Préambule

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Une douce lumière dorée, encore timide, fait apparition dans la chambre, traversant les rideaux crème transparents, se projetant le long du mur pour arriver sur le visage de Judith, encore endormie. Cette petite sensation de chaleur  caressant sa joue la fit bouger de position, entamant la fameuse étoile, occupant l'espace entière de son lit. Encore plongée dans un sommeil profond et plus qu'agréable, l'alarme ne tarde de chanter ses plus belles mélodies. 

TRING TRING - TRING TRING - TRING TRING. 

D'un coup de main rapide et maîtrisé, Judith éteint son réveil après avoir entendue les premières sonneries. À force d'écouter ces bruits matinales, elle s'est forgée une force majeure, celle d'éteindre son réveil du premier coup, digne d'un professionnel, valant même l'inscription de cet acte dans les records du monde "Guinness Book". Réalisant qu'elle est sur le point de retomber dans un coma éternel, mais surtout par peur de manquer de temps, elle se lève difficilement de son lit pour atteindre sa salle de bain, à seulement 3 mètres de son lit. Comme chaque matin le rituel inévitable s'applique : petite commission, brossage de dent et soin faciale. Et tout cela en 5 minutes top chrono. Elle attrape les premiers vêtements qui lui vient, sur une chaise de bureau où est étalés une quinzaine de hauts et de bas. Habillée d'un haut blanc à col rond basique, avec pour seul détail, un dessin d'hamburger entamé situé au niveau de sa poitrine gauche et d'un jean bleu brut Lévis lui épousant ses cuisses finement dessinées et ses mollets naturellement musclés . Il faut dire que c'est un look plutôt simplet et agréable à porter pour affronter ce premier jour de rentrée à son tout nouveau lycée. 

Elle dévala les escaliers en bois de sa maison, créant des bruits de craquements à chaque marche qu'elle descendait. De quoi réveiller tout le voisinage ! 

Judith : Maman ! Tu es prête ? On doit y aller ! dit-elle, lassée 

Mère : J'arrive, un instant, je ne trouve pas les clefs de la voiture. Où est-ce que ton père les a mises ? Agacée. 

Judith : Found it ! Maintenant go, pas envie d'être en retard pour mon premier jour. 

En se dirigeant vers la porte d'entrée, Judith attrapa un pain de mie tout juste sortir du grille-pain qu'elle déglutit en un rien de temps, comme si sa vie en dépendait. 

En voiture, sur le chemin de l'école, Judith commença à ressentir un stress qui se justifiait par l'apparition d'une boule au ventre de plus en plus intense, l'obligeant à se tordre dans tout les sens, sous le regard enjouée et moqueuse de sa mère. Ses mains commençaient à être humides et moites, signe d'une angoisse face à cette rentrée. Judith n'y aurait jamais pensé un instant qu'elle débuterait sa terminal dans l'antre de la ville de tout les possibles, San Francisco, Californie. 

Judith : Welcome to the USAWhere stories live. Discover now