Chapitre 1

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Je pose mon stylo et ferme mon carnet. Je ferme doucement les yeux et pense la tête en arrière. Mes pensées vont dans un autre monde. Un monde où la justice et l'égalité n'est pas un rêve. Mais les cris des oiseaux me ramènent rapidement à la réalité. Je suis assise sur banc au milieu d'un parc où une dizaine d'enfants jouent et crient. Alors je me lève lentement et commence à marcher à travers le parc. Par curiosité, je regarde ma montre, il est 10h16. Je me mets à courir, je ne peux pas y croire, je suis en retard au rendez-vous le plus important de ma vie. Je dois aller au tribunal. Ce n'est pas anodin, j'aurais du m'en souvenir. L'affaire commence à dater, 10 ans dans seulement 3 mois. J'ai peur de ne pas me souvenir de tous les détails mais heureusement, que j'ai écris mon histoire sur mon carnet de l'époque.

* * *

J'ai toujours été curieuse, on me le dit depuis que je suis toute petite. A vrai dire, je ne sais pas si c'est un défaut ou une qualité, en fait c'est un sentiment profond que je ressens et qui exaspère mon entourage. J'ai oublié de me présenter, je m'appelle Mayline. Enfin bref pour revenir sur ce sentiment, qui me hante depuis toujours, je n'ai pas immédiatement su l'accepter, au détriment de ma famille. J'ai toujours était attirée par tout ce qui m'entourait, surtout les histoires de famille.

A l'époque je vivais difficilement le divorce de mes parents. Ma mère était partie habiter loin de chez nous avec son nouveau mari. Elle ne supportait plus l'éducation que me donnait mon père, qu'elle qualifiait de « laxiste». Donc j'allais vivre exclusivement chez mon père, dans une nouvelle maison à Berne en Suisse. On avait décidé que le temps du déménagement j'allais vivre 3 semaines chez mon oncle et ma tante, que je n'avais jamais vu. Ma mère nous l'avait toujours interdit.

Mon histoire commence ici, à 15 ans dans la ferme de mon oncle, Odin, et ma tante, Helja, à Lizio, en Bretagne.

* * *

Je ne me sépare jamais de mon carnet. Il n'est pas intime mais j'aime bien laissé des souvenir écrits derrière moi. On fait nos bagages et quand on part il est vers 8 heures du matin. Après 5 heures de route, j'arrive en Bretagne, dans un petit village. Mon père regarde le GPS et crie :

-Quoi !!!

-Qu'es-ce qu'il se passe ?

-Et bas on vient d'arriver, dit-il soulagé.

-Tu m'as fait peur, dis-je en riant

Mon père se gara devant une grande ferme, une longère je crois. On voit des champs de cultures à perte de vue. Je regarde ma montre et il est près de 17 heures. Je sors de la voiture prudemment avec mon père et vois une femme plutôt fine et élancée, dans l'encadrement de la porte. Elle à l'air triste est renfermé. Derrière elle se tient un homme rond et petit à l'aire plus enjoué et plus heureux. J'en déduis qu'il s'agit de mon oncle et de ma tante. Je m'approche d'eux pour leur dire bonjour mais Helja m'évita. Etrange mais je laisse faire, elle est peut-être timide avec les personnes qu'elle ne connaît pas. Je m'approche ensuite d'Odin. Il s'avance également et me dit bonjour poliment.

J'entre dans la maison, ma valise à la main et la pose dans l'entrée. Mon père me suit. On s'installe dans le salon et Odin nous propose un verre à boire mais mon père décline son offre disant qu'il doit partir pour aller visiter des maisons. Il parti dans la demi-heure et je me retrouva seule. Helja ne parle toujours pas.

Il est vers 19 heures quand je propose mon aide pour préparer le dîner, ma tante la refuse gentiment donc j'en profite pour découvrir la bâtisse. C'est une maison de plein pied avec 3 chambres, 2 salles de bains, une cuisine et plein d'autres pièces aussi banales les unes que les autres. Mais un détail m'intrigue, il y a une trappe au plafond. Rien de bien extraordinaire, c'est un grenier. Dans tous mes films préférés il y a un grenier. Ma curiosité fut ravivée.

Alors, je courre à l'extérieur et aperçois une vieille grange, sombre et abimée entre deux champs. J'entre et vois une petite échelle, grise et rouillée. Je décide de sorti avec. Je rentre et me dirige vers l'entrée du grenier en prenant soin de ne pas croiser ni Helja qui fait la cuisine, ni Odin qui laboure. Je me souviens de mettre fais la réflexion qu'il était tard pour ce genre de travail, mais je me concentrai tant bien que mal sur mon objectif principal : entrer dans le grenier.

Arrivée devant l'entrée, je déplie la petite échelle, monte à celle-ci et entre dans le grenier. Il est digne d'un mauvais film d'horreur : poussiéreux, sombre et rempli de cartons. Je me dirige dans le noir au hasard, vers l'un d'eux et l'ouvre délicatement de peur qu'on ne le remarque. Il contient des tas de photos anciennes en noir et blanc. Mais certaines m'ont l'air plus récentes. On y voyait des personnes, que je ne connaissais pas, prenant la pose avec ma tante et mon oncle. Derrière les photos, il y a une date, un nom et une suite de lettres que je suppose être des coordonnées géographiques.

Vacances D'horreurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant