~TEMPS ÉLECTRIQUE~

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Silence radio

Les rires et les câlins endiablés
Ont laissé place à un silence non contrôlé;
Un silence de plomb qui t'arrache les tripes,
Devant nos coeurs tonerres qui crépitent par principe.

Nos silences ressemblent à des nuits alambiquées dont on ne garde rien.
Je meurs entre les oiseaux noirs dont je suis pourtant épris,
Comme un étranger, loin de ton coeur qui fut le mien.

Nos mains se sont déliées pour un moment,
Face aux passants au regard indifférent.
Le soleil nous cache ses flammes
Et la lune nous enveloppe de son obscurité et ses drames.

Silence radio

Regarde moi,
Regarde comme je t'aime.
Souviens toi quand nous quand nous dansions sur les plaines,
Rappelle toi que de ton coeur, je suis le roi

Mes plaintes et mes cris virevoltent dans le vent,
Voulant côtoyer à nouveau les anges;
Mais tout ce qu'ils touchent ce sont des murs froids
Des silences insoupçonnés que la distance enfanta.

Silence radio

Écoute attentivement mon coeur qui tonne,
Et les douces mélodies qu'il fredonne.
Reprenons notre symbiose effrénée qui s'emballe.
Reprenons notre valse singulière dans la salle du bal
Je t'en prie,
Ma chérie.

Les aiguilles ralentissent finalement, se glacent, puis freinent.
Les ondes reprennent,
Les doigts se tournent autour,
Nuages blancs ont remplacé orages lourds.




Midnight (Recueil de poèmes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant