : Enfermé

Pdv Shadow/Izuku

J'avais senti la présence de Gris, c'était la première fois qu'il s'approchait autant de moi. Je m'approcha donc et sentant qu'il avançait sa main, j'avançais la mienne. Nos mains se touchaient presque, seules une fine vitre nous séparait. Je veux sortir. J'aimerais sortir de cette cage, j'en ai marre d'être enfermé. J'aimerais tellement sortir ! Vas-t'il me laisser sortir ? Est-ce que Gris vas m'y aider ? La chaleur s'éloigna de moi. Non ! Ne me laisse pas ! Mais alors que je pensais que j'allais encore être seul, le bip s'arrêta. Le liquide qui m'entourait diminua. J'étais enfin libre de mes mouvements. Doucement, j'ouvris les yeux, et sortis de ma "cage" désormais ouverte. Laissant la lumière transpercer ma rétine pour la première fois depuis des mois et des mois. La lumière m'aveugla pendant quelques secondes. Et pour moi, ce fut la première fois que je vis le monde, les couleurs. Plusieurs personnes me regardaient, et me détaillaient. En même temps, je suis nu. Mais nullement gêné, je les détaillais à mon tour. Les seuls qui attirèrent mon regard fut Noir et Gris. Auprès de celui-ci, un étrange sentiment de familiarité me prit. Pourquoi avais-je l'impression de le connaître ? Son apparence ne m'était pas inconnue, et pourtant, je ne l'avais jamais vu à proprement parler. Certes, j'avais déjà ressenti sa présence durant ma "convalescence", pour être poli, mais je n'avais plus aucun souvenir. Sur lui ou sur les autres. Mais le sentiment de familiarité restait présent. Et m'en rendre compte me désola plus que ce que je pensais. C'est donc contrôlant mes émotions, je n'allais pas montrer que j'étais troublé, que je demandais :

- Qui êtes-vous ?

Ils reculèrent tous au son de ma voix. Ma question concernait plus Noir et Gris que tous les autres. J'en avais un peu rien à foutre d'eux t'en qu'il ne me dérangeait pas et rester soumis... Ma voix était rocailleuse, mais grave et suave. Je ne réagis pas devant toutes ces personnes inconnus. Ou plutôt je ne savais pas comment réagir ou comment est-ce que j'aurais réagi si j'avais été moi-même. La seule option et donc de ne rien laisser paraître. Noir ri alors, quand je disais que sa présence ne m'inspirait pas confiance, la réalité était tout autre. Même s'il avait un fauteuil, il inspirer la crainte de tous ceux qui l'apercevait. Son rire était sinistre et me glaçait le sang. Mais je ne devais rien montrer, c'est ce que me criait mon instinct. Cet homme était dangereux, beaucoup trop pour moi pour l'instant. Je croisais son regard enfin, du moins je le pensais. Il avait des plans pour moi. Ça se voyait dans son attitude. Tout ce que je pouvais espérer, c'est qu'il ne me tue pas. J'ai beaucoup trop souffert pour tout arrêter ici. Alors quand il me parla, je savais à l'avance que je n'avais pas le choix.

- Vient mon enfant. Tu es..... Shadow. Suis-moi, nous avons à faire.

Il se retourna sachant pertinemment que je devais le suivre. Je n'avais pas le choix. Je le suivis donc, m'attendant au pire. Je tournais une dernière fois mon regard vers gris avant de disparaître dans le couloir. L'homme devant moi parlait, mais je ne l'écoutais pas vraiment. J'essayais de tester mon corps. Il était encore engourdi par ces mois d'inaction. La bonne nouvelle semblé être que j'avais des muscles. J'avais juste à les réveiller.

- Shadow tu m'écoute ?SHADOW !!!

Je relevais la tête. Il semblait énervé.... Ou alors il avait dû me poser une question. À oui, il m'avait dit que ''Shadow'' était mon nom. Je hochais donc la tête. Il sembla sourire, mais c'était impossible à dire avec le masque qu'il avait sur la tête.

- Bien, tu vas devoir suivre un entraînement spécial à partir d'aujourd'hui, il faut que tu apprennes dès aujourd'hui si tu veux devenir plus fort.

Je hochais la tête une fois de plus. Il m'invita à entrer à l'intérieur. Je ne savais pas ce que cet homme voulait de moi, mais une chose, c'était gravé en moi s'en que je ne m'en rende compte, jamais je ne devais faire confiance à Noir, ou quoique soit son nom. La pièce était blanche, Gigantesque aussi. Ce blanc n'avait aucune impureté. Il y avait deux, trois choses pour me permettre de "vivre" ici, une sorte de pièce à part, avancé dans le mur ou se trouvait un lit double, un bureau et une table. Sinon la pièce était désespérément vide. Je commençais sérieusement à en avoir marre de tout se vide ! Je soupirais discrètement. Définitivement ça ne sera pas facile, mais au moins je suis libre de cette prison de verre. Le seul problème, c'est que j'avais quitté une cellule pour une autre....