Moi et les dieux : Tome 2

Comment dire......j'aime les ennuis !!

Pas besoin de le dire je sais que ce chapitre est nul. Mais malheureusement, il est nécessaire pour la suite. Alors lisez le s'il vous plait.
Sinon, bonne lecture à tous !
Même le titre est pourrit ( désolée d'ailleurs, j'avais plus d'idée pour le titre et pour l'image 😅)

PDV ZEUS

Cela faisait maintenant 1 heure qu'Alison avait disparu. Une heure qu'on l'attendait devant le trône de Hadès et de Percephone ( qui n'était toujours pas réapparu au passage). On avait tenté de la retrouver grâce aux furie et minotaure présent aux Enfers mais ils avait tous fais semblant de ne pas l'avoir trouvé. Fais semblant oui. Les monstres ne sont pas doués pour mentir. Ils grognent et attaquent à chaque fois.
Je soupirai en m'allongeant à même le sol. En y réfléchissant, je n'étais plus venue dans le royaume d'Hadès depuis l'époque où nous luttions contre Cronos. ( Pour ceux qui ignorent un peu la basse de la mythologie, Cronos et le seigneur des Titans et accessoirement le père des Dieux de l'Olympe ).
Je regardai mes frères à mes cotés, eux aussi allongés sur le sol. En les regardant, je ne pus m'empecher d'imaginer Alison à nos cotés. Depuis notre rencontre dans le bar où nous l'avions kidnappé, je ne peux plus vivre sans elle. Moi, le Dieu souverain. Moi, Zeus. Je me préoccupe d'une gamine.
Où est le problème chez moi ?
- Il en faut peeeeuuuu pour être heureux, vraiment très peu pour être heuuuuuureux, résonna une voix dans la pièce immense des Enfers.
Je me redressais brusquement en même temps que mes frères pour voir Alison arriver en fanfare ( et en volant doucement vers nous ). Celle ci était accompagné de deux furies qui cherchait apparemment Hadès. Leurs os ressortaient et luisaient sous la lumière rouge de leurs yeux et leurs doigt effleuraient le dos de notre amie.
Mes frères et moi nous relevâmes ensemble lorsque Alison atterrit devant nous. Cette dernière semblait être aux anges et ses lèvres s'étiraient en un immense sourire excitée.
La furie à droite de notre amie s'avança vers Hadès après une hésitation.
- Seigneur, nous avons une faveur à vous faire, annonça t elle d'une voix rauque.
Alison se tourna vers la furie, surprise autant que nous. Jamais, au grand jamais, une furie n'avait demandé une faveur à un dieu.
- Est il possible que cette enfant revienne ici ? Demanda t elle sans regarder Hadès.
Alison éclata de rire et se pencha sur ce qu'il semblait être l'oreille de la furie pour murmurer des mots que l'on ne put entendre. Aussitôt pourtant, la furie de droite fixa sa partenaire à gauche et elles s'envolèrent loin de nous sans plus attendre.
Que vient il de se passer là ?
Alison se tourna vers nous, tout sourire.
- On y va ? J'ai envie de manger un coup chez moi ! Lâcha t elle d'un ton ordinaire.
Mais, alors qu'elle allait s'en aller, Hadès lui attrapa le bras avec hargne. Apparemment il n'a pas aimer le vent qu'il s'est pris il y a une heure. Sa mâchoire se serra en même temps que sa main autour du bras de mon amie.
Alors que j'allais intervenir, sentant la bagarre venir, Hadès lança :
- Plus jamais, tu t'en vas comme ça, avertit il d'une voix rancunière.
Alison le regarda un instant avant de sourire et de lever les yeux aux ciel.
- Plus on m'interdit de faire quelque chose, plus j'ai envie de le faire, avoua t elle au bout de quelques secondes. Ne l'as tu toujours pas compris ?
Les cheveux d'Hadès commencèrent à s'enflammer tout seul et une flamme apparut dans les yeux ténébreux de mon frère.
- Certes, mais ici, tu m'obéis !
Je sentais que mon frère allait s'emporter. Mes poings se serrèrent et je me préparais à intervenir en vitesse. Mais alors que mon frère allait lever sa main pour frapper notre amie, celle ci s'avança et déposa un baiser sur la joue d'Hadès.
Alison s'était approchée de mon frère et s'était mise sur la pointe des pieds pour déposer un doux baiser sur sa joue brûlante de rage. Cela eut pour effet de stopper net Hadès dans sa haine montante et il regarda la jeune fille devant lui, sans rien comprendre.
Poséidon, eut la même réaction que moi. On fixa tout deux Alison, les yeux écarquillés par la surprise. Mes yeux, ne quittaient pas Alison une seule seconde et un drôle de sentiment me serra le cœur. Qu'est ce que c'est ? Pourquoi je ressens de la colère ?
Alors que je m'interrogeais, Alison s'éloigna d'Hadès et lança d'un ton gaie :
- On va manger ?
Avant de disparaître dans une fumée noir et blanche.
Que vient il de se passer là ?