Chapitre 121 : L'extincteur

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Un peu de divertissement pour tuer votre ennui 🤗
Bonne lecture !
Ps : (je poste un deuxième chapitre en même temps 😏)

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30 Juin 2018
Kazan
13H45

-Arrête de te ronger les ongles Antoine ! Je lui dis alors que nous sommes chacun allongé dans notre lit et que nous nous parlons par facetime.

-T'es marrante toi ! J'y arrive pas, me dit-il en enlevant son doigt de la bouche rapidement.

-Détend toi, ça va bien se passer, tentais-je de le rassurer.

-Mais c'est les huitième de finale de la Coupe du monde, une défaite est égale à bonjour Paris et on joue contre le meilleur joueur du monde, tente t'il de se justifier le poing serré.

-Bébé, dis-je aussi calmement que possible, ne pense pas à la défaite, juste à la victoire. Il fait un petit sourire. Et puis tu l'as dit toi-même, vous jouez contre le joueur le plus fort du monde, sauf qu'un joueur dans une équipe de 11 personnes, il ne peut rien faire tout seul. Vous vous êtes une vraie équipe soudée. Vous êtes un bloc et rien ne passera. Et puis si ça passe, vous arriverez à remonter, ça ne fait aucun doute, lui dis-je calmement.

-J'espère que tu as raison, me dit-il en remettant son doigt à la bouche.

-Antoine ! Le réprimandais-je une nouvelle fois.

-Désolé, me dit-il avec une voix d'enfant de 10 ans.

-Je veux pas te retrouver ce soir les doigts en sang, lui dis-je en rigolant.

Oui, parce que ce soir, quelque soit l'issu du match, on l'espère positif, toutes les familles des joueurs sont invitées à l'hôtel des bleus pour un repas commun. Ça risque d'être un gros bordel vu les phénomènes qu'il y a mais on va bien s'amuser ! Enfin je l'espère ! Et aussi j'ai surtout hâte de revoir mon homme.

-Tu me manques, me dit-il d'un coup après quelques seconde de flottement en ayant fait disparaitre son sourire. Ces trois simples mots me sont dit droit dans les yeux, ce qui ne fait qu'accentuer ce manque présent également de mon côté.

-Toi aussi, je lui réponds sincèrement.

-On va tout faire pour gagner bébé, je te promets, rajoute t'il. J'ai pas envie de rentrer à la maison demain, c'est hors de question, me dit-il après s'être repris.

-Je sais que tu en es capable Antoine. T'es le meilleur, et ton rêve est à portée de main. Vous êtes les meilleurs malgré le fait que l'Argentine semble favorite, je lui répète une nouvelle fois.

On continue notre discussion quelques minutes puis il est temps de nous dire au revoir.

-Fait moi signe quand je rentre sur le terrain à l'échauffement, me demande Antoine.

-T'inquiète, comme d'hab ! je lui confirme.

-Après le match, je monterai dans les tribunes pour dire bonjour à tout le monde, m'informe t'il une dernière fois.

-Je serais là, le rassurais-je. Je t'aime, à ce soir.

-Moi aussi, à toute, me dit-il avant de raccrocher.

18H00

Le match vient d'être lancé. Décalage horaire oblige, en France il est 16h alors qu'ici, le match se joue en tout début de soirée. Là le stade est bondé, plus aucune place n'est libre. Les familles sont installées dans les mêmes tribunes que lorsqu'on a joué contre l'Australie dans ce même stade et je suis assise entre Giulia et Théo. On change pas une équipe qui gagne !

Dans son regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant