Les Aventures de Zebi (et autres histoires de zizi)

Aventure n°1: Zebi fait des siennes

Ethan se sentait observé. Il ne comprit pas pourquoi, toutes les filles tournaient la tête, essayaient de fuir. Ethan remarqua soudain que son pantalon avait pris trois fois plus d'espace que d'habitude. Il prit peur, chercha les toilettes les plus proches, il en trouva, s'enferma. Il ouvrit sa braguette et s'adressa à Zebi :

« Pourquoi maintenant ? »

Zebi lui répondit d'une giclée dans la gueule. Ethan compris soudain qu'il était plein à craquer de ce qu'il appelait sa « potion magique ». Ethan essaya de parlementer avec Zebi, mais rien ne fonctionnait, il avait beau user de rimes et de métaphores, Zebi ne voulais rien entendre.

Zebi grandissait toujours, ne pouvant plus s'arrêter, Ethan a donc décidé de rester ici, dans des toilettes publiques en attendant que Zebi « s'éteigne » comme il disait.

Le temps passait, les minutes s'écoulaient, et Zebi ne se calmait toujours pas. Excédé, Ethan fini par en venir aux mains :

« Si c'est ça que tu veux, tu va l'avoir petit chenapan ! »

Mais Zebi n'en était que plus énervé, il frétillait en tous sens. C'est au moment où Ethan l'agrippa fermement pour tenter de le calmer qu'une personne ouvrit la porte des toilettes ! Ce n'était autre que son meilleur pote. La première réaction qu'eût son ami fût la stupéfaction de voir un si grand serpent jaillir. Il dit en refermant la porte :

« Mec, tout le monde t'attend, on est prêts à partir, il est temps de calmer ton monstre et de sortir. »

Ethan ne pouvait pas sortir des toilettes comme ça, ça se verrait trop. Il décida donc de saisir la vaginette qu'il gardait toujours dans sa poche arrière, au cas où. Elle lui avait été offerte par ses parents à Noël, tellement ces derniers désespéraient de voir leur fils encore puceau à 16 ans. Après un dernier regard vers la porte (qui avait été heureusement bien fermée par son meilleur ami), il inséra délicatement, quoique avec quelques difficultés de part la taille absolument effroyable de Zebi à cet instant, dans l'objet. Il entama alors une suite de va-et-viens, sur le rythme du « Petit Bonhomme en Mousse » (sa chanson préférée) en espérant terminer au plus vite. Mais Zebi en demandant toujours plus, il dû se résoudre à changer de méthode. Il décida de rappeler son meilleur ami pour obtenir un peu d'aide.

« STEEEEEEEVE !!!!! »

La tête de Steve apparu bien rapidement dans l'entrebâillement de la porte :

« Quoi, qu'es-ce qu'il y a encore ? Dépêche-toi, on va vraiment être en retard à cause de toi !

-Steve, je n'en peux plus, aide-moi vraiment, Zebi est intenable aujourd'hui, je n'y arriverais pas seul... »

Steve soupira puis répondit :

« Pfff... Vraiment t'es nul, combien de fois faudra-t-il te répéter que je ne suis pas gay !?

-Juste pour cette fois Steve, s'il te plait, tu es ma dernière chance... » lui souffla Ethan avec un regard suppliant.

Après un dernier soupir de la part de Steve, il céda face aux regards d'Ethan, et s'agenouilla sur le sol humide et sale des toilettes publiques.

« Mais c'est la dernière fois hein ? » s'assura Steve

« Oui, je te le promets » souffla Ethan en lui glissant Zebi entre les lèvres.

Ethan essayait de faire le moins de bruit possible, en même temps, avec des lèvres comme celles de Steve, on ne peut pas faire mieux que ça, il faut pouvoir se retenir. Steve sortit Zebi de sa bouche pour gober une de ses clochettes.

« Steve attention ! Ecarte-toi ! »

Ethan senti Zebi se gonfler quand soudain son jus sortit d'un coup tellement puissant qu'il fit un trou dans la porte.

« C'était la dernière fois, on est bien d'accord ? »dit Steve en s'essuyant la bouche,

« Dernière, promis juré. »

Zebi se recoucha, Ethan le secoua, l'essuya et le remit dans son pantalon. Puis il sortit des toilettes avec Steve comme si de rien n'était.

Seul souci, ils n'avaient pas vu que les filles n'étaient pas loin ! Elles avaient vu ce qu'il s'était passé (du moins le trou dans la porte). S'en apercevant, Steve fit rapidement demi-tour, inscrit « #NOHOMO » de la pointe de son couteau-suisse dans ce qu'il restait de porte, puis couru rejoindre Ethan.

« Allons-y ! » dit-il avec un sourire.

FIN