Plus je part en fumée, plus je me pose de questions
Et plus dans ma tête affluents ces interrogations
Plus s'écrasent les cendres de mes espoirs
Plus je m'épanche de mes déboires
Et plus la fumée devient noire
Et plus s'étouffent les espoirs
L'espérance est morte, gise sous mon regard
Et nul ne me voit, plus aucun train n'entre en gare
Le temps s'allonge et mes poumons se replient
Je me laisse aller a de vielles manies
J'imagine, je vois et je réalise l'impossible
Pour son beau cœur, je ne suis pas éligible
Alors une lumière s'ajoute, la fumée s'épaissit
Réduisant peu a peu mon affreuse vie
L'écran se dissipe et j'aperçois la réalité
Emprise de fausses joies et de cruauté
Si je n'ai la force de me laisser enfin couler
Alors je devrais traverser, faire mine de nager
Car si par malheur ma détresse se voyait
On tenterait alors de me sauver des volutes de fumée
Et dans l'abîme se ferait happer
Dans lequel je ne cesse de descendre
Viens, retournons des cendres aux cendres
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mon recueil ou l'historique de ma depression
ŞiirJe vois des [terminé] un peu partout mais bon moi c'est jamais vraiment fini Plus t'avances, moins c'est maladroit, vas jusqu'au bout