Partie unique: Une soirée bien remplie

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Je suis dans une boîte de nuit, la musique des énormes enceintes poussée à fond me vrillent les tympans, pourtant, ça ne me dérange pas.

Lorsque soudain j'ai une envie pressante. Je me dirige alors vers les toilettes à l'entrée de la salle. Je n'ai pas encore fini que j'entends des cris et des bruits de pas qui se précipite vers l'extérieur. Je suis à peine sortie que je me fais emporter par une foule apeuré et hystérique. Je ne comprends pas ce qu'il se passe, mais emportée dans l'élan générale, je sors avec eux.

Une fois dehors, il me faut un certain temps avant de réaliser que la nuit noire est parsemée de paillettes orangé, magnifique. Cependant le spectacle est vite mis au second plan, puisque une vive lueur de la même couleur que les paillettes apparaît petit à petit à de l'autre côté du bâtiment.

Il me fallut encore plus de temps pour comprendre de quoi il s'agissait et pour que ma tête, embrumé par un surplus d'alcool puissent faire le lien cohérent de tous les évènements écoulé en si peu de temps.

Le feu mange le bâtiment expliquant la fuite des gens, les paillettes de tout a l'heure sont seulement des cendres balayée par les fréquentes tandis que les lueurs orangées ne sont autres que les flammes qui luisent dans la nuit.

Je me retourne alors dans le bute de rentrer chez moi, puisque apparemment la fête est fini et les pompiers et la police ne vont pas tarder, d'après certains cris, lorsque je me cogne brusquement voire brutalement à quelqu'un.

Je tenais dans mes mains un verre de jus d'orange dont je ne me souvenais que très peu pourquoi je l'avais toujours, j'aurais pu perdre son contenu dans la foule bousculante, dont, par un autre miracle, j'avais réussi à échapper sans tomber. Mais en tout cas, ce fameux verre s'échappa de mes mains et vint se renverser sur mon t-shirt et sur celui de l'inconnu.

Comment vous expliquer qu'à ce moment-là, un flot d'excuses et d'injures s'échappèrent de mes lèvres sans que je puisse les retenir. J'entendis l'homme grogner et rouspéter. Je m'attendit alors à recevoir une montagne de reproches mais finalement, il explosa de rire.

Je me sentis nul sur le coup, vraiment nul. Lorsque je relevai enfin la tête et que nos regards se croisèrent, j'eus un moment ''d'égarement'', un peu comme s'il n'y avait plus que lui et moi.

Un peu comme dans les films lorsque le monde tout autour de soi tournent au ralentit et que les sons sont diminués, presqu'à en croire qu'une tiers personne a appuyé sur pause.

L'homme en face de moi était grand, très grand même, un visage d'ange avec nez fin et droit. Des pommettes, hautes, douces et rosés. Un visage plutôt pâle avec des yeux d'un marron intense. Ses cheveux étaient de la couleur du miel et certaines mèches brillées comme l'or. Sa tête, qui d'ailleurs faut le reconnaître est magnifique, me rappela vaguement quelque chose mais je ne saurais dire quoi. Après 20 longues secondes à le dévisager comme une andouille, je me souvins:

C'était il y a deux ans, j'avais alors 15 ans et visitait une école, lors des portes ouvertes. C'était une école/université qui m'intéressait pas plus que ça, car je ne savais pas ce que je voulais faire plus tard et n'en ai aujourd'hui pas plus d'idée d'ailleurs.

Ma mère m'avait accompagné, mais était re-partie dans la voiture un peu avant la fin pour se reposer car elle était un peu malade ces derniers temps, qui ce qui la fatiguait vite. J'étais resté voir une dernière conférence qui présentait toutes les options possibles de l'école. Et en sortant de la salle, c'est là que je l'avais vu pour la première fois, ce jeune homme aux cheveux si beaux. Il était plus jeune que maintenant, normal vous allez dire, cependant son visage m'avais marqué par sa splendeur naturel, si bien que j'en avais rêvé un petit moment.

L'histoire d'une RencontreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant