******* ANASTASIE ******
Des rayons de soleils me caressaient le visage. J’ouvris les yeux peu à peu et découvris le sourire épanouie d’Ethan. Je soupirais et me blottissais dans ses bras. Humm, c’était tellement bien. Il me fit un bisou sur le front et je relevais la tête pour prendre ses lèvres.
Ethan (souriant) : j’en connais une qui s’est réveillée de bonne humeur.
Moi (lui rendant son sourire) : ah bon? Qui ça?
Toc toc toc
Moi (surprise) : qui peut te réveiller si tôt?
Ethan : les filles. D’habitude, elles terminent la nuit dans mon lit. Mais vu que tu es là, j’ai fermé la porte à clé.
Moi : oh! Le père indigne.
Ethan (riant) : hey, je ne te permets pas. Il faut quand même que je m’occupe de toi.
Moi : krkr, quittes pardon.
Je me levais et allais ouvrir la porte aux filles. Elles me firent des câlins avant d’aller sauter sur leur père.
Noëlla : pourquoi elle était fermée la porte papa?
Malia : oui papa, d’habitude tu la fermes jamais.
Ethan : c’est pour ne pas que vous réveillez Anas.
Malia : est-ce que vous avez fait des bébés?
J’ouvrais la bouche choquée. Il n’a même pas encore vu la couleur de mon caleçon et toi tu parles de bébé. Les enfants de nos jours.
Ethan : bon mes princesses allez prendre votre petit déjeuner, je vous rejoins avec Anas.
Malia et Noëlla (en chœur) : ok papa.
Elles lui firent des câlins avant de sortir. Il attendit que je prenne ma douche avant de prendre la sienne. Quand je fus prête, je descendis rejoindre les filles au salon. On regarda la télé en rigolant. C’est ainsi que leur père nous trouva, il venait de raccrocher son téléphone.
Ethan : allez-vous apprêter on passe la journée, chez mémé.
Noëlla : youpi.
Malia : est-ce que tata Lilia et ses bébé seront là?
Ethan : je ne sais pas. Allez ouste.
Elles partirent en ricanant et la panique de la veille me reprit. Ethan dû le sentir car il m’attira dans ses bras avant de m’embrasser. Heureusement que j’avais mis un ensemble pagne. Mais cette fois ci, c’était un pantalon accompagné d’un débardeur et d’une veste du même tissu que mon pantalon. Je montais enfiler des sandales. Mieux valait être à l’aise, on ne sait jamais si je devrais m’enfuir en courant. Une fois les filles prêtes, on se dirigea direct vers la maison des Koné. Une belle et grande villa située à Marcory. On descendit et les filles se précipitaient à la porte pour sonner. Un jeune homme noir vint nous ouvrir, il devait être le gardien.
Ethan : David on dit quoi?
David : ah le vieux père, voici moi ici.
Ethan : moi-même je vois ça. Tu n’as pas de jeunes affairages pour moi?
David : ah le vieux père, à part la peur que nous a fait la vieille, y a rien de nouveau. Ah le vieux père (me pointant du doigt) c’est madame qui est là?
Ethan : oui oui. Elle s’appelle Anastasie. Anas voici David, alias
http://afférage.net/ , tous les sons du pays sont chez lui. (Il a toutes les dernières informations).
Moi (souriant) : bonjour David.
David : ah bonjour madame. En tout cas si monsieur vous laisse, moi je suis là oh.
Oh, c’est comment et puis on me réserve comme cela?
Ethan : pardon dêh.
David : krkr, c’est bon vieux père, je vais marier Malia même.
… : Ethan Koné, maintenant c’est le gardien que tu viens voir non.
Une belle dame d’une cinquantaine d’année je dirais, au magnifique teint noire, mais plus claire qu’Ethan sortit. Elle était entourée de Malia et Noëlla. Je n’ai même pas remarqué leurs absences.
Ethan : oh madame Koné, c’est quoi et puis tu veux me faire le palabre matin bonheur là.
Maman d’Ethan : pardon ne fais pas je vais te gifler ici.
