Le manteau du capitaine :

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               Le soleil se lève à peine sur une île perdue au beau milieu de l'océan. Une lueur pourpre et orangée envahit les cieux doucement. Un jeune homme est assis sur un roc face à l'étendue d'eau turquoise. Il a une petite planche en bois posé sur ses genoux, en haut à droite se trouve une vieille bougie qui peine à l'éclairer correctement. Un parchemin est posé sur la surface plate. Une plume noire s'agite dans sa main, il semble écrire paisiblement. Parfois, il relève la tête et fixe l'horizon, espérant voir des voiles familières. Mais l'océan restait inlassablement vide, comme si tous les navires avaient... Disparu. Ce petit rituel se faisait chaque jour, depuis des années... Rester ici à attendre, lui faisait plus de mal qu'autre chose. Le jeune homme rêvait de prendre le large, son cœur le suppliait d'aller courir l'Aventure. Mais surtout de vivre selon son cœur....

           Voilà maintenant deux ans que je vis seul dans la petite maison familiale, mère a pris la mer. Je ne peux pas lui en vouloir, elle a toujours eu soif de voyage et de découvertes. Chaque matin, je viens l'attendre jusqu'à ce que le soleil soit au Zénith. Puis je rentre à la maison, pour commencer tout un tas de petites missions au village. Les vieux pirates ont toujours besoin d'un coup de main. Mais aujourd'hui, tout ne se passe pas comme d'habitude. A côté de la maison, un vieil ami de mère m'attend. C'est un homme âgé (,) marqué par les combats, de profondes et vilaines cicatrices zèbrent son corps. Le pauvre est quasiment aveugle et à souvent besoin d'aide. Il m'a entendu arriver, s'est levé, puis celui-ci fouilla dans ses poches pour me tendre une vieille clef rouillée, attachée à une bande de cuir. Il déclara d'une voix rauque :

« Joyeux anniversaire petit ! Va dans le grenier ta mère t'a laissé quelque chose.»

          Je l'avais remercié et avais foncé dans la maison, trop curieux de savoir ce que mère m'avait laissé de si important pour me le cacher jusqu'ici. J'entre dans la pièce, qui était poussiéreuse, mais surtout envahit d'immenses toiles d'araignée. Un peu de lumière arrive à passer entre les rideaux. Je balayais la pièce du regard, il y avait tout un tas de bibelots venant des quatre coins du monde, des tissus, statues et bijoux extravagants en tout genre. Je ne savais pas où il fallait que je regarde. Soudain, un mouvement attira mon attention au fond de la pièce. Sur mes gardes, je m'approchais pour découvrir une petite créature qui s'agitait sur un coffre perché sur une table. Je la croyais morte depuis des années, elle avait disparu en même temps que mère. L'araignée paon, de la taille d'une mygale (,) s'agitait de plus belle en tapotant le couvercle avec ses pattes. Je lui tendis la main, elle grimpa dessus puis s'installa sur mon épaule. Cela me fit chaud au cœur de la revoir, à présent je me sentais beaucoup moins seul.

           J'arrivais à ouvrir le coffre que me désignait l'araignée. Je soulevais le couvercle, pour découvrir des étoffes soigneusement pliées, avec dessus une lettre et une petite carte dessinée à la main. Je saisis la lettre et commence à la lire.

« Fils,

Il est temps pour toi de voir plus avant.

Je ne te demande pas de lâcher ta plume et tes parchemins.

Emmène-les avec toi, fait couler l'encre !

Comme tu le fais depuis ton plus jeune âge.

Brave l'océan, traverse la tempête !

Mais continue toujours d'avancer quoi qu'il arrive !

Va sur l'île de la sorcière solitaire avec mon coffre, à trois journées de navigation d'ici.

Au centre de 3 montagnes se trouve une petite maison de bois

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⏰ Last updated: Mar 05, 2020 ⏰

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Le manteau du capitaine [RÉÉCRITURE]Where stories live. Discover now