Partie 2

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Un matin d'automne, avant même que les lueurs dorées de l'aube caressent la cimes des arbres, les sondes s'excitèrent et réveillèrent toute la maison. L'air ne passait plus, elle avait arrêter de réspirer. Heureusement, ce n'était pas la première fois. Après quelques maniements des instruments de soins qui peuplaient sa chambre, elle eu quelques toussotements, et l'air recommença à circuler. Mais ce n'était pas comme d'habitude, c'était plus dur. Quelque chose avait changé, et ça pesait dans l'atmosphère.

Quelques heures plus tard, elle descendit et rejoignit ses parents à la table du petit déjeuner. Leurs regards lui pesaient. Mais elle ne fit aucune remarque, ils n'y pouvaient rien. Elle ne parlait pas. Elle réfléchissait à comment leur dire. Une idée c'était accrocher à une partie d'elle et ne la lâchait. Quand elle leur annonça, leurs regards qui jusque là étaient doux, le regard que les parents ont en regardant leur enfant, la joie qu'il soit en vie, se transforma en une expression de surprise et ils faillirent tomber de leurs chaises. Mais par rapport à la demande et à la situation, c'était tout à fait compréhensible. Ils venaient d'apprendre que leur fille, à peine capable de marcher 20 mètres sans se retrouver à bout de souffle voulait  justement faire une marche, ou plutôt une randonnée. Elle voulait aller à un endroit qu'on lui avait souvent décrit, une falaise, au sommet d'une montagne, qui offrait une immense vue sur la vallée. D'abord ils gardèrent le silence. Et contre toute attente ils acceptèrent. Quitte à devoir mourir, le plus important serait qu'elle soit heureuse.

 Ils partirent le lendemain au petit matin au levé du jour, les nuages roses de l'aube ressemblant à des moutons les attendant au sommet. Ce fut très dur. Pour une personne en bonne santé ça ne l'aurait pas été, mais eux durent s'arrêter à plusieurs reprise et durent l'asseoir car elle n'arrivait plus à respirer.  Malgré ça, les paysages étaient plus beaux que tout ce qu'elle avait pu voir au long de sa vie, ce qui se limitait à son village et peu d'autres choses. Par moment, ses parents pensèrent même qu'elle n'arriverait jamais au bout et cela leur nouèrent le ventre. Pourtant, elle n'eu aucun doute, et ils lui firent confiance. Après plusieurs heures de marche, ils finirent par apercevoir le bord de la montagne.

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