23. Black and white

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Black and white, Rudy Mancuso

PDV Florence

Je suis en pleine crise de panique et Emerik s'en est rendu compte. Vu la manière dont il m'a pris dans ses bras pour essayer de me calmer je crois qu'il comprenais assez bien que je n'étais pas dans mon assiette. J'écoutais la conversation des garçons pour essayer de ma changer les idées et de mettre fin à cette maudite crise de panique.

Quand le sujet arrive à moi, je me sens un peu mal. Je n'aime pas me retrouver en plein milieu du sujet de conversation.

Heureusement pour moi, mes battements de coeurs se font de plus en plus réguliers et mes sueurs se calment un peu. Je décide d'ouvrir mes yeux que j'avais fermer quelques minutes au paravant parce que ma vue devenait trop floue. Je me rend compte que ma vue s'est clairement améliorée et que je vois presque en HD. Comme mon état redevient stable je me décolle d'Emerik qui me tient toujours fermement contre lui.

Les deux garçons tournent la tête vers moi et me questionnent du regard.

- Ça va mieux? Me demande Emerik soucieux de mon état.

-Ouais.

-C'est quoi les raisons de ta crise cette fois? Me demande le blond.

- J'ai repensé à mon agression et à Loïc...

Les muscles d'Emerik se tendent quand je prononce son nom. Il prend une grande respiration pour essayer de se contrôler. Ses muscles se détendent et il revient pareil comme avant.

-Tu t'es déjà fait agressé avant aujourd'hui? Me demande Simon.

Sa question me met un peu mal alaise mais je pense qu'il mérite que je réponde à sa question.

Je me met à regarder partout autour de moi pour ne pas avoir à le regarder dans les yeux pendant que je lui réponds.

- Oui, et en plus, le... le garçon qui a essayé de me violer aujourd'hui, faisait parti de ceux qui m'ont agressé la première fois.

Pendant mon récit, je me met à détaillé ma table de chevet des yeux. J'y vois une seringue, ce qui me fait penser que je ne me suis pas piquée ce soir.

Je me lève précipitamment pour prendre la seringue et la défaire de son emballage. J'ouvre le pot qui contient le médicament sous forme liquide et insère 5mL dans ma seringue. Je prends une lingette désinfectante et me l'applique sur l'épaule. Je me pique le bras et injecte le médicament dans mon épaule. Je retire l'aiguille de ma chaire et vais la porter dans un bac dû à cet effet.

Je prends mon téléphone en main et me rend sur l'application « Horloge ».

-Je pense que je vais me mettre des alarmes parce qu'un moment donné je vais oublié de me piquer et ça me sera fatal. Dis-je en riant.

Emerik me regarde avec un sourire en coin dû à ma blague de mauvais goût tandis que Simon me regarde avec des points d'interrogation dans les yeux. Je sais déjà la question qu'il veut me poser et je n'attends pas qu'il me la pose pour y répondre.

-Je dois me piquer matin,midi,soir pour éviter des toux de sang qui bloque mes voies respiratoires et qui m'empêche de respirer et, donc, de survivre.

Il me regarde avec un mélange de tristesse et de compréhension.

Je me penche et prend, dans le seau qui est toujours au sol, la débarbouillette qui est devenu froide avec le temps.

Emerik ayant compris ce que je voulais faire se repositionne face à moi pour que je puisse le soigner. Je prend soin de ne pas peser fort sur sa blessure au dessus du sourcil. Mais même si je ne fais qu'effleurer sa peau, il tressaute à chaque fois que le tissu entre en contact avec sa peau.

-Je suis désolée, dis moi le si je te fais mal.

-Ok.

Je continue d'essayer le sang sécher sur sa peau.

-Simon, tu peux me raconter ta version des faits?

-Oui, bien sûr. Et bien, j'étais dans la cafétéria entrain de manger quand je t'ai entendu crier à quelqu'un d'arrêter. Et tu criais comme si ta vie en dépendait donc je me suis décidé d'aller voir. Quand je suis arrivé, Emerik était sur le point de tuer l'autre gars alors je les ai séparé et le reste tu le connais.

-Ouais effectivement, merci de me l'avoir raconté.

-Il y a pas de quoi.

Je fini de nettoyer la blessure du gars qui se tient devant moi et me dirige, avec mon seau, à la salle de bain pour nettoyer la débarbouillette qui est maintenant pleine de sang. Je vide le contenu du contenant dans le lavabo. J'ouvre le robinet et de l'eau chaude se met à couler. Je met un peu de savon sur le bout de tissu tâché, le frotte pour faire partir le plus de sang possible et le passe sous l'eau. J'entends la conversation des garçons au loin.

-Alors, la personne que tu es venu voir qu'est ce qu'elle a eu comme accident?

-En fait c'est pas vraiment un accident, mais elle a eu un appendicite, ou quelque chose dans le genre.

-Et c'est quelqu'un de ta famille ou une amie à toi?

-Oh, en fait c'est la fille de mon cousin, mais je considère plus mon cousin comme mon meilleur ami que comme mon cousin.

-Oh, ça c'est le fun, parce que ça veut dire que dans les partys de familles tu es avec ton « cousin/meilleur ami »!

-Ouais, nos partys de familles sont fou!

Je fini de nettoyer le bout de tissu et retourne dans ma chambre où les garçons sont encore entrain de parler.

Je m'assois sur mon lit et regarde l'heure sur mon cadran. Il est 9:30 passé et je suis fatigué que le diable!

Simon se lève et se dirige vers la porte. Avant de quitter il nous dit:

- Ça été le fun de vous rencontrer, même si c'était pas dans les meilleurs conditions! Je vais sûrement venir vous voir dans les prochains jours, parce que je suis supposé revenir à l'hôpital. Donc, à plus. Dit-il en nous saluant de la main.

-Bye, nous lui répondons en même temps. Quand il ferme la porte, je me lève pour aller fermer la lumière. Dès que je touche à l'interrupteur, ma chambre se retrouve plongée dans le noir. Je retourne sur mon lit et allume la lumière de ma table de chevet. Je me couche sur mes draps juste pour relaxer un peu.

-Longue journée. Dis-je en soupirant.

-Ouais, me répond Emerik en s'étendant à côté de moi.

Je suis tellement fatiguée que mes yeux se ferment tout seul et que je commence à m'endormir malgré moi.

La seul chose que je me rappelle c'est qu'Emerik m'ait fait un bec sur la joue avant de me chuchoter à l'oreille un « bonne nuit ».

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Donc, je voulais juste vous remercier pour le 300 vues! C'est fou! Je voulais vous remercier du fond du coeur à tout ceux qui continue de lire l'histoire à chaque nouveau chapitres! Merci beaucoup! 💚 Et hésitez pas à me vous aimez moins de mon histoire pour que je puisse m'améliorer!

P.S. Pour tout les québécois, j'espère que vous appréciez le demi pied de neige et je vous souhaite plein d'autres tempêtes de neige et plein de congés de tempête!

Heureuse malgré tout (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant