36. Tueur sans le savoir...?

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Bakugô Katsuki s'était ennuyé durant cette longue journée de cours, mais il était bien obligé d'y assister si il ne voulait pas s'attirer les flammes de sa mère. Il s'était demandé quel accueil lui réserverait sa chose, des fois Eijirô pouvait être froid et distant, et des fois il pouvait être aussi câlin qu'un bisounours.

À son retour, Katsuki n'avait point aperçu son petit préféré. Celui-ci avait d'autres tâches à faire, et était certainement en compagnie d'Itsuka. Il put enfin le voir lorsque que le soleil commençait à se coucher, mais son Surplus avait un air que n'aimait décidément pas le cendré....

Eijirô avait les bras croisé contre sa petite poitrine, tandis que ses pupilles brillaient de défi. Il détestait quand le rouge lui manquait de respect....Pourtant, au plus profond de lui, il y avait aussi un peu d'excitation.

C'était un sentiment assez rare, qu'aucune autre personne ne pouvait lui procurer. Il s'approcha, tandis ses yeux rougeâtres louchèrent un instant sur ses membres rosés aguicheurs. Il se mordilla la lèvre inférieure, tandis qu'il se retint de se jeter dessus.

« Eijirô....Tu n'étais pas là à mon retour.» Lui reprocha légèrement Katsuki

Les joues du mortel s'enflammèrent, il aimait la façon dont son nom roulait sur la langue de Bakugô, il devait l'avouer.

« J'ai été très occupé...Je m'excuse..,Maître...» Déclara le plus petit

Bakugô fronça légèrement les sourcils, peu habitué à ce qu'Eijirô l'appelle de cette manière. La dernière fois qu'il le lui avait demandé, le rouge avait catégoriquement refusé. Cherchait-il à le faire tourner en bourrique ? Voulait-il le rendre fou ?

Ou bien voulait-il obtenir quelque chose en tentant de l'amadouer ?

« Mais vous m'avez manqué...Maître.» Souffla Eijirô à son oreille

Katsuki se racla la gorge, tandis qu'il sentait la température de son corps augmenter. Une de ses mains se posa sur la hanche de son vis-à-vis tandis qu'il colla leurs deux corps. Il put entendre un petit bruit sourd venant de la part de son Surplus, il était heureux de lui faire aussi de l'effet.

«M-Maître...» Sa voix était si douce et sensuelle à la fois

Katsuki frémit à ce simple mot.
Eijirô posa ses lèvres humides sur le cou de son amant, tandis qu'il aspira sa peau doucement. Katsuki écarquilla les yeux, tandis qu'il sentait un feu brûler à l'intérieur de lui, il était excité et en voulait décidément plus.

Le rouge continua son manège quelques temps, déposant des baisers sur la nuque du cendré tout en aspirant sa peau ou en la suçotant. Leurs corps étaient collés l'un contre l'autre et l'Immortel rêvait de pouvoir retirer leurs vêtements pour que leurs membres puissent se rencontrer.

Eijirô s'était subitement arrêté, et s'était mordu la lèvre nerveusement avant de se loger dans les bras de Bakugô. Le cendré comprit directement ce qu'il se passait et toute l'envie qu'il avait ressenti s'était envolée subitement.

Eijirô n'avait pas fait cela parce qu'il en avait envie, il avait fait cela parce qu'il voulait obtenir quelque chose en échange.

« T'es qu'un abruti Eijirô....Putain....» La voix du cendré s'éleva tandis que le rouge s'en voulait de plus en plus et se mit à fondre en larmes

« J-Je suis désolé....Je ne voulais pas te faire du mal....» Chuchota le plus petit

« ....C'est moi qui suis désolé...Je ne veux pas que tu le fasses si tu n'en as pas envie....T'es vraiment qu'un con, t'as cru que ça allait me faire plaisir tout en sachant que tu te forçais ... Tu me prends pour qui au juste, hein ?!» Répliqua le blond

« Je veux la revoir....Je t'en supplie....Elle m'est indispensable....» Supplia le rouge, les yeux remplis de larmes

« Il suffisait de demander....» Il essuya ses larmes...« On ira la voir demain...Sèche tes larmes et retourne dans ta chambre...Elle n'aimerait pas te voir comme ça...»

« Merci Katsuki....Merci énormément....» Eijirô le remercia avant de partir

Pour la plus grande surprise de tous, Katsuki ne sortir pas ce soir. Il était resté enfermé dans sa chambre et versait de nombreuses larmes.

Jamais de sa vie, il n'avait été aussi blessé.
Le pire, c'était le coupable n'était même pas au courant qu'il venait de le poignarder.
C'était la première fois qu'il pleurait pour quelqu'un qui n'était pas de sa famille, qui plus est, un Surplus.

Il en voulait à la Terre entière,
Au Karma de s'acharner contre sa pauvre âme,
Du sort de lui être si défavorable....
De cette rose épineuse qu'était sa vie...

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