Point de vue interne d'Anne Shirley Cuthbert
Cela fait une dizaine de jours que je ne suis pas allé à l'école et je ne compte pas y retourner après ce que j'ai vécu là-bas. Actuellement je suis montée sur le toit du poulailler, et je tourne sur moi-même, tout en me parlant cela me détend.
« Cordélia, il n'y en a pas des comme toi. N'ai pas honte, y a pas de quoi. Même si on te trouve étrange parfois. »
Plus tard, je suis descendu du toit. Je suis assis sur le porche des Pignons vert à tenir une coccinelle dans la main.
« Bonjour Mademoiselle. Salut-je.
-Tu planteras un couteau dans la tarte pour vérifier qu'elle cuite ! Me conseille Marilla.
-Je le ferais. Répondis-je.
-Surveille l'horloge attentivement pour ne pas qu'elle brûle ! Me recommande-t-elle.
-Je le ferais. Promis-je concentrer sur la coccinelle.
-Je ne voudrais pas que tu transforme le pignon vert en un tas de cendre. Craint ma mère adoptive.
-Je le ferais.
-Pardon. Réagit Marilla.
-Je veux dire que je ne le referais pas, cela n'arrivera pas. Soyez tranquille, je m'en charge. Rassure-je. Coccinelle va-t'en, vole vite faire ton beau voyage. Ta maison soit tranquille avec tous tes enfants.
-Anne ! M'appelle-t-elle. »
Cela me sort de ma rêverie et je regarde Marilla pour lui répondre alors que je ne l'avais même pas vu partir.
« J'y vais tout de suite ! Répondis-je. »
Je vois Marilla hésitais à partir mais elle s'en va quand même me faisant confiance. Je me reconcentre sur la coccinelle.
« Tout sauf un, le plus malin. Caché dans une vieille bouteille de vin. Chantonne-je. »
Je souffle sur la coccinelle puis je me lève et rentre dans la maison afin de surveiller la tarte. En attendant qu'elle soit cuite, je monte sur le banc en tenant un plat et utilisant mon imagination pour raconter une histoire.
« La longueur de cette robe est parfaite Griselda.
Je pose finalement le plat sur la table et je continue de parler.
« Elle fera très belle effet au bal. Tu pourrais peut-être rajouter un bouton pour que je puisse y accroché ta traine. J'apprécie énormément toutes tes petites attentions Griselda. Je trouve qu'il est primordiale de complimenté ceux qui le mérite. Ça doit être supportable de rendre service à d'autre personne qui vous néglige ou vous traite avec mépris. Et je m'imagine qu'on doit se sentir insignifiant ou malheureux, et que l'on doit parfois perdre confiance en soi. Ce trouble fini-t-il par disparaitre. Sert le thé dans la bibliothèque. Aujourd'hui, je vais monter l'échelle et m'emparer du livre le plus solitaire sur la plus haute étagère.
-Oh Seigneur, Anne ! M'appelle Marilla qui vient de rentrer.
-Marilla. La tarte au pomme ! Me rappelle-je tout d'un coup.
-Non tu en as assez fait ! Me gronde-t-elle.
-Je suis désolé, je l'ai oubliée ! M'excuse-je.
-Ça je m'en rencontre ! Ne reste pas planté là comme une idiote ! Va ouvrir la porte ! M'ordonne ma tutrice. »
Je m'exécute les ordres de Marilla, j'enlève donc mon tablier ; ouvre la porte et le secoue.
« Va chercher le seau dans lequel je prépare la bouillie des cochons. Mais je crains que cela ne soit pas mangeable même pour eux.
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Mon véritable amour
RomanceRésumer Je m'appelle Anne Shirley Cuthbert, je suis actuellement à Queens pour mes études. Actuellement je suis heureuse car Gilbert et moi sommes enfin ensemble, mais pour le moment on s'écrit des lettres car il fait ses études de médecin à l'univ...