Ethan me tira pour le suivre et pris sa mère dans ses bras, elle nous conduisit au salon, ou les sœurs d’Ethan y étaient avec Mat et un homme que je supposais être le fiancé de Leila.
Moi (timide tout d’un coup) : bonjour messieurs, mesdames
Eux : bonjour.
Maman d’Ethan (me fixant) : oh c’est le café au lait (métisse) que tu nous emmènes?
Ethan (serrant sa mère dans ses bras) : maman je te présente Anastasie.
Maman d’Ethan : ah bonjour ma fille, moi c’est maman Emma.
Moi : bonjour maman.
Elle me demanda de m’assoir et les filles coururent rejoindre deux jeunes filles qui tenaient les jumelles de Lilia.
Ethan : mais le vieux est où?
… : qui est ton vieux-là?
Ethan : ah papa, tu n’es plus jeune oh.
Papa d’Ethan : c’est toi qui sais. Quand je vais te gifler, tu vas comprendre.
Ethan : oh devant les invités comme cela?
Lilia : papa, gifle bien oh.
Ethan : toi Lilia, mais je vais te fesser!
Mat : essaie seulement petit, essaie.
Papa d’Ethan : mais Ethan, tu ne me présentes pas la jeune dame qui t’accompagne.
Ethan : n’est-ce pas tu veux me gifler? Demande-lui elle-même son nom.
Papa d’Ethan : Emma, tu vois comment ton fils est sauvage?
Maman Emma : Maurice, pardon oh. Moi je veux seulement discuter avec ma belle-fille. Donc Anastasie tu nous viens d’où?
Moi : du Cameroun.
Mat : ah maman, les filles de chez nous, le fatiguaient trop donc, il est allé ailleurs.
Papa Maurice : donc tu existes vraiment hein Anastasie.
Moi (surprise) : oui oui.
Mat : même tes parents ne te croyaient pas. Pepepe mais ton cas est grave hin.
Ethan (souriant) : c’est votre problème hein.
Maman Emma : mais Leila et puis Franck vous êtes muets?
Franck (gêné) : non maman.
Maman Emma : ou bien c’est le mougouli qui est trop pour que vous puissiez contenir.
Ils éclataient tous de rire, et Ethan me dit à l’oreille que c’était l’équivalent de tchouk. La mater ci hein!
Leila : maman!
Maman Emma : maman de quoi? Tu penses que vous êtes nés comment?
Papa Maurice : laisse les il pense que les bonnes choses sont seulement pour eux.
On rigola tous ensembles, jusqu’à ce que les jumelles, maman et moi allions en cuisine.
Maman Emma : bon ma fille, je vais t’apprendre à faire le foufou à la sauce claire. Mon fils que tu vois là-bas la, si tu as préparé ça pour lui donner même maison tu auras.
Lilia : est-ce que c’est même compliqué pour nourrir Ethan? Tu déposes seulement l’omelette, il va te taper ça.
Leila : mais pourquoi vous me gâtez le nom de mon frère comme cela?
Lilia : à vous qui avez les frères oh.
Moi : krkr.
Noëlla (courant vers moi) : tata Anastasie, Malia elle ne veut pas partager son biscuit avec moi.
Malia : mais tata Anastasie, elle a fini pour elle la vite comme cela.
Noëlla : mais depuis la tu manges doucement seulement.
Malia : tu aimes trop ça.
Noëlla : méchante, d’ailleurs tu n’es plus ma sœur.
Malia : je m’en fous!
Je me mis donc à les réconcilier, et après des bisous, elles repartirent jouer. Maman Emma et les jumelles me supervisaient dans la préparation. Deux heures plus tard, nous étions tous attablé. (Les grands uniquement, on avait nourris les enfants avant de les envoyer dormir).
Ethan (voyant le plat) : Seigneur tu es grand.
Mat : kiakiakiakia, gourmand de ton état.
Maman Emma : laissez mon fils mangez la nourriture de sa femme.
Je rougis direct à cette allusion.
Mat : kiakiakiakiakiakia.
Ethan : ayi Mat c’est comment?
Mat : kiakiakia, non ça me rappelle la dernière fois où on est allé à l’église là.
Ethan : tchrrrrr.
Moi : oh Ethan comment tu tchippes a table comme cela.
Mat : kiakiakiakia. Attends je raconte.
Papa Maurice (voyant la mine renfrognée de son fils) : mon fils raconte seulement.
Mat : dimanche, vu qu’on devait aller à la messe avant d’aller à Port-Bouet, pour débarquer un nouvel arrivage, j’ai demandé à Ethan qu’on aille dans une église d’éveil pas loin.
Ethan (énervé) : HUM.
Mat : et on est arrivé en retard, dêh qu’on est entré, tous les regards se sont tournés vers nous. Là Mr Ethan veut se jouer au grand chrétien et il dit le Seigneur est grand. Et là tu entends esprit de fornication sors de mon église. Alors que le gars est coagulé depuis plus de cinq ans. Kiakiakiakiakiakiakiakia.
Ils se mirent tous à rire et Ethan se leva énervé. Moi je restais là gênée.
Maman Emma (se calmant) : oh mon bébé, reviens t’assoir.
Ethan ne se fit pas prier pour aller étreindre sa mère.
Papa Maurice : Ethan laisse ma femme oh.
Ethan : toi-même tu sais qu’elle m’aime plus que toi.
Papa Maurice : ok donc je prends Anastasie alors.
Ethan : qui a dit? Je garde les deux.
Moi : kiakiakiakia.
La journée se passa dans une super ambiance. Les Koné avec le chic pour détendre leurs invités. Même Franck finit par se dérider. L’après-midi, on alla au parc du quartier avec tous les enfants. Mat était pire qu’Ethan en ce qui concerne ses enfants. C’est à peine s’il n’était pas collé à elles. Cette journée, m’a permis de comprendre que toutes les belles-mères n’étaient pas contre moi. La mère d’Ethan était un véritable amour. On les quitta aux environs de 20h, et elle me fit promettre de revenir la voir. Mes bébés et moi, on passa une superbe soirée. Cette nuit-là on dormit à quatre dans le lit d’Ethan.
Ethan : oh dehors vous avez votre chambre.
Malia : mais tata Anastasie a dit qu’on pouvait dormir avec vous.
Ethan (me regardant durement) : ah bon?
Moi : oh bébé, te fâches pas. Elles avaient leur petit air de chien battu, je n’ai pas résisté.
Ethan (soupirant) : ok.
Il leur lit une histoire, et on s’endormit tous les quatre collés comme dans une boite de sardine. Mais juste avant que le sommeil ne m’emporte définitivement.
Noëlla (chuchotant à mon oreille) : merci pour cette journée maman.
Elle s’endormit dans mes bras et je la serrais contre moi. J’étais tellement émue. Quand je relevais la tête, je croisais le regard d’Ethan et il me souriait. Le lendemain, après la messe, on fit un barbecue, rien que tous les quatre.
Brrrrrrrrrrrrrrrrrr. Je pris mon téléphone et décrochais.
Moi : ma co on dit quoi?
Larry : celles qui respirent l’amour ne savent pas qu’elles ont laissé leurs copines ici non?
Moi : krkr, mouf.
Larry : ah ma chérie tu mouf qui?
Moi : toi non!
Larry : kiakiakia, bon c’était pour savoir si tu vivais toujours. Je suis avec Erick, Jerry et
Kady. Attends-je mets le haut-parleur.
Moi : ok.
Elle mit le haut-parleur.
Eux : coucou.
Moi : on dit quoi?
Erick : on dit que nos sœurs, nous ont oubliées oh.
Moi : ben non.
Kady : ah laisse-la, mon grando (grand-frère) fait du bon travail.
Moi : krkr, donc moi je ne fais rien?
Kady : ah ma chérie on connait ça.
Jerry : hum.
Moi : oh mon Jerry à la cannelle fraiche.
