Chacun son histoire ✔️

41. Un Denki étrange

Eijirô était assis dans l'herbe, à côté de Tsuyu, la tête de la jeune femme reposait sur son épaule, l'adolescent avait entouré un de ses bras autour d'elle comme pour la réchauffer, tandis qu'ils regardaient le ciel bleuté ensemble.

Le rouge n'avait pas osé parler de son altercation avec Denki à Tsuyu, pas qu'il ne lui faisait pas confiance, il ne voulait seulement pas la rendre plus malheureuse.

Il lui embrassa la joue en riant, puisque que son petit ange refusait de se lever et voulait rester dans ses bras toute la journée, toute la vie aurait un bon choix aussi, malheureusement, elle ne savait pas si son amour était de retour pour toujours ou bien une durée limitée.

« Allez gros bébé, il faut se lever » Rit Eijirô

« Je suis fatiguée...» Grogna-t-elle

Elle sourit amusée de son propre comportement puisque qu'il ne lui était pas propre de se plaindre en temps général, les joues du jeune homme s'enflammèrent en voyant deux fossettes se creuser dans les joues de son petit ange. Elle s'arrêta de rire, étonnée de voir Eijirô si stoïque qui ne la lâchait pas du regard.

« Ça va ? » Demanda-t-elle inquiète

« Oui...Oui...» Rougit-il en se grattant la nuque

Il eut l'envie de l'embrasser mais se retint....
Il revoyait le visage de Bakugô....

Pourquoi mon étoile vient-elle m'hanter dans un moment pareil....C'est tellement embarrassant !

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Kyoka pliait son linge minutieusement, Denki s'amusait à lancer ses vêtements sur ses camarades, Tōru avait les mains sur les hanches, se demandant s'il était réellement utile de plier ses affaires sachant que toute sa partie de chambre n'était qu'un bordel complet.

« DENKI LA FERME J'ARRIVE PAS À ME CONCENTRER ! » Cria la jeune femme invisible avec rage

« Tu pourrais au moins écouter le cours, Midoriya-sensei mérite le respect ! » Siffla Kyoka

« Ce sont celles qui se sont cassées du cours sans permission qui vont me faire la morale ! Nan mais je rêve ! Et puis c'est bon, lâchez-moi les basques, Eijirô et Tsuyu ont séché mais eux on ne leur dit rien » S'écria le blond

« Hé mec, il vient d'arriver, c'est normal qu'il ait envie de passer du temps seul avec sa petite-amie...» Répliqua Hanta

Le noiraud regarda son ami sans comprendre, depuis quand Denki s'amusait à dénoncer les autres comme cela ?

« Denki, je te prierai de répondre plus poliment aux autres Surplus, n'oublie pas que tu ne leur es en aucun cas supérieur.» S'exclama Momo

Le jeune homme se tut sachant pertinemment qu'il risquait gros en répondant à la noiraude, mais son corps bouillait à l'intérieur de colère. À Yuei il avait l'impression que tout le monde oubliait les règles quand il s'agissait des préférés, c'est-à-dire : Tsuyu, Momo, Eijirô et Akashi.

Il en avait marre qu'on le prenne pour un idiot, qui n'arrêtait pas de répéter " Les règles sont faites pour être respectées ! ", c'était bien eux non ? Alors pourquoi ils ne suivaient pas leurs propres dires ?

Momo avait elle aussi remarqué le comportement étrange du blond, mais se disait qu'il était peut-être fatigué en ce moment ou malade...

Certains Surplus étaient plus fragiles que d'autres après tout.

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Denki était dans le bureau de la directrice, le dos contre le mur et les bras croisés contre sa poitrine. Elle remplissait des papiers et ne leva pas instant le nez de ses documents, même pour ce Surplus qui s'était mise à la respecter.

« On ne va pas les laisser sans rien faire !? » S'exclama le blond, contenant difficilement sa colère

« Tu comptes vraiment les punir seulement parce qu'ils ont séché un cours ? » Répondit Toga, en fronçant les sourcils, accordant enfin un peu d'attention à Denki

« Les Surplus doivent respecter les règles » Répéta le jeune homme en fixant la directrice avec un sérieux déroutant

« Ne laisse pas tes sentiments altérer ton jugement mon enfant » Sourit-elle

Elle se leva et serra le plus jeune dans ses bras, puis passa une main dans ses cheveux en souriant. Denki resta stoïque, choqué de voir que la directrice savait sourire de manière sincère et pas diaboliquement.

De plus, elle l'avait appelée mon enfant.
Peut-être qu'au final, Madame Toga n'était pas si terrible que cela.