Katie la pleureuse

Histoires horrifiques

Sarah: Chéri, tu entends ça?

Mike: Oui! C'est un enfant qui pleure?

Sarah: Je crois que oui... Ça vient des bois.

Mike appelle à la ronde.

Mike: Hé ho? Tout va bien?

Pas de réponse. Mais les pleurs continus, et ils sont tellement.. désespérés! Mike se tourne vers sa femme.

Mike: Il faut qu'on aille voir.

Sarah tremble en observant les bois. Ils sont tellement sombres! Inquiétant... elle a un mauvais pressentiment.

Sarah: Je sais pas, Mike.

Mike: Sarah! Il pourrai y avoir un enfant blessé, par là-bas!

Mike quitte le sentier pour pénétrer dans les bois. Sarah soupire et le suis à contrecœur. Ils s'enfoncent entre les arbres, et plus profondément encore. Mike ouvre la marche, enjambant des troncs brisés et passant sous des branches basses. Et tandis qu'ils avancent, les pleurs continuent, de plus en plus fort. Mike et Sarah se rapproche de leur source. Mike appelle à nouveau.

Mike: Tiens bon! On est plus très loin!

Sarah ne dit rien, san malaise augmenté au chaque instant. Plus loin en avant, Mike atteint une clairière. Il s'arrête. Le trouble se peint sur son visage. Ses yeux sont fixés sur quelque chose.

Sarah arrive à sa hauteur, et se retrouve bouche bée en découvrant ses que fixe Mike. L'origine des pleurs, gisant au milieu de la clairière, immobile. Ça à la taille d'un enfant, mais ce n'en n'est pas un. C'est une poupée. Vieille et dépenaillée avec des joues blanc sale, des cheveux bruns en bataille et des lèvres rouge boudeuses. Hésitant, Sarah et Mike s'en approche, puis s'immobilisent en l'atteignant. Mike se penche prudemment, examinant la poupée. Un nom est écrit sur sa robe tachée... Katie la pleureuse. Sous le nom se trouve un petit haut-parleur, c'est de là que viennent les pleurs.

Mike: Comment est-ce que ce jouet s'est retrouvé là? Peut-être que quelqu'un l'a laissée sans le vouloir.

Sarah observe les yeux de la poupée. Ils lui semblent étrangement réalistes. Trop réalistes..

Sarah: Plutôt quelqu'un qui l'a laissée intentionnellement!

Mike: Pourquoi quelqu'un ferait-il une chose pareille?

Sarah: Je ne sais pas... mais elle a quelque chose de louche.

Sarah frissonne.

Mike: C'est juste une vieille poupée!

Sarah: Je sais, mais les vieilles poupées sont glauques.

Mike: Sarah, elle est complètement inoffensive.

Sarah: Je sais, je veux juste m'en aller.

Tout à coup, la poupée arrête de pleurée. Elle se met à parler d'une voix triste et rauque.

Katie la pleureuse: Je me sens si seule... tu veux bien être mon ami?

Sarah se jette en arrière, terrifiée.

Sarah: Elle est vivante!

Mike: Mais non.

Mike ramasse la poupée. Elle répète les même phrases.

Mike: C'est juste une phrase préenregistrée.

Sarah: Ok, mais ce n'est pas comme si on avait pressé un bouton ou quoi que ce soit. Elle a dit ça toute seule!

Mike commence à se sentir un peu mal à l'aise. Il repose la poupée tandis que Sarah recule.

Sarah: Ouah! Sérieusement, il faut qu'on s'en aille! Tout de suite.

Elle se retourne et s'en va précipitamment. Mike hésite, surplombant la poupée. Les yeux vide de celle-ci sont tournés vers le haut. Elle se remet à pleurer. Mike soupire puis s'en va, suivant Sarah, et laissant la poupée là où il l'a trouvée. La poupée est immobile mais soudain... elle cligne des yeux.

——————Cette nuit-là.———————

Mike et Sarah sont au lit, endormis. Soudain, Mike s'agite dans son sommeil. Il se lève, somnolent, et se dirige vers la salle de bain. Il entend quelque chose, un bruit faible. Mike tend l'oreille. Il a l'impression que le son viens d'au-dessus de lui. Du grenier. Mais qu'est-ce que ça peut bien être? Le son gagne en intensité. Il devient de plus en plus fort. Les yeux de Mike s'écarquillent alors qu'il le reconnaît. C'est celui de la poupée qui pleure. Mais comment est-ce qu'il peut l'entendre maintenant chez lui? Troublé, Mike se dirige vers l'escalier qui mène au grenier, et lentement monte les marches. Il atteint la porte du grenier tandis que les pleurs ne cessent de retentir. Mike tremble de tous ses membres.

Mike: Hé ho? Y'a quelqu'un?

Pas de réponse. Mike ouvre la porte et pénètre dans le grenier. Il fait sombre. Les pleurs s'arrêtent. Il regarde autour de lui mais a du mal à discerner quoi que ce soit dans la pénombre. Le grenier est rempli de bric-à-brac. Des boîtes, d'anciens meubles, de vieux vêtements, et même un batte de baseball par terre devant la porte. Mike la ramasse prestement. Il la serre à s'en faire blanchir les phalanges. Il tient la batte bien haut, prêt à frapper, et commence son inspection du grenier. Il y a tellement de vieux trucs... la poupée pourrais se cacher n'importe où en train de regarder Mike, attendant le bon moment pour attaquer. Les yeux de Mike s'écarquillent, il voit quelque chose devant lui, de l'autre côté de la pièce. C'est le contour sombre d'une petit silhouette. Mike est trop terrifié pour bouger. Il fixe les contour de la silhouette, quelques secondes passe et...

Mike s'arme de courage...

Il se précipite en avant...

Il se rapproche...

Encore plus près...

Son cœur bat à tout rompre...

Il atteint la silhouette...

Et lui met un coup de batte.

La silhouette s'effondre, puis tombe en morceau. Ce n'était qu'un tas de désordre, pas la poupée. Mike soupire. Il se détourne lentement en regagnant son calme. Il doit entendre des choses dans sa tête.

————Cinq minutes plus tard————

Mike est de retour dans sa chambres, les lumières sont éteintes. Sarah est toujours au lit, pelotonnée sous les couvertures, complètement enfouie. Mike se met au lit et rabat l'es couverture sur lui. Il ne remarque pas le mince filet de sang qui s'étire de sous le lit. Il ne voit pas que le corps de sa copine sans vie y est caché. Que celle-ci ne se trouve pas à côté de lui, que se ne sont que des coussins, arrangés pour ressembler au corps d'une femme, que quelqu'un d'autre est au lit près de lui. Mike ne s'en rend pas compte, et ferme les yeux, prêt à s'endormir. La couverture bouge au côté de lui. Le visage sale et décrépi de Katie la pleureuse émerge des draps. Sa bouche boudeuse a était remplacé par un sourire malfaisant.

Katie la pleureuse: Je me sens si seule... tu veux bien être mon ami?

—————————Fin————————