27. Adore you

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Adore you, Harry Style

Pour savoir comment je dois m'habiller je regarde comment Emerik, lui, s'est habillé.

Il porte un jean propre avec une chemise noir manche longue donc, j'en déduis que je ne dois pas m'habiller aussi chic qu'à un mariage!

Pendant qu'Emerik analyse chaque cadres posés sur ma commode je décide d'aller enfiler mes vêtements dans la salle de bain. Je me met un jean et un chandail de laine assez propre. Je sors de ma cachette et vais rejoindre Emerik.

Il a un cadre dans les mains et je n'arrive pas à savoir du quel il s'agit. Je me colle contre son dos, passe mes bras autour de lui et accote mon menton sur son épaule. Comme il est environ une tête de plus que moi, son épaule est pile à la bonne hauteur pour accueillir mon menton. Il prend dans sa main libre les miennes. Je regarde par dessus son épaule et vois que le cadre qu'il a dans la main droite représente moi dans les bras de mon père, à l'age de cinq ans, sur la plage, tenant un coquillage dans les mains. Quoique j'avais le soleil dans la figure j'avais tout de même l'aire heureuse. Le coquillage que je tenais dans les mains était tout petit et mauve et je l'aimais vraiment beaucoup.

-J'adore la photo! Et surtout ton visage trop mignon, encore plus beau que le coquillage que tu tenais dans les mains quoi qu'il est vraiment très beau. C'est dommage qu'on ne puisse pas ramener les coquillages quand on va en voyage.

-Pourquoi tu dis ça? Demande-je avec un sourire en coin.

-Parce que c'est une loi.

-Et qui t'as dit que je respecte la loi?

-Tu n'aurais quand même pas osé ramener ce magnifique coquillage dans notre superbe pays? Dit-il en reposant le cadre à sa place, en se retournant pour me faire face et en me serrant plus fort contre lui.

Désormais j'étais collée à lui et ma tête penchée par en arrière pour pouvoir le regarder dans les yeux. Lui penché au-dessus de moi avait ses yeux vert forêt fixer droit dans les miens et un petit sourire moqueur sur le bout des lèvres.

-Tu parles de ce coquillage? Dis-je en sortant une chaine de mon chandail.

Au bout de cette chaine en question est accroché le petit coquillage présent sur la photo que nous observions plus tôt. Comme ça, j'ai toujours un souvenir de mon père sur moi.

-C'est que tu serais une rebelle?

-Dans le fond, je n'ai jamais été autre chose que ça, dis-je en riant presque de ma blague.

Quand je vois ce collier d'habitude, je me remémore la mort de ma famille, mais aujourd'hui il me remémore les bons souvenirs que j'ai passé en leur compagnie, même si il n'y en a pas assez à mon goût.

-Tu sais, mes bijoux représentent ma vie. Mon collier, c'est pour mon père, cette bague là, dis-je en lui montrant une épaisse bague que je portais au doigt, appartenait à mon frère. Le bracelet que j'ai au poignet m'a été offert par ma mère et mes boucles d'oreilles représentent mon sport:le tennis.

En effet, mes boucles d'oreilles sont des raquettes de tennis en or qui pendent à mon oreille.

-Donc, j'ai toute ma vie: ma famille et ma passion: c'était ce pourquoi je vivais avant que je te rencontre. Et c'est pour ça que quand on s'est rencontrés je me foutait de la vie, parce que mes raisons de vivre s'étaient toutes envolées.

-Donc, si je comprends bien, je suis un peu une nouvelle raison de vivre pour toi?

-Effectivement.

-Donc, il te manque quelque chose de moi?

-Oui, mais je trouverai bien quelque chose pour te représenter!

- J'avais l'intention de te le donner plus tard, mais l'occasion est parfaite! Donc, comme c'est ta fête aujourd'hui, je suis allé t'acheter un cadeau! Mon excuse que je devais aller aider ma mère à préparer Noël, était juste une excuse pour pouvoir m'éclipser pour aller t'acheter ton cadeau.

