EPISODE 1

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Elle marche dans la rue, chaussures à talons dans sa main droite, pieds nus sur le goudron noir. Sa belle robe de soirée ornée de strass, traine sur le sol sale des rues dans lesquelles elle se trouve. Quant à ses cheveux bruns foncés qui étaient avant attachés ensembles par le biais d'un chignon, sont maintenant lâchés, en train de jouer avec le faible vent qui s'invite sur sa route. Sur le chemin de cette jeune femme, les rues sont complètement désertes et seul le son de ses pas et de ses reniflements montre qu'elle est seule au monde. Ses yeux sont bouffis, à cause de ses pleurs. Comment peut-on savoir qu'elle a pleuré ? C'est simple, son mascara à couler et est apparent en dessous de ses yeux.

Dans son regard, des larmes commencent à réapparaitre, du au choc émotionnel qu'elle a subit il y a de cela quelques heures. Puis dans ses globes oculaires, de la tristesse, de la colère et même de l'incompréhension font face et tous ces sentiments qui viennent si soudainement dans son être, sont complètement incontrôlables.

La jeune femme continu de marcher, sans savoir trop où aller, se réfugier. Son cœur est à la dérive et malheureusement, elle cherche le moyen de s'en sortir coûte que coûte. Mais comment faire quand nous sommes complètement détruits ?

La paix, chose qu'elle pensait avoir enfin trouvé, après une vie chaotique, à tout le temps survivre pour vivre. Mais d'un seul coup, et par une simple décision, la voilà ramener aux enfers, très loin du paradis. Comment est-ce possible que l'avenir de votre vie ne peut tenir qu'à des paroles ou des actes ? Quand c'est des actes positifs, vous êtes au meilleur de vous-même, prêt à conquérir le monde de ces actes bienveillants envers votre personne. Et puis, quand les paroles ou actes sont négatifs, vous vous retrouvez un peu comme cette jeune fille qui marche dans la rue : triste, seule, en colère, pleine d'incompréhension...

Elle est faible et elle le sait. C'était comme si finalement sa raison de vivre avait complètement disparu de ses radars. Elle est un bateau sans phare au loin, dans une tempête déchainée qui causera surement sa dérive qui va l'emmener à la mort.

Puis, sans vraiment comprendre ce qui lui arrive, un hélicoptère se fit entendre dans la rue qui était déserte avant l'arrivée de ce dernier. Une lumière incroyablement forte vins de l'engin volant pour éclairer la jeune femme qui marchait dans les rues simplement à l'aide des lumières de la ville presque éteinte. Des camions ainsi que des voitures de couleur blanches avec des girofards sur les capots viennent se joindre au girodyne arrivé en premier sur les lieux où se trouve la jeune femme aux cheveux bruns.

« -Nous l'avons localisé, peut-on entendre à la radio des voitures, Elle se dirige vers la place, terminer. »

De cette information, presque précieuse, les engins à moteur qui roulent, s'arrête tout prêt de la jeune femme et de ces derniers sortent des policiers, mais aussi des hommes et des femmes en blouse blanche. Ils s'approchent doucement et prudemment de la brunette comme si c'était un animal sauvage ou une personne dangereuse pour la société. Et malgré le monde qu'il y a autour d'elle, la jeune femme continua de marcher, son regard semblable à celui qu'elle avait avant que toutes ces personnes ne viennent près d'elle.

Un policier prit son courage à deux mains et alla vers la jeune femme en lui prenant le bras pour qu'elle s'arrête de marcher. Cette dernière s'arrêta, toujours le regard vide et sans se défendre. Le gardien de la paix lui mis des menottes, puis un de ses hommes en blouse blanche avança vers eux, puis prit dans ses mains l'autre bras que ne tenait pas le jeune policier.

Tous deux conduisent la jeune femme à l'arrière d'un camion de la police où figurent des barreaux. Elle s'assit sur l'une des banquettes et le policier se positionna devant elle. Le scientifique sorti de cette mini prison roulante et ferma alors les portes derrière lui.

BLOODSTORMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant