La culture du cliché

L'élu de la prophétie

Un cliché moult courant dans le monde de la fantaisie (du moins, si la magie traîne dans un coin).

C'est connu, un pecnot qui vit de manière misérable ou tranquille (comme Harry Potter ou Frodon Sacquet) se fait un jour aborder par une personne, souvent un vieux sage barbu qui lui dit qu'il est un sorcier ou qu'il possède un bijou capable de ramener les armées du seigneur des ténèbres au pan de sa porte. Il rencontrera des compagnons qui deviendrons ses amis, aura des ennemis, un méchant à vaincre, etc, vous voyez le tableau. Le personnage en question qui est abordé par ce vieux barbu aura forcément une importance capitale dans l'histoire (Harry est le seul qui peut vaincre Voldemort, Frodon doit porter l'Anneau Unique au Mont Destin pour anéantir Sauron...), il porte le poids du monde sur ses pauvres épaules.

Si ce cliché n'est pas dérangeant dans Harry Potter et Le Seigneur des Anneaux, c'est que leur auteur respectif avait une manière de raconter qui transportait le lecteur vers un point de vue intéressant, une écriture riche qui nous fait rêver et imaginer un monde aussi étranger que l'Amérique lorsque les Européens y ont posé le peton pour la première fois. Car vous vous doutez bien, J.K Rowling n'a pas inventé le concept de sorcier et J.R.R Tolkien celui des elfes, des orcs et des autres créatures du bestiaire fantastique que possède ses histoires.

Mais tout le monde n'est pas J.K Rowling ni J.R.R Tolkien et il arrive que le cliché de l'élu devienne ridicule sous la plume d'autres écrivains : l'aventure n'est focalisée que sur ça, l'action est plate, le contexte est pauvre... Il existe des parodies qui se moquent justement de ce cliché comme Lanfeust de Troy et ses suites ou Tara Duncan... C'est pour information un genre littéraire nommé light fantasy ou fantaisie légère mais là encore, ils savent écrire les auteurs.