Just for Love

If I Killed Someone For Love

Bonjour, bonsoir, et toute les salutations possible ! Je publie ici mon premier one shot que j'ai écris pour un concours d'écriture amino dans lequel je suis ! En espérant qu'il vous plaise !

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Le jeune Takashi, tout juste âgé de douze ans, mangeait calmement son petit-déjeuné avec sa grand-mère. Il était très calme et ne parlait pas, comme chaque jour depuis l'accident de voiture qui avait tué ses parents et lui avait fait perdre la voix. Le jeune garçon aux cheveux blonds cendrés ne mangea d'ailleurs que très peu avant de se lever, embrasser la joue de la femme âgée et partir en courant, attrapant son sac au passage. Il savait qu'en se dépêchant il pouvait arriver devant chez Ayato, un jeune homme de sa classe dont il était follement amoureux, à l'heure à laquelle celui-ci sortirait, et pourrait donc aller au collège avec lui. Malheureusement pour celui-ci, lorsqu'il arriva, il vit son camarade de classe sortir en riant suite à la blague de son frère aîné, le plus jeune boulanger du petit village dans lequel ils habitaient.

Il sentit les larmes lui monter aux yeux et partit en courant, percutant ainsi brusquement Ayato qui se tourna vers lui d'un air intrigué et un peu attristé qu'il ne remarqua pas. Il courut ainsi au moins dix bonnes minutes, tête baissée et l'ardoise qui lui permettait de s'exprimer avec ceux qui ne parlaient pas la langue des signes dans les mains. En arrivant, il se dépêcha de changer de chaussures, mettant celles d'intérieur, et alla se cacher dans une salle de classe inutilisée du collège. Il s'assit dans un coin de celle-ci, se mettant en boule, les jambes pliées et les bras croisés autour de ceux-ci, puis enfouir sa tête dans ses bras. De grosses larmes coulaient sur ses joues et laissait des traces de gouttes d'eaux sur son pantalon bleu clair totalement froissé depuis qu'il avait percuté celui qu'il aimait.

Il resta ainsi quelques temps avant de sentir quelqu'un lui mettre une veste sur les épaules, s'assoir près de lui et le serrer contre lui, lui faisant relever la tête. Malgré ses larmes, il reconnu rapidement les doux cheveux mi-long d'Ayato qui chatouillaient son nez et ses joues et il enfouie son visage dans le creux de cou du jeune garçon qui venait le réconforter, n'allant pas en classe rien que pour cela.

Il ferma doucement les yeux et se mit à penser à Ayato, à lui et à leur avenir ensemble. Il imaginait le début de leur relation, leur premier baiser, leur mariage, leur future maison et même leurs enfants adoptifs, mais malheureusement, une vision d'horreur se mêlait à ceux-ci. Le boulanger. Le frère aîné d'Ayato qui, les mains couvertes de farines, le fixait avec un grand sourire vantard pendant que son petit frère lui serrait doucement la main en lui racontant sa journée.

Soudain, il sentit une vague de possessivité prendre possession de son corps. Il n'avait qu'une envie, le tuer. Après tout, si Ayato avait, dans peu de temps, perdu son frère, celui-ci serait tout à lui. Un sourire psychopathe apparu sur ses lèvres en y pendant, en voyant la scène, les armes, le sang, le cadavre aux yeux écarquillés de peur, mais un sourire qu'il calma dès qu'il entendu Ayato.

- Tu te sens mieux ?

Sachant qu'Ayato parlait la langue des signes, comme tout les élèves de leur classe depuis son arrivée, il leva doucement ses doigts et lui fit timidement geste qu'il se sentait un peu mieux. Il sourit ensuite au jeune roux et hocha la tête lorsqu'il lui proposa de retourner en classe. Un sourire vint illuminer son visage lorsqu'Ayato lui tendu sa main, qu'il prit sans hésiter, se sentant ainsi à sa place et ce simple acte renforçant le fait qu'il devait agir, et rapidement.

Peu après les cours, alors que son, selon lui, futur petit ami discutait avec leur professeur, il sortit en courant, changea de chaussures et alla à la boulangerie, attendant que tout les clients soient sortis avant d'aller à l'intérieur et de fermer la porte et le store posé dessus. Il vit l'air intrigué de l'homme face à lui et lui sourit timidement avant d'indiquer une quelconque sucrerie qui était posé de son côté, presque au milieu de la salle. Tout sur lui était près. Le crayon neuf qu'il n'avait jamais touché sans gants, les gants d'infirmier et de quoi brûler ses vêtements qu'il savait qu'il tacherait. Il avait tout prévu, du début à la fin. Dès que le boulanger fut penché sur ceux-ci, sa réflexion terminée, il tira sur ce qui fermait le reste des stores, les faisant rapidement tomber devant les fenêtres, sortit son crayon et l'enfonça violemment dans la nuque de l'adulte, lui brisant, au passage, les cordes vocales. Il vit l'air apeuré de l'homme qui tourna comme il pût la tête vers lui et essaya de l'attraper, mais ressortit le crayon et continua sans faire attention au fait que son ennemi les avait déplacé au centre de la pièce. Il ressera donc rapidement sa prise sur son arme et la lui planta dans le corps à de multiples reprises, sous les pleures silencieux de celui-ci. Il arrêta, laissant l'arme au milieu de sa gorge, lorsque sa victime perdu la vie, lâchant devant lui son dernier souffle et ses dernières larmes.

Il entendu ensuite la porte s'ouvrir et se refermer et se tourna d'un air innocent vers celle-ci, du sang maculant ses vêtement, ses cheveux et son doux visage. Ayato. Toujours Ayato. Il le regarda se mettre à trembler et tomber au sol, à genoux, d'un air intrigué, la tête penchée sur le côté, et enleva rapidement ses vêtements désormais rouges, puis mit les propos avant d'aller serrer le garçon dans ses bras. Il lui caressa doucement la joue avant de lui sourire en le questionnant calmement.

"Tu ne diras pas que c'est moi, n'est-ce-pas ? Après tout, je t'aime, et tu m'aimes toi aussi !"

Son visage se mit à rayonner en voyant le hochement de tête du jeune roux et prit son visage entre ses mains, puis essuya ses larmes en posant délicatement ses lèvres sur les siennes. Il avait gagné et l'avait rien qu'à lui, à jamais.

Le lendemain, au journal, la première page intriguait tout les passant. Qui était donc "l'assassin au crayon rouge" ?

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Voilà ce one shot est terminé et j'espère sincèrement qu'il vous a plu ! Bye !