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Ma Femme.

Elle est une poupée que je façonne.
Elle que j'habille et qui me déshabille
Elle que je maquille et qui abat mon masque
Elle que je châtie, mais qui me tient dans sa paume
Elle que je torture, mais qui me soumet
Elle que j'aime pour sa beauté dans ses défauts magnifique et je capitule.
Elle que je soigne, mais qui me soigne de sa tendresse
Elle que je nourris, mais qui me nourrit de sa détresse
Elle que je console, mais qui me console de sa peine
Elle que je soulage, mais qui me soulage de son désarroi
Elle que je soumets, mais qui me soumet sous son innocence
Elle que j'exploite, mais qui m'exploite par sa pureté
Elle que je comble de ses désirs les plus obscurs, mais qui me fait tressaillir à genoux a la terre.
Elle que je sens à moi, son corps m'appartient, j'en fais ce que je veux, mais qui a emprisonné mon âme.
Elle que je veux à coller dans la peau, mais c'est elle qui m'a dans la peau
Elle que je veux rendre folle, mais qui me rend fou
Elle que je veux tuer, mais qui me tue à petit feu
Elle que je bouffe, mais c'est elle qui me bouffe au final.
Elle que je veux la garder, mais m'en débarrasser à l'amour
Elle que je veux abandonner, mais que je veux garder par pur malsanité
Elle que je veux dans la peau, mais qui arrache la mienne.
Elle que je rêve de planter mais qui me transperce en retour.
Elle que je veux broyer son cœur dans ma paume mais elle me le broie en retour.
Elle que je rêve de torturer, mais qui me torture.
Elle que je rêve de crever, mais qui me crève.
Elle que ... Qu'elle parte... mais je ne peux pas.

Elle m'asphyxie.


Je suis condamné à la garder à vie.
Elle est ma cellule.
J'y serais enchaîné jusqu'à la fin.
Toi, mon corps, ma femme, qui me tiens, je n'en peux plus, mais n'en pourrais plus jamais de toi. Je te haïs et aime à la fois.

" Les femmes, elles sont toute magnifiques, même celle que d'autre trouve laide, leurs défauts les embellis toutes. Même les putes salopes pestes paumées chastes pures psychopathes et les tarées. Elles me rendent toute fou, mais de là, à m'enchaîner à la peau de l'une d'entre elle. C'est horrible comme sentence. " - Vous y avez cru ?

Fin

Elle.Where stories live. Discover now