Tout fini par se savoir!

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El Bachir Hann

Tu me dégoûtes actuellement! Rien ne va et ça m'affaiblit. Je suis très faible. La nourriture à un goût très amer dans ma bouche. Seul le café m'aide à tenir. Je bosse d'arrache-pied pour pouvoir oublier mes aventures de ces derniers jours et obtenir cette licence au près de l'Etat. Si je perds tout, il me restera au moins mon travail. Cette entreprise je l'ai crée pour prouver à mon père que je pouvais être un digne fils. Que je pouvais réussir sans vivre à ses crochets. Prouver à Amira qu'elle avait eut raison de croire en moi et de m'avoir aidé à sortir de cette débauche. Je voulais aussi que maman sache que son fils est un courageux et qu'elle pourra parler de lui fièrement à ses amies quand elles parleront de leurs enfants. J'apporte beaucoup à mon pays. J'offre du travail à beaucoup de jeunes là où le chômage est trop présent. Je dois tenir rien que pour cela.

Il n'y a pas pire sentiment que de perdre son assurance. On n'a plus les idées fixes et on ose plus prendre de décisions. Tout au tour de nous deviens fade. On se laisse abattre et on ne cherche même plus à cacher notre mal aux regards indiscrets. On divague, on s'absente et rien n'attire notre attention. On s'affaiblît et pense que la vie ne mérite pas qu'on s'accroche. Laissons le temps filer et on verra que rien est éternel et chaque peine aura une fin.

Je m'étais installé chez ma mère dernièrement. J'occupais mon ancienne chambre. Quand ça va vraiment pas elle est la seule qui peut réellement m'aider à m'en sortir. Avant c'était Amira mais maintenant elle fait sa vie loin de moi. Maman me traite toujours comme un bébé et actuellement je n'ai ni la tête ni l'envie de me prendre la tête avec elle. Je suis couché sur le canapé et la tête sur ses genoux.

Maman: Tu veux toujours pas que j'appelle docteur Diouf ?

Moi: Non! Je suis juste fatigué.

Maman: Mais tu manges pas et t'as de la fièvre. Il va juste te consulter pas plus.

Moi: Maman n'insiste pas stp. Je vais bien. Et toi ? Tu m'avais manqué.

Maman: C'est ce qui arrive quand on abandonne sa pauvre maman.

Moi: Lol pourquoi faut toujours que tu dramatises la chose ? Je t'appelle tous les jours et je passe tous les week-end te voir.

Maman: Mais tu dois passer tous les jours.

Moi: Tu sais bien que ce n'est pas possible avec le boulot.

Maman: D'accord. Et Amira ? Vous êtes ensemble maintenant ?

Moi: Pourquoi pense tu cela ?

Maman: Ben comme y'a plus de Raby c'est le moment de vous réconcilier et de recoller les morceaux.

Moi: Maman encore une fois, Amira et moi c'est terminé.

Maman: C'est ce que tu essaies de me faire croire. Mais on verra bien..

Moi: Bon, comme tu ne veux pas me laisser me reposer tranquillement, je vais aller voir Bamba et je reviendrai après le temps de te laisser oublier toutes ces choses.

Maman: ne rentre pas tard deh.

En sortant du salon je croise ma sœur en short.

Moi: Tu étais où hier ?

Adja: bonjour frérot. Je vais bien et toi ?

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