Etape 4 : Apprivoises - moi

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C'était vraiment plaisant d'observer tous ces hommes agir en communion avec la nature. Ça lui changé de sa ville où la pollution régnait. Les deux journalistes étaient partis très tôt le matin pour aller travailler avec les Compagnons, c'est comme ça que ce petit groupe de bûcheron se surnommé. Il n'y avait que des hommes pour ainsi dire, à part une femme : Marianne, sœur de Robin, qui s'occupait de garnir leur ventre et de les soigner en cas de blessure.

Robin lui avait expliqué que pour chaque arbre coupé, il en plantait un autre qui serait assez grand dans les sept années à venir. Ce qui était assez impressionnant, c'est qu'ils utilisaient des outils non motorisés. Tout à la hache. Un autre des compagnons, Petit Jean, avec qui Emma et August avaient bien rit, leur avait raconté qu'ils avaient des tronçonneuses et qu'ils les utilisaient parfois. Mais pour l'ensemble des Compagnons, ils trouvaient cela bien plus drôle de taper sur un arbre à coups de hache : « Ça fait les muscles. Et qui dit muscles, dit femmes ». Ceci fut la raison humoristique, l'autre étant que cela évitait de faire fuir tous les animaux des alentours et que donc, s'ils avaient besoin de chasser, ils n'avaient pas fait fuir le bétail à des kilomètres à la ronde.

L'ambiance, encore une fois, était bonne enfant, chaleureuse. On aurait cru une immense famille unie qui s'amusait plus qu'elle ne travaillait tout en chantant des chants des alentours. Le tout et toujours dans un immense respect pour la nature environnante.

Une ambiance qui pourrait se retrouver ailleurs, malgré quelques difficultés.

*** 

-Hey ! Margot, qu'est – ce que tu fais ? Hurla sa tante en sortant de chez elle tout en enfilant un long gilet en laine blanc avec des signes aztèques bleu.

-Salut, tata. Je voulais montrer à Henry où et comment vivait tes chiens. Expliqua la petite rousse.

-Ce n'est pas un jeu, je te l'ai déjà dit Margot. Gronda la brune. Et toi, tu ne devrais pas être avec tes parents ?

-Ma mère est partie avec les bûcherons ce matin pour en apprendre plus et il était trop tôt pour que je vienne. Dit – il en haussant les épaules. Et August n'est pas mon père.

-Ah ... et bien ne les fatigue pas trop, ils n'ont pas encore totalement récupéré et j'aimerais repartir assez vite.

-Quoi ? Tu repars déjà ? Mais tu reviens à peine, souffla Margot.

-Bienvenue dans le monde du travail, sourit Regina.

-Dites madame, pourquoi vous les laissaient dehors ? Ils doivent mourir de froid. Questionna le petit garçon en fronçant ses sourcils.

-T'as l'impression qu'ils sont en train de mourir. Répliqua sèchement la brune avant de se prendre un gros coup de coudes de la part de sa nièce, la faisant lourdement souffler. Bordel, voilà que maintenant je me fais même engueuler par ma nièce, pensa – t – elle en levant les yeux au ciel avant de reprendreIls ne ressentent pas le froid comme toi et moi. La paille partout et le cabanon là - bas permettent aux chiens de se tenir chaud si vraiment ils ont trop froid, mais s'ils n'y vont pas c'est qu'ils n'ont pas froid par définition.

-Comment ça se fait ? Le chien du maire Hopper est tout habillé pour pas avoir froid. Remarqua – t – il.

-Bon, viens. Dit – elle en ouvrant la barrière pour entrer dans l'enclos. Henry et Margot la suivirent et tous les chiens se mirent à leur sauter dessus, faisant peur au petit garçon qui agrippa la main de l'aînée sans s'en rendre compte. La brune se figea un instant puis accepta de refermer sa main autour de la plus petite. N'ait pas peur, ils ne te feront rien. Tschasta. Appela – t – elle, ce à quoi un chien au pelage noir couru rapidement pour lui sauter dessus et lui lécher le visage. Bien, toi ou Pongo n'êtes pas fait pour vivre dans le froid. Notre corps à nous est de 37°, j'imagine que tu le sais ça. Henry affirma par un hochement de tête, très attentif. Ce qui se refroidit le plus vite chez nous ce sont nos extrémités, c'est – à – dire mains et pieds parce que nous avons de petits vaisseaux sanguins, qui, lorsqu'il fait trop froid se coupent pour irriguer ailleurs, comme ton cœur ou ton cerveau. C'est ce qui provoque les engelures.

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