Je sortis du bar et je courus pour l'accoster. Peut-être que si je crie son nom, elle retournera à la maison et je n'aurai peut-être plus de chances.
_ Christine. Dis-je quand j'étais près d'elle. Elle 'n'avait pas changé de parfum, toujours le même qui me mettait hors de moi. Elle avait toujours cette démarche et ce déhanché. Elle se retourna et me croisa. Je pus voir la surprise dans ses yeux. Elle le cachait mais j'étais sûr qu'elle était contente de me voir et moi encore plus. C'était évident, mon cœur battait la chamade.
_ Salut. Elle m'ignora et continua son chemin. Une attitude qui me brisa le cœur. Je ne m'attendais pas à cette réaction de sa part. Elle accélérait les pas et je la suivais toujours.
_ S'il te plait écoute, je ne prendrais pas ta soirée, écoute moi juste quelques minutes. Cela fait déjà plusieurs jours que je viens ici espérant ce moment.
_ Je n'ai absolu rien à faire de ce que tu fais de ta journée. Tu peux passer des années, cela ne me dit rien. Son air cruel me faisait pleurer de l'intérieur. J'avais du mal à la reconnaître dans ses paroles. Peut-être qu'elle ne m'aimait plus. Peut-être sa mère avait raison, elle est devenue mon ex-femme, elle ne semble plus être la femme que j'ai connu.
_ Je sais que j'ai été le pire des idiots, elle s'arrêta et fixa les arbres autour de nous et refuser de me regarder dans les yeux, j'ai été lâche je le reconnais, j'ai commis une erreur que je tente en vain de réparer. Chaque jour je me lève avec ce poids qui pèse sur moi, le poids de la culpabilité, je me réveille chaque jour sans toi à mes côtés et je réalise à quel point ma vie n'est rien sans toi. Je sais que ce que j'ai fait est impardonnable, et je te ne demande plus de me pardonner parce que si j'étais à ta place j'en ferai pareil. Aujourd'hui tu me considères sûrement comme une erreur, un mauvais vent qui a soufflé dans ta vie, un mauvais souvenir mais je voulais que tu saches que malgré mes fautes et erreurs, tu es la seule femme que j'ai vraiment aimée. Celle qui s'est imposé dans ma vie, celle qui m'a changé et celle pour qui j'ai accepté de changer, vivre sans toi, je l'ai supporté assez maintenant je n'en plus mais j'ai une dernière faveur à te demander.
_ Tu as bien préparé ton discours mais je t'en prie fait vite je n'ai pas que ça à faire. Je suis à l'écoute.
_ Je sais que tu me déteste mais s'il ta plait, pour une dernière fois, j'aimerais voir George. Il me manque.
_ Tu sais quoi Henri, oublie moi, oublie George, je te l'ai déjà. Elle resta indiffèrent à mes paroles et se retira. J'eus envie de pleurer mais je me retins, j'étais surpris pas sa réaction et j'avais désormais le cœur net, elle ne voulait plus me voir.
Je n'ai plus de chances avec elle.
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MA PATRONNE
Lãng mạnBonjour, je m'appelle Henri, j'ai 28 ans. Homme marié et père d'un enfant. J'ai été l'auteur de mes propres malheurs. Lisez plutôt.