Dispute en beauté !

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Il en faut peuuuu pour être heureux vraiment très peu pour être heureux il faut se satisfaire du necessaire !!!!!!!!
Excusez moi.... petit délire de ma part.
Allez, let's go !

PDV ALISON

Olympe quand tu nous tiens !
Dans les livres, ils disent que le mont Olympe est une beauté, une merveille de la Terre. C'est pas totalement faux mais à choisir, je préfère cent fois retourner chez moi.
Au lieu de ça quoi ?
Me voila assise à vingt centimètres au dessus du sol, en lévitation, à attendre que les Dieux cessent de se disputer.
J'aurais mille fois préféré avoir droit à ma grasse matinée.....
Mon lit !!!!! Tu me manques !!
Les larmes me montèrent aux yeux quand je repensai au draps chaud, à la couette douce que possédait mon lit. Et cette merveilleuse odeur !
Pourquoi ?!
Raaaa ! J'en ai marre !
La colère me prit d'un coup et je me redressai violemment. Mes ailes sortirent d'elles mêmes et ma corne aussi.
Mes yeux virèrent aux noir le plus profond et je tapai du pied brusquement contre le sol.
La détonation qui en suivit ébranla l'Olympe et le manoir dans lequel nous étions.
Les trones des Dieux ne manquèrent pas de trembler non plus pendant quelques secondes.
Cela eut pour effet de faire taire tout les Dieux qui me fixèrent, stupéfait.
Ah bah enfin !
Je soupirai pour me calmer et mes yeux redevinrent bleu.
- Super ! Lâchai je d'un ton ironique. Bon, c'est pas que je m'ennuie hein, mais, si vous me dites pas pourquoi je suis là : je me barre.
Il y eut un bref silence pendant lequel personne ne parla. Puis, Hadés leva sa main et me lança un objet.
- Ceci appartient à Atlas, affirma t il. On la retrouvé sous le poids du monde et nous ignorons ce que c'est.
L'objet arriva rapidement à ma hauteur. Je réalisai qu'il s'agissait d'un objet carré en un acier noir et blanc.
Lorsque je le pris entre mes doigts, la texture du métal était lisse et chaud. Alors que j'allais tenter d'ouvrir le carré, une brûlure puissante me prit au niveau des mains.
Ce fut si soudain et si intense que j'en lâchais l'objet en criant.
- Que se passe t il ? S'exclama Zeus, inquiet.
Tout les Dieux me fixèrent, surpris alors que je jurai en soufflant sur mes mains.
- Raaah putain ! L'enfoiré il a osé ! Marmonnai je dans ma barbe. Pourquoi il a mis du venin d'hydre sur ce truc ? Demandai je un peu plus fort. Aïe aïe aïe
- Du venin d'hydre ? Répèta Poséidon.
Pourquoi en avoir induit cet objet ?
Je ne répondis pas à cette question et saisis l'objet grâce à mes pouvoirs. J'ouvris le carré et vis un papier plié à l'intérieur.
- Le message à l'intérieur est écrit de la main d'Atlas, m'informa Arés.
- Comment pouvez vous le savoir ? Demandai je en dépliant le papier.
Celui ci, était décoré par une fine écriture délicate qui recouvrait la moitié du papier.
Je reconnus l'écriture d'Atlas mais.... comment eux peuvent ils ...? Oh.
- Il l'a signé, me répondis Arés.
Merci Jackie !
Et qu'est ce qu'il dit Atlas ?
Les lettres utilisées par Atlas était en grec ancien et la langue aussi.
- Veux tu une traduction, me demanda d'un ton sure Athéna.
Elle allait se redresser pour s'emparer du papier.
- Non c'est bon, la rassurai je alors. Je comprend le grec ancien.
Je commençai donc à lire le papier alors que les Dieux me fixaient, surpris. Je les laissai dans leur état de stupéfaction pour lire la lettre d'Atlas :

" Ne jamais oublier ce qui s'est passé. Je sais, que jamais tu m'oublieras.
Bientôt, tu reviendras"

Je fixai la lettre, totalement en PLS.
Euh........ papa ? AU SECOURS !
J'avais beau lire et relire cette lettre, la réalité ne me plaisait pas. Ca ne peut pas être vrai !
Atlas ne peut pas avoir changé à ce point !
Où est passé l'homme bon, sure de lui et attentionné ?
Je soupirai en constatant que mon papounet avait raison : Atlas a changé.
Mais peut être que je peux le sauver. Il ne peut pas avoir totalement changé n'est ce pas ?
Et puis, peut etre qu'il veut juste retenter une histoire avec moi ? Peut etre qu'il ne veut pas m'enfermer .....
- ALISON ! Cria alors Zeus.
Je sursautai sur place et regardai Zeus.
- Oui ? C'était un tout petit oui aigüe.
Oh la honte !
- Depuis quand tu parles grec toi ? Me demanda Zeus.
Je le regardai, totalement blasé. Il est sérieux là ? Je jetai un oeil aux autres Dieux qui me fixaient avec la même surprise.
ILS sont sérieux ?
- Vous vous foutez de ma gueule là ? Balançai je sans réfléchir.
- Quoi tu es dislexique comme les sangs-mêlés ? Risqua Hadés.
- Absolument pas, démentis je. Je ne suis pas comme les sangs-mêlés mais comme eux je parle couramment grec ancien. Où est le probleme ?
Pas de réponse.
Ok.
Bon sinon......
Je reportai mon attention sur le bout de papier qu'avait écrit Atlas.
- Sinon... en quoi ça me concernce ? Demandai je.
Zeus soupira.
- Nous pensons qu'Atlas parle de toi dans cette lettre, avoua t il. Peut être pas totalement mais ce serait logique s'il veut s'emparer de tes pouvoirs.
Pas sur Zeus. Pas sur.
Atlas n'est pas celui que tu penses. Et ce que tu dis.... N'AS AUCUN SENS !
Je gardai mes réflexions pour moi et remis le papier dans l'objet ( que je ne touchai pas ).
- Et pour le venin d'hydre, avança Athéna. Pourquoi ça te brule ?
Je regardai la déesse, blasé.
- Si on vous plante une lame dans le ventre vous aurez mal ? Rétorquai je.
- Un peu oui, confirma la déesse.
- C'est l'équivalent pour moi, annonçai je alors. Je peux certes pas mourir, mais j'ai quand même des faiblesses...
Hadés soupira avant de poser ses coudes sur ses genoux.
- Alison, pour ton bien, tu devrais peut être rester ici, me proposa t il.
Je le regardai en haussant les sourcils.
- Et puis quoi encore ?!
- Tu ne devrais pas faire de sortie non plus, compléta Poséidon.
Je levai les yeux au ciel.
- Que ce soit bien clair, commençai je. J'ai pas envie de rester là !
- Pourtant l'Olympe est un havre ! Explosa Athéna.
Je sentis mes yeux piquer et ma colère monta d'un cran.
- Vous voulez vraiment retenter de m'emprisonner quelques part ? Demandai je d'une voix menaçante. Ca vous a pas suffit l'autre fois ? Vous êtes suicidaire ?
- Je ne tolère pas ce...
- IL SUFFIT ! Hurla Zeus en frappant le sol.
Un silence survint pendant quelques instants avant que mon téléphone ne sonne.
Tout les dieux me regardèrent, surpris. Ben quoi ?
Je sortis mon téléphone et me retins de hurler en voyant qui m'appelait. Ok. Raccroche.
Je raccrochai d'un coup et réfléchis à quoi faire ensuite. Rester ici est impossible.
- Qui étais ce ? Demanda Aphrodite.
Je soupirai.
- Un ami d'une autre vie, répliquai je d'un ton ennuyé.
- D'une autre vie ? Rigola Zeus en esquissant un sourire.
- C'est une métaphore ! Soufflai je en commençant à partir.
- Où vas tu ? S'exclama Héphaistos.
Je me tournai vers les Dieux et lançai le maximum d'infos que je pouvais divulguer.
- Ne vous en faites pas pour Atlas. Ce n'est pas ce à quoi vous pensez aussi, pas besoin de s'inquiéter. Mais hors de question de rester coincé ici. Sinon... Bonne journée !
Et je partis en volant.
Maintenant.... les emmerdes commencent.

Moi et les dieux : Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant