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Les marches défilaient sous mes pieds, mon rire se mêlait à sa voix me suppliant de m'arrêter et me menaçant en même temps. Encore quelques marches et j'arriverai au palier du troisième étage. J'entendais ses pas se rapprocher et arrivais enfin en vue de la porte de son appartement. M'élançant aussi vite que je le pouvais, j'attrapai la poignée en espérant que la clenche coulisse sans résistance. Par chance la porte était ouverte et je continuais de courir ne sachant pas vraiment où j'allais. Avant que je ne puisse poursuivre, je sentis ses mains sur mes hanches et me retrouvais allongée sur le canapé du salon. Il se mît à me chatouiller et j'éclatai à nouveau de rire. Après quelques minutes de débattement, il s'arrêta enfin et s'assit sur mes cuisses.

"Tu ne croyais tout de même pas pouvoir me semer ? Me demanda-t-il en haussant un sourcil.
- Non, pas vraiment. Mais tu devrais être heureux que je te fasses perdre ça ! Le charriai-je en attrapant la peau de son ventre évidemment dépourvu de graisse.
- Oh ! Mais voyez-vous ça ! Lâcha-t-il en riant. Dis plutôt que tu cherchais une excuse pour pouvoir toucher mes abdos.
- Hum... Peut être. Avouai-je malicieusement en mordillant ma lèvre.
- Ne fait pas ça. M'intima-t-il d'une voix légèrement plus rauque.
- Faire quoi ? Demandai-je innocemment en me mordillant la lèvre de plus belle."

Il plaça alors ses mains de part et d'autre de mon crâne, les yeux sombres. J'attendais avec impatience, comme à chaque fois, qu'il pose ses lèvres sur les miennes. L'espace séparant nos bouches se réduisit considérablement et je sentis son souffle chaud et irrégulier s'écraser sur mon visage. Alors que la douce souffrance provoquée par l'attente de ce baiser était sur le point de prendre fin, je fermai les yeux. Il effleurait enfin mes lèvres et j'allais m'abandonner à la pression de ses lippes lorsque la porte d'entrée s'ouvrit brusquement.

"Hey Dylan, faudra que tu mettes la machine à laver en route et que tu montes les courses. Cria une voix masculine depuis le couloir."

Le concerné se releva rapidement en s'asseyant sur mes cuisses juste avant que son colocataire n'entre dans le salon. Dylan lui lança un regard noir qui obligea l'intéressé à s'excuser.

"Bon bah... Désolé hein... Je vais aller dans ma chambre hein, je vous laisse."

Il se dirigea vers une autre pièce après avoir au préalable fait un clin d'œil à son ami.

Dylan tourna à nouveau son regard vers moi et je plaquai mes mains sur mon visage, rouge de honte.

"Ne te caches pas, s'il te plait. C'est rien. Me murmura-t-il gentiment en retirant mes paumes de mon faciès.
- C'est toi qui le dis que c'est rien ! Ton colocataire vient de nous surprendre !"

Il souffla et se releva totalement. Me laissant un instant perplexe sur le canapé avant de me tendre la main pour m'aider à me mettre sur mes pieds.

"Où va-t-on ? Demandai-je surprise.
- Dans ma chambre, il n'a pas le droit d'y entrer."

Il sourit et je le suivis, mes lèvres s'étirant automatiquement en un sourire. Je saisis sa main et partis à sa suite. Nous nous assîmes côte à côte sur son lit. Je n'osais pas trop bouger et regardai donc autour de moi. Des médailles, des coupes et des posters de baseball tapissaient les murs.

Je posai ma tête sur son épaule droite, humant son parfum. Il tourna la sienne pour s'emparer de mes lèvres tendrement. Mes paupières se fermèrent, savourant ce baiser. Il était doux, comme d'habitude. Il prenait son temps avec moi et j'appréciais vraiment ça.

Cependant cette fois-ci quelque chose changea : il posa sa main sur ma cuisse et j'appuyai plus fortement mes lèvres contre les siennes. J'avais soudainement besoin de le sentir contre moi.

Feel me { Dylan O'Brien OS }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant