Le garnement de Gryffondor

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Résumé du chapitre précédent : Harry traîne de plus en plus avec son petit ami, Sirius Black, qui s'est fait apprécier de Bella mais pas de Sev. Sirius déclare ouvertement son amour à Harry et lui demande de lui rendre le geste, ce que Harry peine à faire. Évidemment, Tom est jaloux de la situation, mais il est quand même parvenu à se rapprocher de Harry quand ses Mangemorts ne sont pas auprès de lui.

#

— TOM —

« Balthazar, je ne t'ai pas vu souvent avec Harry, ces derniers temps.

— Sirius est mal à l'aise quand je suis avec eux, et je n'ai pas envie de les déranger quand ils sont ensemble, répond le serpent. »

Tout le monde semble aimer le garnement de Gryffondor, quand bien même lui et ses amis n'apportent rien d'autre que des ennuis !

« Qu'est-ce qu'il a de plus que moi ? je demande, presque à moi-même. »

La plupart des personnes pensent que j'apporte des ennuis aussi. Est-ce que c'est parce que Harry ne croit pas que je sois dangereux qu'il ne fait pas attention à ce que j'attends de lui ?

Je comprends pourquoi Harry chuchote à Balthazar en plein milieu de la nuit. C'est agréable d'avoir quelqu'un auprès de qui je peux me défouler de toutes ces choses que je souhaiterais pouvoir dire à voix haute. Je pense qu'il est le seul en qui je puisse avoir confiance pour ne rien révéler à personne, pas même à Harry. Harry peut être suffisamment intelligent pour faire des suppositions, mais Balthazar garde bien mes secrets. Le plus exaspérant reste que Harry est le plus important d'entre eux.

« Sirius Black a bon cœur. Harry tient profondément à lui, et moi aussi, dit-il.

— Et moi non ? je demande avec indignation.

— Il ne sera jamais mêlé aux même problèmes que toi, répond-il.

— Comment oses-tu– Il faut que je découvre qui sont mes vrais parents. Je crois que j'ai finalement épuisé le nom de Jedusor... J'ai besoin de – de trouver ma place, je réponds. »

Comprends-moi.

« Attends encore un an avant de prendre ta décision, Tom. Tu finiras par découvrir que ta place est à Poudlard. Tu es à Serpentard. Tu es avec Harry. Ça devrait être suffisant pour toi, dit Balthazar. »

Je hoche la tête, tout en songeant à ses paroles.

« Je suis avec Harry ? Mais... je commence.

— Vous étiez amis avant. Tu as laissé un garçon se mettre en travers de tes plans. À Noël, tu devras lui dire ce que tu ressens. Je vais travailler auprès de Harry, dit-il. »

Choisis un camp.

Lui dire ce que je ressens ? Je ne suis pas une fille. Je ne me pavane pas en exposant mon cœur au monde. Juste à... Je n'ai qu'un cœur, et je ne le garde sûrement pas dans ce qui me sert de poitrine. Ce que Balthazar demande, c'est beaucoup trop. C'est trop dur.

« Le garnem– je commence à dire.

Sirius va rentrer pour les vacances avec... le cousin d'Harry. Harry a été anéanti toute la semaine, tu n'as rien remarqué ? il demande. »

Je n'ai rien remarqué ? Je ne crois pas, puisque j'ai passé tout ce temps à me plaindre du bonheur de tous et à ruiner continuellement mon sac. Rien qu'hier, j'ai arraché la bretelle deux fois. Qu'est-ce que j'ai remarqué ? Macnair. Il a passé pas mal de temps à gémir que je ne le touchais pas assez. C'est parce que je n'ai définitivement aucun désir de le toucher, même par hasard, et que sa seule utilité est de rendre Harry jaloux. Ce qui se passe évidemment très bien.

Pour le Bien CommunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant