7 boys to save me

Chapitre 2

Il est encore venu cette nuit, il m'a encore touché, partout, je me sens sale et je le suis, il m'a bien amoché après ça, je récolte un jolie coquart sur tout l'œil droit.

Je met du temps sous la douche pour m'assurer d'être bien propre, je sors ensuite et met une grosse couche de fond de teint sur la zone touché. Je m'habille ensuite avec un sweat à capuche noir et un jean de la même couleur, j'enfile mes Vans et prend mon sac de cours puis me dirige  vers la porte d'entrée.

En passant dans le couloir qui mène à cette porte j'aperçois ma tête dans un miroir accroché, j'ai une mine horrible. Je rabat ensuite ma capuche et me hâte de rejoindre l'arrêt de bus.

Aujourd'hui je commence par sport,et il faut donc que je mette une tenue adéquate, comment dire, j'ai très honte de mon corps, avec toutes ces cicatrices. J'attends alors que toutes les filles sortent et me déshabille en quatrième vitesse. Je pars ensuite vers le gymnase où tout le monde n'attend plus que moi. Je m'installe auprès de mes camarades dans le fond et remarque que je me suis mise juste derrière le groupe de 7, j'en connaît une qui ne vas pas être contente, je tourne alors la tête pour la voir me fixer vraiment mal, j'ai attiré les foudre de la princesse du lycée, je suis foutu.

Le cours commence et aujourd'hui c'est handball, on fait plusieurs équipe et je finis sur le banc de touche, parfait, je ne voulais pas jouer. James me rejoint et s'assoit à mes cotés, je tourne la tête vers lui et l'interroge du regard, il me sourit et regarde le match. 

Le cours s'enchaîne, et mon tour de jouer arrive vite, je prend place dans une équipe que le coach me choisit et remarque que je suis avec la blonde alias Kimberley. Elle me lance un regard de travers et un sourire vient lentement s'assimiler sur son visage de peste. Ce match risque d'être rempli de rebondissements. On se met en place et un coup de sifflet retenti pour annoncer le début de ce cauchemar...

8 ème fois que ce foutu ballon m'atterrit en pleine figure, sans compter les nombreux coup de coude discret mais très prononcé de toutes mes camarades. Ici je ne suis aimé de personne, en faite personne ne me parle, et c'est mieux ainsi, quand ils le peuvent les gens me lancent de petite pic, sur mon apparence, mais jamais devant les professeurs, trop contraignant même si ils ne feraient rien tout de même. Ma vie se résume d'être dans un enfer éternel,le jour comme la nuit, jamais une minute de repos. Mais j'ai une arme secrète, un échappatoire. Mes lames, des lames de rasoirs ordinaires, mais qui procurent un bien fou. Vous vous direz que je n'ai pas déjà assez de cicatrices comme ça, avec tout ce que mon paternel me fait subir, et bien non, mes cuisses sont le seuls endroit où personne ne peut le voir, personne n'aurai l'idée de venir voir ici. Ces lames sont la seule douleur qui me rends heureuse. 

le cour de sport terminé, nous nous dirigeons ensuite vers le réfectoire. la nourriture infecte de le cantine ne m'attire pas, je prends donc une pomme et de l'eau. Une table se libère dans le fond et je m'y dirige rapidement, sachant très bien que personne ne viendrai manger à mes cotés. Je m'installe et commence à manger ma pomme en baissant les yeux comme toujours, comme mon paternels m'a toujours dit et ceux bien avant l'accident. C'est là que je sens de l'agitement autour de moi et plus un bruit dans la cantine, quand je lève la tête, 7 garçons sont autour de moi et le silence se transforme en brouhaha.