Little things, One Direction
Je me retourne, et derrière moi, j'aperçois un divan, où une jeune fille est couchée. À côté du divan se trouve un soluté qui est accroché à un poteau « portable » si je peux dire. Le soluté est relié à la jeune fille par des fils qui sont directement connectés aux vaisseaux sanguins de la patiente.
Elle est agitée mais ne semble pas réveillée. Je m'approche doucement d'elle et quand j'arrive à une distance raisonnable d'elle, j'arrive à distinguer les traits de son visage. Elle a une longue figure enfantine. Ses cheveux bruns et raides lui descendent jusqu'en dessous de ses épaules et elle semble avoir environ 10 ans. Sa robe d'hôpital bleu, lui donne un air malade, à moins qu'elle soit juste, tout simplement malade.
Je ne veux pas la réveiller, mais en même temps, ce serait mieux pour elle s'elle était en train de dormir dans sa chambre d'hôpital au lieu d'être ici. Alors, je passe outre mon envie de la laisser dormir et la réveille en posant ma main sur son épaule.
Comme je m'en doutais, elle ne dormait pas d'un sommeil profond, parce qu'à mon simple toucher, ses yeux se sont ouverts. Elle me regarde de ses grand yeux bruns, et je lui fais signe de ne pas parler en mettant un doigt devant ma bouche.
Je lui chuchote:
-Qu'est ce que tu fais là? Tu n'est pas supposer être dans ta chambre?
Elle me répond elle aussi en chuchotant:
-Oui, mais dans ma chambre, il y a un garçon qui s'est cassé la jambe et qui crie et qui hurle, et je ne suis pas capable de dormir là-bas.
-Et tes parents, ils t'ont laisser venir ici toute seule?
-Non, ma mère est couchée et doit dormir, parce qu'elle ne m'a pas vu sortir de la chambre.
- Donc, tu es venue dormir ici?
-Oui
-Et pourquoi tu t'es retrouvé ici?
-Tu veux dire à l'hôpital?
-Oui
- Eh bien, il y a trois jours, j'ai commencé à avoir mal au ventre. Le jour d'après ça c'est empiré et je ne suis pas allée à l'école. J'avais comme des crampes et quand elles arrivaient, les crampes, j'avais vraiment mais vraiment mal. J'ai passé la journée comme ça et le soir, ma mère a commencé à vraiment s'inquiéter. Elle s'est mise à faire des recherches sur internet et elle m'a dis et je site: « on va aller à l'hôpital » ce à quoi j'ai répondu « Oh non, pourquoi l'hôpital? ». Je ne voulais vraiment pas venir. Elle m'a dit que j'avais peut-être besoin d'une opération. Et là je me suis mise à crier pour lui dire que je n'avais pas besoin d'une opération et que j'allais bien. Mais elle ne m'a pas écouté parce qu'elle m'a directement amené à l'hôpital où on a attendu une partie de la nuit. Quand on a enfin vu un médecin, il m'a fait passer des tests où je devais lui dire quand ça faisait mal. Alors, il a pesé sur mon ventre et quand il relâchait la pression ça faisait vraiment mal, mais j'avais beaucoup trop d'orgueil pour lui dire que j'avais mal.Donc, je disais rien. Finalement il nous a renvoyer chez nous en disant à ma mère que le problème était dans sa tête et qu'elle devait arrêter de s'inquiéter. Mais ce n'était clairement pas vrai, parce que le lendemain quand je me suis réveillée j'ai eu une crampe. Je suis allée dans la chambre de ma mère et je me suis couchée avec elle. Elle m'a demandée sur une échelle de 1 à 10 à combien j'étais. Je lui ai répondu 7. Mais la crise a passé et j'ai fait ma journée. Ma soeur, cette journée là, avait un rendez chez l'orthodontiste et je l'ai accompagné parce que ma mère ne voulait pas que je reste seule à la maison. Et quand on est revenue et que l'auto est arrivée dans les bosses de la rue, je me suis mise à hurler parce que j'avais vraiment mal au ventre. Je n'ai jamais eu aussi mal qu'al ce moment là. Je hurlais, je criais et je pleurais dans l'auto. Ma mère à stationner la voiture dans le garage et à appeler le 811 qui nous a dit de retourner à l'hôpital. Alors on est venu ici, où ils nous ont dit que j'avais une appendicite et qu'elle était percée et qu'ils devaient m'opérer d'urgence. Ils m'ont opéré et m'ont retiré mon appendice. Mais j'étais pas au bout de mes surprises parce qu'ils m'ont injecté de la morphine pour que je ne ressente pas le mal créer par l'opération. Mais j'étais allergique à la morphine et ça faisait que ça me piquait partout sur mon corp. Alors, j'avais l'air d'une folle dans mon lit à me gratter comme une folle furieuse. Et j'ai été vraiment bête avec les médecins, parce qu'ils venaient tous me réveiller à chaque 2 heures pour regarder mes signes vitaux et comme j'étais tannée qu'ils me réveillent à tout bout de champs je leur ai crié dessus. Ma mère s'est excusée pour mon comportement, et les médecins disaient que c'était à cause des médicaments, mais moi je sais que je pensais vraiment ce que j'ai dit. Et à partir de là, mon voisin de chambre s'est mis à crier parve qu'il avait mal à la jambe, alors c'est ce qui m'emmène ici.
-Wow, une belle histoire que tu as là! Et je dois t'avouer que c'est vrai que les médecins sont un peu tannant parfois.
Au loin, on entend dans le couloir des gens crier un nom.
-Mia,Mia!
-Merde, je pense qu'ils se sont rendus compte que je n'étais pas dans mon lit.
-C'est toi Mia?
-Oui, qu'est ce que je dois faire?
-Tu devrais retourner à ta chambre, je crois.
-Oui, mais ma mère va me chialer dessus.
-Je ne crois pas, je crois qu'elle va juste vouloir dormir, et je crois que toi aussi.
-Ouais tu as raison.
-Bonne nuit Mia, dis-je alors qu'elle se dirige vers la porte.
-Bonne nuit... je connais même pas ton nom?!
-Florence.
-Heille j'ai deux amie qui s'appellent Florence.
-Tu les salueras de ma part!
-Ouais, bonne nuit Flo!
Elle sort de la salle avec son poteau en main. Et au loin j'entends sa mère lui dire:
-T'étais où, je me suis inquiétée?! Je pensais que tu t'étais enfuie!-Ben non, franchement tu me connais, dit Mia sur le ton de la rigolade.
-Ouais, justement...
Et je n'entends plus rien. Quelle drôle personne! Mais elle reste gentille après tout.
Après cette rencontre inattendue je décide de remonter au 9 étage, l'étage où je vais aller passer le reste de mes nuits, l'étage où se trouve ma chambre, l'étage de phase terminale.
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Heureuse malgré tout (en pause)
RomantizmJ'ai le cancer et je dois rester à l'hôpital. J'ai 17 ans et mon cancer dégénère vite. Les médecins savent que je vais mourir d'ici trois mois et ils me maintiennent quand même à l'hôpital. Mais quel entêtement! Vous savez que je vais mourir, laisse...