Kady : on ne congèle pas un peu? Ko cannelle fraiche.
Moi : ah mais c’est quelle fausse belle-sœur que j’ai eu la même.
Larry : pardon affère nous-même sur la rencontre avec la belle famille.
Jerry (inquiet) : oh t’as rencontré ses parents?
Moi : oui.
Kady : calme toi Jerry, plus cool que les parents d’Ethy tu meurs.
Moi : susu.
Larry: excusez-nous oh. Ma sœur il n’a pas un frère caché qui recherche une femme?
.
.
.
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****** Kady ******
Erick lança un regard meurtrier à Larry.
Moi : krkr, non oh.
Anastasie : bon je vous rappelle après, mes bébés me réclament.
Larry : à celle qui ont LES bébés oh. Je les salue, et puis dit à Ethan de me chercher un mari.
Anastasie rigola avant de raccrocher. La soirée se termina calmement et Jerry me reconduis chez moi. Ah! Jerry! Je ne savais plus quoi faire. On a décidé de tenter une histoire ensemble, et nous voilà. Mitchie l’apprécie assez je dois avouer, mais cela me gêne quand même. Je trouve ça bizarre, qu’elle s’attache aussi facilement à lui, alors qu’elle est plutôt difficile. A part mes frères et Ethan, aucun homme ne peut réussir à l’amuser. Un peu comme si, elle avait conscience que son père l’ait abandonnée et qu’elle refuse, une autre forme d’amour paternel.
Jerry (m’embrassant) : je passe la nuit chez toi?
Moi (embarrassée) : si tu veux.
Il se gara et on descendit. Mon appartement était assez spacieux quand même, vu que j’y vivais seule avec ma fille. On entra et je payais la voisine avant qu’elle ne s’en aille. C’est elle qui garde Mitchie quand je travaillais. Quand Mitchie l’aperçut, elle sauta dans ses bras. Mon cœur faillit s’arrêter devant cette scène si émouvante.
Moi (ravalant mes larmes) : Mitchie va te brosser les dents, demain tu as cours.
Mitchie : mais tonton Jerry vient d’arriver.
Moi : ne me tente même pas hein, jeune fille.
Mitchie (s’accrochant au cou de Jerry) : non. Je veux rester avec lui.
Jerry : du calme Kady, je m’occupe d’elle.
Il l’aida à se brosser avant d’aller la border. Je m’enfuis dans ma chambre où je laissais mes larmes s’épanouir. Je pleurais jusqu’à ce que je sente une main réconfortante sur mon épaule.
Jerry (me prenant dans ses bras) : chut.
Moi : snif, pourquoi tu fais tout cela? Et si ça ne marche plus entre nous, qu’est-ce qu’elle va devenir? Oh Jerry, pourquoi ne pas me laisser tant qu’il en est encore temps?
Jerry : parce que je tiens à vous.
Moi (je sanglotais à nouveau) : il disait la même chose…
Jerry (me caressant les cheveux) : ….
Moi : je ne supporterais pas de vivre cela une deuxième fois.
Et là je mis à parler. Parler, encore et encore. Je vidais mon sac comme jamais et il ne cessa de me caresser les bras. Avec lui tout était si simple, trop simple. Des ballades au bord de la mer, des diners aux chandelles, des soirées cinéma. Et des jeux familiaux, il y avait aussi ses journées avec Mitchie. Ces journées-là, rien ne pourrait égaler le sourire que ma fille arbore sur ces lèvres. Il ne m’avait seulement séduite, il m’avait volé mon cœur. Et je ne supporterais pas une deuxième trahison. Il y avait aussi le cas de Mitchie à prendre en compte. Elle l’aimait tellement que j’en ai peur. Et si tout cela se terminait, comment allait-on se relever elle et moi?
Après un long silence.
Jerry : je crois que je t’aime.
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À L'AUBE DES SENTIMENTS
RomanceL'histoire d'une jeune fille qui apprendra à ses dépends que tout ce qui brille, n'est pas or. Mais une chose est sûre, tout le monde a droit à une deuxième chance.