Joyeux Noël Mr Lestrade, receuil d'OS Sherstrade et Johncroft

Joyeux Noël Mr Lestrade

Cette fiction ne prend pas en compte ce qu'il se passe après la mort de Mary.
C'est tout fluffy, avec un lemon, même si ça n'en a pas l'air au début ^^

- Ta femme, tu l'as aimée ?

- Au début oui, c'est une très belle femme, mais elle est...ce qu'elle est. Elle est belle aussi pour les autres. Et toi?

- Quoi, moi?

- Toujours personne? Tu es plutôt bel homme.

- Je ne recherche pas à être "en couple". 

- Cela viendra bien un jour, tu verra.

- Les sentiments sont une anomalie présente chez les perdants, Lestrade. Rentres toi ça dans le crâne. "

Gregory Lestrade n'avait eu nul part où aller ce soir-là. Sa femme l'avait - enfin - officiellement quitté lorsqu'il est arrivé chez lui. C'est vrai que cela faisait un certain temps qu'il laissait sa place dans le lit aux amants successifs de Gemma pour dormir sur le canapé ou au commissariat. Elle l'attendait, un sac poubelle à la main, qui contenait tout ce qu'il avait, son amant et un "c'est fini" .

Le premier endroit où aller dormir qui lui vient à l'esprit fut le 221B. Sherlock y vivait seul, depuis que John avait perdu sa femme. Il n'était pas sûr que le détective accepte, mais il composa le numéro de Sherlock, qui répondu - étonnement- rapidement. Le plus jeune n'avait pas rechigné à prendre en pension le policier chez lui.

Assis à la table de la cuisine, le détective n'entendit pas la porte s'ouvrir et le policier entrer. Il n'y avait pas d'enquêtes et il s'ennuyait profondément, alors il faisait une énième expérience. Il ne leva la tête, et remarqua la présence du plus âgé, que lorsque celui se racla la gorge.

"Lestrade. Vous dormirez dans l'encienne chambre de John. J'imagine que vous savez déjà ou c'est.

- Merci."

Le policier monta les quelques marches menant à la fameuse chambre, et posa ses affaires avant de s'asseoir sur le lit. Il ressassa le cours de la soirée. Il n'avait même pas pu rentrer chez lui, Gemma avait seulement ouvert la porte et balancé un sac avec une partie des ses vêtements. Un jeune homme lui souria méchamment, l'air de dire "c'est con hein, je suis meilleur que toi au lit". 

Après une petite demi-heure, il rejoint le détective, désormais dans le salon, allongé dans le canapé en cuir les yeux fermés, les mains sous le menton. Greg l'observa. Il le trouvait beau, sincèrement. Il était attiré, entre autre -quoique sûrement seulement, au vu de son désintéressent progressif de la gente féminine- par les hommes, il devait bien avouer que malgré leur différences d'âge et de tempérament, les charmes de Sherlock ne l'avait jamais laissé indifférent. Et cela depuis qu'il le connaissait.

Mais Sherlock n'aurait jamais voulu de lui, il le savait bien. Il tourna le regard, légèrement triste, et s'installa dans l'ancien fauteuil du médecin. Il envoya un message à ses collègues et amis proches pour les prévenir de la situation.

En cohabitant, les deux hommes s'étaient finalement relativement entendus. Greg avait véritablement découvert qui était Sherlock. Celui qui pouvait être calme, même gentil. Celui qui pouvait passer des heures entières sur une expérience sans parler.
Cela faisait maintenant trois mois, le policier n'avait même pas eu l'idée de chercher un logement et Sherlock semblait plutôt apprécier sa présence. À la fin du deuxième mois, Greg avait payé la moitié du loyer, et à la fin du troisième, les deux hommes c'étaient mis d'accord, au grand étonnement de leurs proches, d'être officiellement colocataires.