CHAPITRE 1

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JEUDI 15 DECEMBRE 2017 18 :47 / PDV (point de vue) DE MADISON

C'etait une journee sombre et pluvieuse. J'etais la , les poings serres, le coeur sur le point d'eclater en milles morceaux , debout sur mes jambes tremblantes.J'observais la famille endeuillée de ma meilleure amie. Mr Wilkinson semblait avoir pris 30 ans et la mere d'Emma paraissait plus petite malgres ses talons hauts. Beaucoup de monde etaient venus pour dire adieu a ma BFF*. Puis avant de refermer le cercueil, je lui jetta un dernier regard. Je sentait les larmes et la colère monter en moi. Toi qui etait si belle, rayonnante...je ne pu m'empecher de penser a ce connard de Will Miller.C'est à cause de lui que tu t'es suicidée ! Je ne pouvais rester d'avantage, je n'arrivais plus a respirer, je parti subitement en courant du cimetière.Mon père qui etait present me suivit de pres,je l'entendais hurler mon prénom derrière moi :
« Madison ! Madison attend ! » Je m'eloignais de plus en plus, je slalomais entre les arbres jusqu'à ce que je n'entende plus un bruit. Le silence m'apaisa, je m'arreta et repris mon souffle doucement devant une petite maison abandonnée ou la toiture tenait à peine. Je m'y refugia et m'écroula sur le parquet poussiéreux en sanglot. Un grondement me surpris. Ce bruit m'etait familier. C'etait les trains qui roulaient sur les voies ferrées. Je me rappelle de ce moment ou le père d'Emma m'a annoncer sa mort. La police l'avait retrouvé sous l'un des trains. Pour les enquêteurs, il était évident que c'était un suicide.
C'est alors que mon téléphone sonna. Je fouilla dans mes poches et mit la main dessus. Un frisson me parcouru le corps quand je vis s'afficher sur l'écran :

'' APPEL D'EMMA ''
'' APPEL D'EMMA ''
'' APPEL D'EMMA ''

J'hésita, puis je décrocha. Au bout du fil, je n'entendi qu'un léger souffle. Je pris une profonde inspiration et dit :
« Allo ?... »
Soudain, j'entendis mon père m'appeler :
« Madison !? »
Je raccroche.
« Je suis la, papa!
-Dieu merci ! s'exclama-t-il.
Il s'assoit près de moi.
-Ecoute, je sais que ce n'est pas facile mais...
-Papa, je suis si triste, c'est si dure...
Je posa ma tete sur son epaule et nous restons la, un long moment, tous les deux dans le silence.
Nous rentrames tard a la maison sans un mot. Maman nous attendait sur le peron. Je ne pu m'empecher de courir dans ses bras en pleurant.

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