C'était un samedi de mai, j'étais très peu à l'aise dans ce pantalon de costume et cette chemise délavée qui collait à ma peau. Je portais mon fidèle sac Eastpak qui contenait une pack de Desperados et un coffret Lush, une valeur sur en terme de cadeau d'anniversaire. J'étais dans le bus, mon morceau préféré de twenty one pilots dans les oreilles. Je réfléchissais, dans quelle genre de soirée vais-je atterir ? Vais-je encore finir la gueule dans les toilettes ? Ou alors vais-je savoir contrôlé mes pulsions d'alcolique ?
Je souriais rien qu'à l'idée de sentir de goulot d'une bouteille de vodka contre mes lèvres et de sentir l'alcool me brûlée la gorge quand je dû descendre du bus. Le soleil tapait sur ma nuque et le vent caressait mon visage. Je mis une bonne dizaine de minute à trouver la bonne maison, mon sens de l'orientation me fera toujours défaut à ce que je vois. Je toquais à ce qui me semblait être la bonne porte, bingo ! C'est Eva, l'hôte de la soirée qui ouvrit la porte. Il était 19h07. Je rentre dans cette maison qui sentais déjà à plein nez un mélange d'alcool, de tabac, de beuh et de lycéens en chaleur. Je déposit mon pack de bière et le cadeau sur la table. Le voir au milieu d'autres cadeaux me rappela qu'il fallait absolument que j'apprenne à manier l'art de l'emballage.
Je jetis un coup d'oeil furtif autours de moi, je n'avais pas l'air de connaître grand monde, pour ne pas dire personne. Je vis alors une silhouette qui m'étais familière sur la terrasse une clope à la main et une bière dans l'autre. Il n'y en avait qu'une pour faire ça la soirée à peine commencée : ma meilleure amie. Je m'approchais, lui fit la bise et me décapsulat une bière ( par pure solidarité évidemment ) et m'assis avec elle.
- " On fait soft ou pas ce soir ? " me demanda-t-elle directement.
- " Mmmh, tout dépendra du tournant que prendra la soirée. " lui répondis-je me persuadant moi même que je pouvais être résonnable.
En réalité on savait tout les deux comment ça allait finir, avec une sacrée gueule de bois. J'avais oublié d'être prévoyant, j'ai laisser mes dolipranes chez moi.Il était 23h30 et on était passer au chose sérieuse depuis bien 1h. Les bouteilles d'alcools étaient de sorties, j'avais arrêter de compter mon nombre de verre à partir du quatrième. L'alcool me rends sociable et drôle, enfin tout le contraire de mon moi sobre ce qui est bien pratique quand tu est dans une maison où les trois quart des personnes sont de parfaits inconnus. J'avais déjà fait connaissance avec pas mal de personne, mais la seule chose que ma bouche avait touché était quand même une bouteille de whisky et bientôt la cuvette de chiottes. Je me repris une Desperados, probablement ma neuvième de la soirée et me dirigea vers la terrasse où se trouvait ma meilleure amie pour me rouler un joint.
Je la rejoignit, j'étais tellement obnubilé par mon envie de beuh que je mis bien deux minutes à me rendre compte qu'elle était accompagnée. C'était un brun, d'environ 1m85 qui portait une veste de motard. Il était beau bien que ma vision était trouble. Il avait une voix rauque, mais pas le timbre de voix qui fumait. C'était bien dommage, j'avais déjà envie de partager mon joint avec lui. Je n'entendais plus rien autours de moi hormis son rire, je n'arrivais même plus à savoir si c'était la drogue qui me faisait cet effet ou non. Il avait l'air trop concentré par sa discussion pour se rendre compte de ma présence. Peu perspicace et observateur, il devait être lion. Au fur et à mesure j'arrivais à échanger quelques mots avec lui mais la pénombre m'empêchais de capter son regard. Je réussis pourtant à trinquer avec lui, c'était d'ailleurs très probablement ma Desperados de trop. Bon ça c'était avant que je roule une pelle dèmantielle aux toilettes du premier étage.
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dangereux regards
FanfictionDeux jeunes lycéens se rencontrent autours d'une bière, c'est alors qu'un regard et quelques mots marquèrent un tournant dans leur histoire respectives.