Je ne suis même pas encore née, je ne suis alors qu'une bosse sur le ventre de ma mère...
La pièce est sombre, une petite fille se trouve dans un coin recroquevillé sur elle même, les mains sur les oreilles , elle tente d'oublier le chaos qui l'entoure. Mais rien à faire, il y a bien trop de bruits: la télé à fond devant lequel son père alcoolique est vautre depuis des heures, la musique qui sort des chambres de ses frères, les cris des gosses de tout l'immeuble passant à travers les murs fins comme du papier de verre, les voisins et les bruits de la rues d'où arrivent les insultes et les bruits de lutte..
La petite fille est perdue elle est comme clostrophobe tout les jours dans cet appartement de 20 m2 qu'elle partage avec toute sa famille.
Alors, comme souvent elle sort de chez elle en cachette, monte 3 étages et toque chez les voisins.. Elle vient chercher de la paix dans les bras d'une femme enceinte qui a toujours pris soin d'elle quand ses parents oubliaient son existence. Elle l'ammenait dans une petite pièce loin de son mari qui ressemblais bien trop à son papa et elle lui racontait des histoires.
Mais ce jour là... Personne ne vient lui ouvrir.. Elle toqua à nouveau un peu plus fort, toujours pas de réponse. La petite fille entrouvrit légèrement la porte et regarda par l'interstice.
Elle se retrouve alors face à une scène qui triste qu'elle n'est même plus inabituelle dans son quartier: une dispute. Violente.Emilie, la voisine, d'habitude si calme, brûlait de colère,, sa voix était roque comme si elle avait crier des heures. Ses mains étaient blanches à force de serrer les poins, elle faisait tellement peur ! Et face à elle, son mari. Son mari, debout devant le canapé, une bouteille à la main, regardait sa femme les yeux révulsés. Sa tête était rouge de colère, on aurait dit que la bouteille allait se briser sous ses doigts.
La petite fille était effrayé, elle voulait fermer les yeux et se réveiller mais elle savait que ça ne fonctionnerai pas. Elle était terrifié et le pire était qu'elle avait l'impression d'être chez elle. Elle aurais aimer tourner le dos, s'enfuir, pleurer et oublier. Mais ses jambes ne voulais aps coopérer avec son cerveau. Alors elle resta sur le seuil, parralisé par la peur et fixa la scène, perdue.
Sous ses yeux, la scène atroce continuait de se dérouler au ralenti, les brides de mots atteignait son esprit. La dema criait, parlant d'enfants, de bébés, d'alcool, de quartiers. Le ton montait, montait à en faite trembler les murs de papiers. Le petite fille s'effondra et se mis à pleurer. Le mari chancelai et répondait du même ton dans même prendre le temps de respirer. Et, tout à coup, le mari chancela sous l'effet de l'alcool, se rapprocha de sa femme et à se moment la, un coup partit.
La dame se retrouva avec une grande marque rouge sur la joue, stupéfaite elle recula, regarda son mari avec peur puis tristesse puis dégoût. Toute ses émotions pouvaient se lire sur son visage. En face d'elle, son mari referma la main et fixa sa femme d'un air perdu. Il ouvri la bouche comme pour parler mais aucun son n'en sorti.
Alors, au ralenti et sans quitter l'homme des yeux, Émilie se pencha, attrapa la valise qui gisait à ses pieds, et se releva. Elle regarda fixement l'homme et dit d'un ton presque plus tramblant:
"plus jamais. ".Elle recula de quelque pas et se dirigea vers la porte. À ce moment là, elle se retourna et regarda une dernière fois l'homme qui lui faisait face comme si son mari était devenu un inconnu, elle tourna les talons, et s'en alla.
Elle passa dans le haul d'entrée puis devant la porte. Elle passa devant la petite fille sans même la voir, descendit l'escalier, on entendit la porte claquer et puis plus rien. Plus rien du tout
Le silence.
L'homme hurla et s'assis au milieu de la pièce et ce fut fini, comme ça, en l'espace de quelques minutes, elle était partie, definivement, personne ne l'a revis plus jamais.L'homme disparu à son tour dans la nuit. Jamais de nouvelles. Était t'il mort ? N'oyait t'il son chagrin dans l'alcool ? Personne ne le sus jamais. L'histoire fut vite oublier et leur appartement replacé. Ce genre d'histoire était trop fréquente pour que quelqu'un se pose de questions. Dans le quartier des Hormes, on entendit plus jamais parler d'Emily.
Mais pourtant une personne n'oubliera jamais cette histoire car ce jour là, le couple n'était pas seule, une silhouette les avait vu, cette petite fille s'appelait Judith.
Et ce jour là, après que la dame fut partie, Judith rescendit chez elle dans le noir, la peur et ayant perdu sa dernière trace d'humanité et de tendresse.
VOUS LISEZ
Le Jeu
PertualanganNous, on est trois, on est trois depuis des années, en faite depuis qu'on est petit comme des koalas 🐨. On se connaît depuis tout ce temps et pendant toute ses années une chose n'a jamais disparue.. Le jeu. Le jeu dont personne ne connaît l'exist...