Eve savait que d'avoir accueilli Anna, une suspecte dans le meurtre dont elle avait la charge n'était pas une bonne idée. Mais le cur a ses raisons que la raison ignore. Alors tant pis pour l'étique. Elle était trop heureuse. En ouvrant la porte, son cur battait fort :
- Entres et mets toi à l'aise.
Anna avait l'air dépitée, de plus elle était mouillée jusqu'aux os. Eve osa proposer de lui donner des vêtement de rechange afin qu'elle ne prenne pas froid. Anna accepta. Elle alla chercher un jean et un pull. Ca devrait aller elle avait à peu prés la même taille.
Lorsqu'elle arriva dans le salon, elle trouva Anna en pleurs. Elle lâcha les vêtements et courut vers elle. Elle l'entoura de ses bras, un geste naturel qu'elle ne pensait pas pouvoir faire. Pourtant l'émotion de voir Anna si triste, lui avait ôter tout pudeur :
- Anna pourquoi pleures tu ?
La jeune femme se blottit contre elle et ce geste déstabilisa Eve. La chaleur de sa joue contre son cou et ses mains sur sa taille, lui donnèrent le tournis. Elle pencha la tête doucement pour la regarder. Leurs regards se télescopèrent. Un petit moment qui parut durer longtemps. Une connexion d'attirance qu'Eve sentait vibrer dans son corps tout entier. Elle avait perdue le sens de la réalité. Tout était loin, son enquête, Lauren, ses parents et le fait qu'Anna était un témoin majeur. Elle savourait ce moment, cette étreinte douce, tellement douce.
C'est alors que tout se précipita. leurs lèvres se rapprochèrent encore et encore, jusqu' à se toucher. Une chaleur brulante envahit tout leur être. Elles s'enlacèrent plus fort, plus prés. Eve adorait la douceur suave de ce baiser, leurs langues s'entremêlant dans une danse sensuelle. C'est alors qu'Anna plus hardie plus direct, se détacha doucement. Sa bouche partit à la découverte de la douce peau d'Eve. Son cou où elle s'appliqua à déposer de doux baisers légers comme une plume. Eve poussa un petit gémissement de bonheur, et encourager par Anna, ses mains passèrent sous le pull trempé de la jeune femme. Sa peau était légèrement humide, frissonnante. Eve prit l'initiative de lui ôter le vêtement :
- Je me demandais quand tu te déciderais. Dit Anna en ouvrant la fermeture de son jean qu'elle jeta négligemment sur le sol.
Eve regardait cette femme dont elle avait envie de manger, lécher et d'embrasser le moindre soupçon d'épiderme. C'est alors qu'Anna entreprit de la déshabiller, du regard d'abord.
Enfin débarrassées de leur vêtements, elles reprirent leurs caresses sensuelles. debout serrer l'une contre l'autre, Anna poussa Eve contre le mur. Elle regarda Eve, comme si elle voulait son accord. Eve n'en pouvant plus d'attendre, enlaça de sa jambe, la jambe de son invité. Anna pris ses poignés et les plaqua de chaque coté de la tête de la policière. Elle passa sur ses joues ses lèvres entre-ouvertes, son souffle chaud provoquèrent des frissons sur tout le corps de la jeune femme qui se serrait plus prés encore. Alors Anna passa une main plus exploratrice, plus coquine. Elle sentait monter le désir d'Eve et quand sa main atteignit l'antre chaude et humide, Eve gémit doucement, timidement, elle se cabra. Anna savait où aller pour faire jouir sa douce amie. Elle passa tendrement un doigt sur son bouton velours, puis glissa entre les lèvres gonflées de désir. Elle plongea son doigt dans son sexe moite. Eve s'arc-bouta en embrassant Anna. Le mouvement de va et vient à l'intérieur de son corps, la danse enivrante, la douceur avec laquelle Anna prodiguait ces caresses intimes en remontant de temps en temps sur son clitoris affligeait à Eve une douce torture érotique. c'était magique, le souffle d'Eve se fit plus intense. Le plaisir montait dans une merveilleuse volupté. Elle jouit accrochée à son amoureuse. L'embrasement fut intense, elle en avait lâcher la bouche de sa compagne.
Lorsqu'elle reprit ses esprits, elle prit la main d'Anna et elle l'entraina dans sa chambre où une nuit torride les attendait.
