Layvin Kadiri, dit « L'assaillant armé »
Ceci est l'histoire d'un homme qui a tout perdu, et qui n'a jamais rien retrouvé.
L'histoire d'un homme qui a perdu la lumière et s'est fondu dans l'obscurité.
L'histoire d'un homme déchu, dévorée par la v...
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- Pourquoi tu viens me voir ? Tu te fous de moi, là ? Pourquoi tu me rends complice, Nayla ?
- Je ne sais pas... elle pleure encore plus après cette phrase.
- Appelle un gars de ton gang.
- Je ne peux pas, ils vont me tuer. Je ne suis pas autorisé à faire ce genre de chose. Tu es la seule personne à qui je peux demander de l'aide. Homme mystérieux, j'ai besoin de toi.
- Mais tu crois qu'on a déjà pris un bain ensemble en maternelle, ou quoi ? Si tu n'assumes pas d'être ici, tu n'avais qu'à pas venir. Je ne sais pas moi, tu n'as pas de parents ? Tu tues un homme, on ne se connaît même pas et je dois t'aider ? A ce que je sache, ici les femmes ont tous les droits, non ? Vous recueillez des informations et vous donnez votre corps autant que nous. Je ne compte pas m'excuser pour ce que je vais dire, mais je ne crois pas qu'un homme veuille abuser de toi avec toutes les femmes qu'il y a ici. Je ne pense pas non plus que tu aies besoin de moi, à mon avis, tu peux très bien t'en sortir seule. Tu as l'air d'avoir l'habitude d'être dans la merde. Pourquoi tu viens me solliciter, moi, en plus ? Va appeler quelqu'un d'autre, on ne se connaît pas.
Elle baisse la tête, laissant ses longs cheveux noirs tomber sur son visage avant d'essuyer ses larmes une énième fois et la relever fièrement pour me demander une dernière fois de l'aide.
Sa persévérance me force à accepter, quelque chose me dit que si je ne le fais pas, elle ne me lâchera pas et que ça passera très mal. Je ne connais que trop bien ce sentiment de détresse et j'aurais voulu que quelqu'un me vienne en aide quand j'étais à sa place il y a qu'autre ans. C'est pour ça que je n'arrive pas à refuser.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? je demande en arrivant dans la chambre.
- Je devais coucher avec lui pour quelques informations. Tout se passait bien jusqu'à ce qu'il me demande de l'attendre avant de revenir avec les cordes que tu vois là-bas, un fouet et d'autres objets bizarres. Ça m'a fait peur, tu comprends ? J'avais affaire à un sadique ou à masochiste, voire les deux, je ne sais pas mais je ne voulais pas ! C'était de la légitime défense !
- Alors appelle la police.
- Mais homme mystérieux ! soupire-t-elle. Tout ceux qui sont ici sont des criminels !
- Ah oui, merde. Continue.
- Quand je lui ai dis que je ne pratiquais pas ce genre de chose et que je refusais, il a essayé de me forcer. J'ai sorti mes deux seringues avant de le lui insérer. Je n'ai pas eu le temps de penser à laquelle était le somnifère ou le poison, une seconde de retard et il aurait eu ce qu'il voulait, elle dit doucement.
- Mmh.
- Il était agressif et complètement sauvage mais une fois le poison inséré, il est devenu complètement inactif. Le sang sortait de sa bouche et sa peau devenait pâle avant que son cœur n'arrête de battre.
