Magic, Rudy Mancuso et Maia Mitchel
Je me réveille à cause d'un cauchemar. Ce n'est même pas un cauchemar cohérent, rien n'y est vraiment possible ni comprenable, mais j'arrive quand même à en être effrayée.
En tout cas, je regarde autour de moi et aperçois une chambre qui n'est clairement pas la mienne. Je me souviens alors, que je me suis endormi dans la chambre d'Alicia. Je regarde et la voit collée tout contre moi comme si j'étais sa bouée de sauvetage. Malheureusement rien ne pourra la sauver, même ma volonté ne sera pas assez forte, j'en ai bien peur.
J'ai peur que si je me met à bouger pour sortir de son emprise je la réveille. Je reste donc, à moitié couchée, à moitié assise sur le lit à scruter les petits recoins de sa chambre. Ses murs sont peint des mêmes couleur que tous les autres murs de l'hôpital, c'est à dire blanc. Il y a quelques tablettes qui sont fixées aux murs ici et là. Une d'entre elles m'intéresse beaucoup. Sur celle-ci, se trouve plein de médailles, de trophées, et de petits rubans. Tous des prix qu'elle a gagné. Je met sur ma liste intérieure de lui poser la question sur la provenance de toutes ces babioles, parce qu'il doit y en avoir un bonne cinquantaine.
Après une dizaine de minutes, je tente le tout pour le tout. J'essaie de me défaire de sa prise sans qu'elle be s'en rende compte. Moi qui croyais que cette épreuve était peine perdue, j'ai été agréablement surprise quand j'ai réussi à sortir du lit sans la réveiller. Je marche vers la porte de la chambre d'Alicia, et quand j'arrive à l'embrasure de la porte je me retourne pour voir sa chambre éclairées par les derniers rayons du soleil de la journée. Ces derniers remplissent la pièce d'une couleur orangée voir rosée ce qui la rend considérablement plus chaleureuse.
Je me retourne et marche dans le couloir. Voir le corridor tout petit, fermé et sans fin, me fait sentir terriblement emprisonné. Mon cerveau cris liberté, et sur le moment tout ce que je veux c'est sortir de cet endroit.
Qu'il fasse -40 dehors ou qu'il fasse 35, je n'en fou, je veux juste être libre quelques instants. Mais je sais que si je fais ça, je vais me faire embarrer dans ma chambre par Cassandra, et ça in ca essayer de l'éviter. Je trouve une alternative à mon problème et cours à mon atelier.Rendue al destination, je m'assois sur le bureau qui est fasse à la fenêtre et ouvre cette dernière. L'air froid entre dans la pièce. Je cours fermer la porte de la pièce pour que l'air froid reste autour de moi. Je reviens m'assoir face à la fenêtre grande ouverte et apprécie le vent qui souffle sur mes joues. La température de dehors doit être environnante des -20/-25 et même si c'est froid je ne m'en préoccupe pas. Je sors mes jambes par la fenêtre et le fais balancer dans le vide. J'accote mon front contre la vitre froide et profite du moment. Même si je sais que je vais attraper un rume en faisant de telle choses, ça ne me dérange pas. Je vais mourir d'ici quelques semaines, mieux vaut mourrir en étant comme les gens du pays, enrhumé.
Un virulent mal de gorge me prend d'assaut, mais je continue ma connerie, je reste là à ne pas bouger. Dehors il fait noir, la pièce doit être aux environs des 5º, mais j'apprécie toujours ma « liberté ».
Je commence à avoir froid et à grelotter, j'éternue et tousse, mais rien ne me fera changer d'idée. Je vais rester ici à agir sans réfléchir et rien m'en empêchera! Je sais que c'est complètement stupide, mais en ce moment je manque terriblement de liberté et je ferais n'importe quoi pour retrouver celle que j'avais avant.
-Qu'est ce que tu fais?! Sa voix était tendu et on aurait dit qu'il avait peur.
Peur? Mais pourquoi aurait-il peur?
Je me retourne et voit Emerik devant moi qui est visiblement stressé par tout ça, mais je ne comprends pas pourquoi, c'est quoi le pire qui puisse arriver, que j'aille un rhume? Ce serait pas la première fois!
-Ne saute pas. Dit-il sur un ton calme pour essayer de paraître calme.
À c'est donc ça, il pensait que je voulais me suicider. Non, en fait c'était pas mon but, et pour lui faire comprendre, je me met à rire et enlève mes jambes de la fenêtre et m'assois face à lui, les mains en l'air comme pour prouver qu'elles ne contiennent rien. Je referme aussi la fenêtre pour le rassurer.
-Tu pensais que j'allais sauter?! Demande-je en riant.
-Ça ressemblait à ça. Dit-il encore un peu choqué de ce qu'il vient de voir.
-Rassure-toi c'était pas mon intention. Qu'est ce que tu fais ici?
Il secoue la tête comme pour passer à autre chose et me répond:
-Eh...eh ben... je voulais... au départ... venir m'excuser pour tantôt, j'ai mal réagis et je m'en excuse.
-Tu penses encore à ça? Tu sais c'est normal que tu réagisse comme ça, ta situation n'est pas facile, tu sais que ta soeur va mourrir et tu es impuissant face à tout ça.
-Merci de me le rappeler...
-Emerik, regarde la situation en face, il ne lui reste plus beaucoup de temps, alors, au-lieu de venir t'excuser pour moi, va passer tout ton temps avec elle, passes du bon temps et amusez-vous pour le peu de temps qu'il vous reste, comme ça tu auras d'elle une image de ta soeur heureuse jusqu'à la fin et non malade et amochée.
À la fin de ma phrase, je suis prise de cours par une petite toux causée par la basse température de la pièce. Au bout de quelques secondes elle ne s'arrête pas.
Dans le creux de mon coude, je voix des petites tâches rouges se former à chaque fois que je tousse. Dans ma tête, je pense que j'ai sauté ma dise du souper et que c'est pour ça que je ne peux m'empêcher de tousser encore et encore.
Emerik me regarde avec des points d'interrogation dans les yeux, je réussi difficilement à dire entre deux toussotement:
-Et.......c'est......repartiDes simples mots pour qu'il comprenne ce qu'il se passe. Il comprend tout de suite, me prend par les épaules et nous dirige vers ma chambre. Mais nous allons clairement pas assez vite à cause que je n'arrête pas de tousser. Il décide donc, de me prendre dans ses bras et de m'emmener directement dans ma chambre.
Il me pose sur mon lit et je me dépêche à prendre la bonne dose de liquide grâce à la seringue mais y arrive difficilement à cause de me tremblements et de mes toussotements. Je vois très bien qu'Emerik veut m'aider mais be sait pas comment, alors je lui tend la seringue, il la prend et je lève 5 doigts pour lui faire comprendre qu'il faut 5 millilitres. Il prend la bonne quantité et j'attends qu'il me regarde pour que je puisse lui dinner les autres directives mais il be le fais pas. Il prend une lingette désinfectante et me l'applique sur le bras il me dit:
-Désolé, ça se peut que ça fasse mal.
Il m'injecte le produit, et pourtant ça ne fait pas mal, peut-être parce qu'il l'a planté à la bonne place. Mais comment il savait qu'il fallait me l'injecter à cet endroit?!En tout cas, quelques dizaines de secondes après j'arrête de tousser grâce au médicament qui agi immédiatement et grâce au quel j'ai survécu pour ma deuxième fois.
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Heureuse malgré tout (en pause)
RomanceJ'ai le cancer et je dois rester à l'hôpital. J'ai 17 ans et mon cancer dégénère vite. Les médecins savent que je vais mourir d'ici trois mois et ils me maintiennent quand même à l'hôpital. Mais quel entêtement! Vous savez que je vais mourir, laisse...