Pendant qu'il me dit ça il sort de la poche arrière de son jean une petite boîte recouverte de velour et me la tend.

Ma seule réaction est d'écarquiller les yeux. Je ne peux pas croire qu'il est allé m'acheter un cadeau! Donc, je reste là figée les yeux écarquillés sur la petite boite. Emerik rit légèrement et me dit:

-Ne réagis pas comme ça tu ne l'a même pas encore ouvert! Allez, ouvre la.

Je fais ce qu'il me dit et avec une délicatesse infinie je soulève le couvercle de la petite boite. J'aperçois une chaîne en argent et au bout un petit médaillon pend. C'est un sapin. Je suis juste bouche bée, je n'arrive pas à réagir autrement que de rester figé à regarder le collier qu'il m'a offert.

- J'ai choisi un sapin parce que je sais à quel point tu aimes la forêt et que tu t'y sens bien! Et en même temps ta fête est à Noël, donc sapin Noël! Dit-il en riant.

Comme il voit que je ne réagis toujours pas et que j'analyse encore son cadeau il commence stresser.

-Est-ce que tu l'aimes?

Enfin, je lève mon regard vers lui mais je suis toujours incapable de parler.

-Sinon, je peux aller l'échanger et...

Il n'a pas l'air de comprendre que si je réagis comme ça c'est parce que j'aime trop son cadeau et que j'adore l'initiative. Donc, pour lui faire comprendre, je le coupe dans sa phrase en l'embrassant fougueusement. Quoique déstabilisé au début il fini par répondre à mon baiser. Le baiser devient de plus en plus passionné et je me retrouve vite coincé entre lui et le mur. Entre deux baisers je lui dit:

-Il n'est pas question que tu ailles échanger ce collier pour quoi que ce soit au monde. Je l'adore merci beaucoup!

La seule réponse que j'ai est un autre baiser aussi fougueux que le précédent.

Il approche sa bouche de mon oreille et me chuchote:

-Ce n'est pas que j'ai envie d'arrêter de t'embrasser mais je dois t'emmener quelque part!

-Oh oui c'est vrai j'avais presque oublié, lui répondis-je moi aussi en chuchotant tandis que je reprenais mon souffle.

Nous nous décollons l'un de l'autre avant qu'il me dise:

-Avant de partir, veux tu que je te mette ton collier autour du cou?

- Avec grand plaisir!

Je lui tend la boite et il prend la chaine. Je me place dos à lui et il tasse mes cheveux pour avoir accès à mon cou. Quand ses doigts effleurent ma nuque je ferme les yeux pour profiter de se contact qui me procurent de frissons dans tout le corp.

Après quelques minutes de misère, il finit finalement par attacher le bijoux autour de mon cou et on se dirige vers la porte.

-Avant de sortir, est-ce ce que je suis habillée assez chic ou je devrais me changer?

-Tu es parfaite comme ça, me dit-il en me détaillant de haut en bas. Nous continuons notre marche et à peine quelques pas plus loin, il s'arrête de marcher alors, je fais de même.

-Juste pour être sur, tu es allée signer les papiers aujourd'hui, tu peux sortir de l'hôpital avec toute l'égalité?

-Pour ton info, oui, mais même si je ne l'avais pas fait je n'aurais pas hésiter à transgresser la règle si c'est pour toi. Rappelle-toi, je suis une vrai rebelle! Dis-je en lui faisant un clin d'oeil.

Il me sourit, prend ma main dans la sienne et enlace nos doigts ensemble avant de me répondre:

-Sans aucun doute! Un sourire moqueur au lèvres.

-Tu sais ce bijoux me fait penser à autre chose que la foret. Il me fait penser à tes yeux, parce que tes magnifiques yeux sont de la même teinte que ce magnifique sapin.

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500 vues!!! C'est malade!!! Merci beaucoup, je vous adore!!!

💚

Heureuse malgré tout (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant