Part XVIII

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Donner une réponse concrète ou passer autour du sujet. Je bégayais

_ Euh pas encore. Dis-je bredouille. Le regard promenant, elle m'avait pris par surprise. Je voulais essayer de la berner pour accomplir les trois étapes.

_ Tu essaies de jouer avec mes sentiments et ça je le déteste. Tu as besoin d'une éternité pour réfléchir à une si petite proposition? Décide-toi vite ou je risque de décider à ta place. Elle claqua la porte derrière elle et je sursautai au bruit. La journée commença vraiment mal. On dirait bien qu'elle s'est levée du pied gauche.

Je devais faire vite pour ne pas l'alerter et éloigner Christine d'elle avant qu'elle ne fasse une bêtise. Elle était vraiment irritée et ne le cachait pas. Je ne l'avais jamais vu dans cet état auparavant. J'étais coincé dans le désir d'échapper aux conséquences de mes actes. La seule façon d'échapper à la fureur et à la colère de la madame, c'était de lui dire ce qu'elle voulait entendre. Elle était déjà impatiente et je n'avais vraiment plus le temps de mettre en œuvre mon plan. Christine risquait de tout découvrir et je ne voulais pas cela. Même si la quitter ne paraîtrait pas évident, c'était la meilleure façon. Elle souffrirait moins que de découvrir ce que je faisais en son dos.

_ Madame Yvonne, j'ouvris lentement la porte de son bureau et j'entrai.

_ Je m'attends à une bonne nouvelle, si ce n'est pas le cas, tu peux repartir. Affirma-t-elle le visage serré.

_ Je suis venu avec une bonne nouvelle.

Oui certainement bonne que moi-même je n'y arrivais pas à croire. Elle serait vraiment contente et moi alors.

_ Je t'écoute. Elle était impatiente de l'écouter et je le lisais sur son visage.

_ J'ai pensé à votre proposition, depuis notre retour je n'ai pas cessé de réfléchir et je trouve que...

_ Henri tu sais, je n'ai pas le temps arrête de tourner autour du pot et va droit au but. On ne va pas passer toute la journée.

_ D'accord madame, voilà je trouve que je n'ai pas le choix que d'accepter alors voilà, j'accepte de me mettre en couple avec vous mais je veux que ce soit à l'insu de Christine. Je trouverais bien un moyen d'être présent aux deux côtés.

_ Je vois que tu ne comprends pas ce que j'essaie de dire, je te veux pour moi toute seule, je ne veux pas te partager avec qui que ce soit.

_ Mais elle est la mère de mon enfant.

_ Tu aurais pu penser avant d'accepter de jouer au jeu. Sérieusement la méchanceté dont elle fait preuve me faisait paniquer. Je ne la reconnaissais plus.

_ D'accord j'accepte.

_ Tu essaies de me rouler ?

_ Vous êtes une grande dame, si c'était le cas, vous le saurez.

_ Mais j'ai une faveur à vous demander. J'ai besoin de deux semaines pour mettre quelques trucs au point avant de quitter la maison. Je promets que je tiendrai parole.

_ Deux semaines, c'est long mais je vais attendre et surtout n'essaie pas de me rouler.



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