𝘤.𝟣𝟤 : 𝘣𝘺 𝘮𝘺 𝘧𝘢𝘶𝘭𝘵

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Salle d'entraînement de BigHit Entertainment, 2

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Salle d'entraînement de BigHit Entertainment, 2.42 a.m :

Yeonjun était allongé sur le parquet de la salle, seul et sans musique. Les larmes dévalaient son doux visage, une course infinie. Son sweat était trempé de larmes, ses yeux rougis et gonflés. Pour qui pleurait-il ? Sa sœur.
Elle lui manquait terriblement, le fait de se dire qu'il avait passé plus de temps sans elle qu'à ses côtés le rendait fou.
Sa respiration était erratique, et ses pensées se bousculaient dans son esprit.
Il se releva d'un bond, regardant le miroir qui lui faisait face. Le reflet qu'il y voyait, était celui d'un enfant qu'on avait brisé, dont on avait retiré sa raison de vivre.
C'était un tourbillon d'émotions, de la rage, de la tristesse, de la colère et du désespoir. Ses ongles s'enfonçaient dans la peau de sa main, encore et encore.
Ce soir sa peine était au summum, rien ne semblait pouvoir l'apaiser.

Pourtant Jiyong, mis au courant grâce à Soobin, arriva dans la salle. Il vit le plus jeune dans un piteux état, il s'approcha de lui et l'emporta dans une étreinte.
Le plus jeune semblait réticent, habituellement il l'aurait acceptée, mais là non.
« Tu sais bien que tu n'y es pour rien Yeonjun.
- C'EST DE MA FAUTE ET TU LE SAIS. s'emporta le bleuté. ELLE- ELLE M'A PROTÉGÉ, ELLE S'EST FAIT BATTRE À MA PLACE. ELLE A VU NOTRE MÈRE MOURIR. Elle est morte à ma place chuchota-t'il. »
Suite à ces paroles, le bleuté se débâtit de toutes ses forces, il voulait partir.
Mais Jiyong restait le plus fort des deux, il eut beau bouger dans tous les sens, ça n'eut aucun effet.
Ils tombèrent à terre, et restèrent ainsi un temps indéfini.

Ce soir-là, la peine du jeune garçon avait été plus forte. Beaucoup ne savait pas, ne savait rien du tout. Rien de cette histoire, rien de Maehyung, au final rien de Yeonjun.
Seul Jiyong et le père de Yeonjun savaient, parce que c'était les seuls à connaître Maehyung.
Haneul quant à elle, était trop loin pour pouvoir leur venir en aide, ou les soutenir. Elle n'avait pas oublié ces personnes qu'elle considérait comme sa famille, et elle attendait impatiemment le moment où elle pourrait revenir.
De tous ceux connaissant le drame, elle était la seule à croire de toute son âme, que sa sœur de cœur était encore vivante, quelque part.

Elle gardait espoir, l'espoir que Yeonjun avait perdu et que Jiyong croyait dérisoire, quant au père, il la préférait morte qu'en vie, après tout ça arrangeait bien son affaire.
La relation entre le père et le fils se résumait assez facilement, il y avait deux situations :
Celle en public, où le père était poli et bienveillant, et parlait de sa défunte femme. D'à quel point elle lui manquait. Sans jamais évoquée sa fille, inconnue de tous ou presque.
Et celle en privé, où il était dur, agressif, froid et distant. Il parlait aussi de sa femme, en l'insultant en rigolant. Mais aussi en pleurant sincèrement. Sa fille par contre n'avait visiblement jamais existée.
Il y avait bien une troisième situation, une ceinture, une bouteille de verre, un taux déraisonnable d'alcool dans le sang et de la rage.

Fuir et toujours fuir, éviter les coups.
Garder espoir, rester optimiste.
Croire en sa bonne étoile, avoir confiance en les autres.
S'ouvrir au monde, grandir dans la lumière. Continuer de vivre et faire son deuil.
Accepter l'inacceptable.
Agir comme si de rien n'était.
Cacher les blessures, mentales et physiques. Faire face à ses démons.
Continuer de vivre,
continuer de vivre,
continuer de vivre...
Sans elle, sans son espoir, sans son étoile, sans sa lumière, sans plus aucune envie.
Il restait par habitude, parce qu'il arrivait à ranger sa peine dans une minuscule boîte, au fin fond de son cœur.
Mais comme un monstre, sa peine grandissait et prenait trop de place, beaucoup trop de place.

« Haneul, j'ai besoin de toi, s'il te plaît viens au plus vite. Il est en train de se détruire. Je n'y arrive plus. Tu es mon dernier espoir, et il en a besoin. Il a besoin d'espoir. Même si c'est se leurrer, donne lui de l'espoir. Même si moi je n'y crois pas, faisons le y croire. Il le faut, il faut qu'il la croit en vie. Pour que lui reste vivant. »

Un, deux, trois et une infinité de mensonges. À la fin, ils s'y perdront tous. Mais après tout l'espoir fait vivre, non ?

À suivre...

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Je suis vraiment fière de ce chapitre, il ne me reste plus que celui là et le prochain d'avance 👉🏼👈🏼

Désolée pour l'absence, je vous fais une double update pour la peine :)

J'espère que votre confinement se passe bien, vous allez bien ?

Personnellement comme j'ai une légère phobie sociale je préfère largement être chez moi, j'ai juste peur pour mon bac mdr 😭

Marie 🥰

𝙩𝙝𝙖𝙡𝙖𝙨𝙨𝙤𝙥𝙝𝙤𝙗𝙞𝙖 : 𝘯-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant