un Chapitre une Histoire

Ghoster

(Attention ce texte contient des passages qui peuvent heurter la sensibilité des plus sensibles)

Dix-sept heures sonnent, les élèves quittent un à un l'établissement scolaire. Parmi les étudiants, deux adolescents flânent dans les couloirs main dans la main.

- "C'est toujours bon pour ce soir ?", demanda le jeune homme un sourire charmeur sur les lèvres.

- "Et comment ! Je rêve des pizzas de ta mère depuis des jours", lança sa petite amie en lui rendant son sourire.

- "Dommage elle a prévu purée jambon ce soir", taquina-t-il en essayant de cacher son sourire.

- "Attention si je n'ai pas ma pizza je ne viens pas", grogna la jeune femme en lui donnant un petit coup sur l'épaule.

Le jeune homme se mit à rire et prit le visage de la jeune femme entre ses mains pour lui déposer un doux baiser sur ses lèvres.

- "S'il faut que ça je la ferais moi-même ta pizza", murmura-t-il.

Sa mine boudeuse se changea doucement en sourire et elle se blottit dans les bras aimant de son petit ami. Il sourit à son tour et resserra son étreinte avant de poser ses lèvres sur les cheveux roses de sa bien-aimée. Après plusieurs minutes, ils reprirent leur route jusqu'à la demeure du jeune homme.

Une trentaine de minutes plus tard, ils étaient dans la chambre du beau blondinet, allongés sur son lit en train de se câliner. Une femme entra alors dans la chambre avec un plateau rempli de gâteaux et de pâtisseries.

- "Bonjour Lyra, je suis contente que tu sois des nôtres ce soir. Ce n'est pas tous les jours que notre petit Lionounet fête ses dix-huit ans", lança la mère de sa voix fluette.

- "Maman je t'ai déjà dit de pas m'appeler comme ça... surtout pas devant Lyra", se plaignit le jeune homme honteux.

- "Mais c'est mignon", argumenta la mère, pendant que Lyra cachait son visage dans le cou de son petit ami pour ne pas rire.

Elle déposa le plateau sur la table de chevet et quitta la pièce, Lyra put enfin se laisser aller.

- "Oh te moque pas, tu vas voir bientôt c'est toi qu'elle appellera Lyrounette", grogna-t-il vexé.

- "Te vexe pas c'est mignon", dit-elle en l'embrassant. "Mon Lionounet".

Il perdit son expression fâchée et lui rendit son baiser avec douceur. Lorsque vingt heures sonna, les deux adolescents descendirent au salon où un homme d'une cinquantaine d'année lisait son journal devant une imposante cheminée.

- "Ah Lyra, je suis heureux de te voir", lança le père, un sourire doux sur les lèvres.

- "Merci de m'avoir invitée monsieur", remercia-t-elle en s'inclinant poliment.

- "Mais c'est la moindre des choses, cela va faire quatre ans que tu sors avec Lionel, tu fais partie de la famille maintenant et appelle-moi Boris", dit-t-il en se levant.

Lyra et le père s'installèrent autour de la table à manger, tandis que Lionel partit en cuisine aider sa mère.

- "Alors comment tu as trouvé mes mémoires ?", demanda l'homme en posant sa serviette sur ses genoux.

- "Absolument passionnantes, je ne savais pas que vous aviez travaillé sur autant d'affaire monsieur", répondit Lyra des étoiles plein les yeux.

- "Boris pas monsieur. Et oui on en fait des choses en vingt ans de carrière", répliqua-t-il fièrement. "Quel a été ton passage préféré ?".