Chapitre 1 : Enfin arrivé

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J'ai cru que le vol avait duré des jours et des jours. Je me suis imaginé les pires scénarios catastrophes où l'avion se serait écrasé dans l'océan et où le vol aurait été détourné... Il faut dire que ma peur des avions ne c'est pas vraiment arrangé avec ça. Et puis il y a eu les heures de taxis depuis New York. Je confirme, les embouteillages sont de vrai monstres, il n'y en avait pas autant à Paris.

J'enlève mes écouteurs quand nous arrivons devant le panneau de la ville. "La ville qui a du pep's" disait-il. J'espère que je ne vais pas le regretter. Ma tante avait insisté pour que je reste avec elle en France mais il fallait que je soit là pour elle. Pour l'accueillir lorsqu'elle sortira. Il fallait que je m'occupe de ma mère.

Le taxis arrive devant une petite maison qui a grand besoin d'un coup de peinture. Je n'ai plus vraiment de souvenir mais je suppose que c'est ma maison. Je paie le chauffeur et il m'aide à sortir les valises du coffre avant de disparaître au loin. Je re-verifie mon téléphone, je suis bien à la bonne adresse et il est censé y avoir un double des clés sous le pot de fleurs sur le rebord de la fenêtre. Je m'avance et remarque le pot en question, d'ailleurs celui ci n'a même pas de fleur, simplement de la terre. Je récupère la clé et rentre dans la petite maison. Il faut dire que j'ai un peu de mal à passé le seuil avec tout les sacs que j'ai. J'ai emporté toute ma vie, tout ce que je possède donc un sac n'aurait pas suffit.
Je finis tout de même de tout déposer au salon. Je fais un rapide tour du rez-de-chaussée avant de monté à la l'étage. On dirait vraiment que cette maison est abandonnée, ça ne me rassure pas vraiment de rester seul ici. Je repère la salle de bain, ce qui devait être la chambre de mes parents, une autre chambre et enfin la mienne. Elle n'a pas bougé d'un pouce, tout est resté tel quelle. Les murs sont pastelles, une grande frise princesse fait le tour de la chambre, des étoiles lumineuses sont accroché au plafond et le petit lit simple trône dans un coin de la pièce. Les autres meubles sont poussièreux mais il n'y a rien d'autre. Aucuns effets personnels que j'aurais oublié d'emporter il y a maintenant douze ans. Je regarde vite fait l'heure. Il n'est pas très tard mais je suis crevé. Le décalage horaire m'a littéralement tué et mon côté marmotte refait surface. Je crois que je vais hiberner jusqu'à demain avant de m'occuper de cette maison. Je descend chercher le nécessaire pour me changer et refaire le lit convenablement. Il doit bien y avoir un coussin ou deux qui traînent sur le canapé. Je remonte, me change et fouille dans la commode de ma chambre. Et ce que vous me croyez si je vous disais que la seul parure de lit qui reste est composé de centaines de licornes ? Parce que c'est le cas. Bon, le ridicule ne tue pas et puis je suis toute seul donc il n'y a aucun problème. Je change le lit et m'assoie dessus. Est ce que c'était vraiment ma chambre ? Je n'ai aucun souvenir du mini moi de cinq ans, joué aux barbies ou à la têtes à coiffé dans cette chambre d'enfant. J'ai beau me creuser la tête, les plus lointains souvenirs qu'il me reste sont mon départ chez ma tante à Paris et le visage fantomatique de ma mère. J'attrape mon sac à dos, remplie de mes objets personnels les plus importants et du nécessaire. Je prend ma boîte d'aspirine avant d'en avaler un et de me coucher sous les draps. J'ai fermé les épais rideaux un peu plus tôt mais la lumière déclinante du soleil filtre encore légèrement à travers. Je ferme les yeux et essaie de faire le vide. J'aissaie de trouver le sommeil. J'ai beaucoup de mal à dormir malgré la fatigue. Les médicaments m'aident beaucoup mais à partir du moment où je sombre enfin, on ne me réveille pas avant un bon moment. Donc j'ai l'habitude des grasses mâtinés. Ma respiration devient régulière et je fini peu à peu à sombrer dans le sommeil.

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Le réveil a été compliqué. Je ne sais pas quelle heure il est, ni combien de temps j'ai dormi mais je suis crevé. J'ouvre les rideaux et je constate que le soleil se lève à peine. C'est le début d'une journée de dure labeur.

Je pars prendre une douche et m'habille assez confortable. Maintenant le plus important est de ranger toutes mes affaires. Je monte un par un mes sacs et mes valises et les vide. Mes vêtements trouvent place dans la commode et la grande armoire en bois. Il faut que je rappelle à ma mère que ses meubles ont besoins d'être changé. Quand j'ai fini de ranger l'intégralité de mes affaires dans toute la maison, je décide de nettoyer celle-ci. Chaques recoins, sols, meubles, vitres, escalier... Ma mère rentre demain et je voudrais que tout sois parfait pour son arrivée.

Quand je finis enfin de rendre cette maison présentable je constate qu'il est presque midi. Je suis totalement épuisé mais fière de mon travail. Le frigo ne doit pas être rempli ou alors tout est déjà périmée. Je pense que je vais manger dehors, ça me fera également une occasion de visiter la ville. Je regarde ma localisation sur mon téléphone et je vois qu'il y a un dinner pas loin. Je pense que j'ai trouvé ma nouvelle destination. Mon ventre se met à gronder me rappelant que je devrait me dépêcher si je ne veux pas mourir de faim. J'attrape mon sac, les clés et direction Pop's.

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Voilà c'était le premier chapitre, un avant goût de l'histoire. J'espère qu'il vous a plu et n'hésiter à donner votre avis 😘

Big bisous, Chloé 💙

Between Us - [Riverdale Fanfiction] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant