Lucie est une jeune adolescente de 16 ans elle vie dans une petite ville ou personne la connaît appart ses camarades de classe.Sa vie étais banale comme la tienne jusqu'au jour ou elle le rencontre. Son grand amour.
Et voilà que je me réveille, encore une fois. En sueur dans mon lit, je vois cet homme me dire "je t'aime", et me voilà que je fonds en larmes devant ces paroles. Puis tout à coup, plus rien. Je ne le connais pas, ce mec, mais qui est-ce ?
Bref, il est six heures du matin, je dois donc me préparer pour aller au lycée.
Oups, j'en oublie mes bonnes manières. Bonjour, je m'appelle Lucie, j'ai seize ans. Ma vie est très banale, avec deux parents bien portant, et des frères et sœurs qui le sont tout autant, voir trop. Je suis la benjamine, et mes aînés n'hésitent pas à me le rappeler, non sans méchanceté bénigne.
Mais je ne suis pas là pour vous parler de moi, mais de mon rêve que je fais depuis maintenant plusieurs mois. Ce rêve qui me revient chaque soir, et qui dure jusqu'à mon réveil brusque. Mais je ne connais pas ce garçon qui veut me protéger d'un coup de couteau, lorsque nous revenions du cinéma, main dans la main. Les rues froides et étroites cachent des hommes aux pensées sombres. J'aime le côté héroïque de ce garçon, son courage, son soutien, mais j'ai l'impression que sa vie ne dépend que de moi. Jamais je n'ai vu le visage de mon héros, et pseudo petit-ami, de toute évidence. Je n'ai vu le visage de nos agresseurs non plus, ceci dit. Mes yeux n'étaient posés que sur le sang, l'hôpital, cette rue... Et le son des sirènes des pompiers, raisonnant dans mes oreilles, encore et encore.
J'ai parlé de ce rêve à ma mère, et à plusieurs de mes amis qui m'ont tous dit que ce n'était rien de plus que mon imagination. Je me suis alors renseigné grâce à notre ami google, et d'après ses précieux renseignement, il s'agirait de "rêves prémonitoires". Comme si mon avenir m'était prédit par l'intermédiaire de mon imaginaire.
Nous sommes le 2 mars 2020, après deux semaines de vacances, c'est la rentrée. D'après ma meilleure amie Léa, un nouvel élève est arrivé dans notre classe et en tant que déléguée, il est de mon devoir de lui faire visiter l'école. J'ignore à quoi il ressemble, mais je dois l'attendre devant la vie scolaire. J'arrive toujours très tôt le matin, donc attendre ne me dérange en aucun cas.
La sonnerie retentit et aucune manifestation de ce nouveau. Je rentre alors dans la pièce de vie de nos pions préférés, afin d'y obtenir quelque renseignement, mais rien. Ils me demandent alors de monter en cours, ce que je fais donc sans rechigner après avoir récupéré un papier pour justifier mon retard. Je sors de la pièce, puis du bâtiment, les bras ballants, jusqu'à que sous le préau, des paroles d'un groupe de filles parvient à mes oreilles. "Il est beau, mais comment il s'appelle ?". Sur le coup, je me demande de qui elles parlent, mais c'est en me retournant que j'aperçois ce garçon, l'air complètement perdu. Machinalement, je vais le voir afin de potentiellement pouvoir apaiser son trouble.
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-Salut, je peux t'aider ?
C'est avec un grand sourire que j'entame la conversation. Aussitôt, il se tourne vers moi, semblant soulager de voir un visage amical. Un peu gêné de sa situation, il passe une main dans ses cheveux, souriant également, mais timidement.
-Heu... Ouais. Je viens d'arriver et je cherche une certaine "Lucie". Elle est la déléguée de ma nouvelle classe. Ça te dit quelque chose ?
Amusé de cette question, dû à son ignorance, je glousse malgré moi.
-Oui, je sais qui c'est. Elle est devant tes yeux. Enchanté, je suis Lucie.
-Ah ? Je suis désolé pour mon retard alors... J'étais pas mal stressé, et mon père essayait de me conseiller. Je suis Maël.
-Ne t'en fait pas Maël, personne ne va te manger ici.
-Je me doute, mais j'ai toujours tendance à paniquer pour rien... C'est psychologique.
Le voir aussi anxieux attire automatiquement ma sympathie. Afin de le rassurer, je pose une main amicale sur son épaule. Contre toute attente, et même étonnement, ce contacte me donne la chair de poule. Maël semble rassuré, mais également mal à l'aise, comme s'il avait ressenti la même chose que moi. Avec timidité, nous nous regardons, le temps semblant ralenti. Me sortent vite de ma rêverie par les voix de plus en plus forte des filles non loin, je décide de mettre fin à ce moment.
