Unstoppable, Sia
La nuit ne fut pas de tout repos. Je n'arrêtais pas de repenser à la journée chargée que j'ai eu. Pour finalement m'endormir qu'à trois heure du matin. Je me suis donc, réveillée plus tard que la normale, à 10:00.
Je me suis réveillée à cause de mon ventre qui grondait. Et oui je suis malade, mais je continue à avoir faim après tout.
J'appuie, alors, sur le petit bouton qui se trouve sur ma table de chevet, qui sert à me faire livrer mes repas à domicile.
En attendant que mon déjeuner arrive, je vais prendre une douche rapide et m'habille d'un jean et d'un chandail manche longue noir. Je retourne dans ma chambre et commence à faire mon lit.
Je tire les draps et les empiles proprement un par dessus l'autre. J'ajoute ensuite les coussins décoratifs, qui ont passé la nuit sur le plancher de la chambre, sur mes oreillers.
Pendant que j'installe le dernier coussin décoratif sur mon lit, trois coups sont frappés sur ma porte. Je vais directement ouvrir.
Devant moi, se tient Cassandra, je me décale pour la laisser entrer. Elle entre dans ma chambre avec son chariot. Sur celui-ci, environ 10 plateaus sont placés, ce qui veut dire que beaucoup mangent tard.
-Salut Cassandra, à ce que je vois, on a tous faim à cette heure-ci.
-Si tu n'avais pas remarquée tu es la seule à te lever aussi tôt dans cette section de l'hôpital. Les autres se lèvent tous à cette heure-ci. Me répond-elle tout sourire.
-Alors je ne te dérangerai pas plus longtemps dans ton rush, dis-moi juste lequel est mon plateau et je te laisse partir!
-C'est celui-là, me dit-elle en me tendant un plateau de nourriture.
-Merci beaucoup, passe une bonne journée!
-Toi aussi et bon appétit!
Elle prend son chariot et marche vers la sortie. Mais avant qu'elle ne sorte complètement de la pièce, elle se retourne et me dit:
-J'allais oublier, veux-tu qu'on t'administres les soins?
-Toujours la même réponse: non! Je lui réponds le sourire aux lèvres.
Elle me regarde déçue de ma réponse et un peu triste que je ne veuille pas m'aider, mais elle n'a pas compris que j'ai des raisons plus que suffisantes pour prendre cette décision.
-Bonne journée Cassandra, lui dis-je lorsqu'elle sort de ma chambre.
-Ouais, c'est ça!
Je ris face à sa réponse avant de commencer à dévorer mon déjeuner, principalement constitué d'œufs avec du bacon et des saucisses. Je dois avouer que même si je me suis habituée à ce repas, je le trouve toujours aussi délicieux.
Une fois rassasiée, je me dirige vers ma salle de bain, où je me brosse les dents en même temps de mettre un peu de musique sur mon téléphone, question de partir la journée du bon pied.
Je me brosse les cheveux, en tout cas j'essaie. Mes cheveux sont indomptables! Mes boucles sont beaucoup trop volumineuses pour que je puisse faire quelque chose de potable avec eux. J'essaie pendant quelques minutes de les brosser, mais même avec une brosse à cheval, je n'y arriverais pas. Je décide alors de me faire un chignon lâche sur le haut de ma tête. Et quand je dis un chignon, je veux dire un amas de cheveux entremêlés, d'où sort pleins de mèches de cheveux. L'important, c'est que me cheveux tiennent sur ma tête et qu'ils ne retombent pas sur mon visage.
Après être satisfaite de mon chignon, je sort de la salle de bain ma musique en main et vais m'asseoir sur mon lit. Comme j'ai des manches longues, et que je ne peux pas les remonter jusqu'à mon épaule, je baisse l'encolure de mon chandail. Mais j'ai peur de le briser en étirant trop le tissu. J'abandonne toutes tentatives pour descendre l'encolure de mon chandail et à la place je me lève pour aller fermer la porte de ma chambre que Cassandra avait laissée ouverte. Je retourne m'asseoir sur mon lit où j'enlève mon chandail pour me retrouver en top de sport. Je prend la seringue dans me mains et y insert 5 ml de médicaments. Je déchire, ensuite, l'emballage d'un lingette désinfectante et applique celle-ci sur mon épaule. Je reprends alors la seringue dans ma main et l'insert dans le muscle de mon épaule.
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Heureuse malgré tout (en pause)
RomanceJ'ai le cancer et je dois rester à l'hôpital. J'ai 17 ans et mon cancer dégénère vite. Les médecins savent que je vais mourir d'ici trois mois et ils me maintiennent quand même à l'hôpital. Mais quel entêtement! Vous savez que je vais mourir, laisse...