- Alors cette bague ? Dit-elle impatiente.
Il lui sourît et lui passa la bague au doigt.
- Elle est absolument magnifique, merci.
- Tout comme celle qui la porte ajouta t-il flatteur.
Elle lui sourît.
- Tu as déjà prévu une date ?
- Non, je voulais voir ça avec toi.
- Ta date sera la mienne...
- Au printemps, il fait ni trop chaud ni trop froid et les arbres sont en fleurs, j'adore.
- Parfait, où veux-tu qu'on fasse ça ?
- Je ne sais pas, tu aimerais faire ça où ?
- Italie ?
- Oh oui !
- Alors en Italie au printemps prochain ?
- Parfait, j'ai déjà hâte.
- Moi aussi, j'ai à hâte de porter ton nom, de rendre jalouse toutes tes collègues.
- De rendre mes collègues jalouses ?
- Toutes celles qui sont dingues de toi...
- Ah oui ?
- Hm oui dit-elle souriante.
Il l'embrassa alors.
Elle le regardait tendrement, intensément.
- Je t'aime, je t'aime tellement dit-elle doucement.
Il passa son bras autour de sa taille et la rapprocha tout près de lui.
- Je t'aime aussi, Alice.
- Les enfants étaient au courant ? Tes filles sont d'accord ?
- Oui, ils étaient au courant. Pour mes filles j'attendais ta réponse pour leur annoncer.
- Tu doutais de ma réponse ?
- Absolument pas non, mais je voulais voir avec toi quand nous allions organiser ça.
- D'accord. Je ne m'attendais pas du tout à une telle demande tu sais...
- Ah bon, et tu t'attendais à quoi exactement ?
- Je ne sais pas, le repas que tu m'as organisé c'était déjà beaucoup pour moi, je n'ai jamais été habituée à ce qu'un homme soit si présent pour moi, avec Mathieu c'était si différent.
- Arrêtes de nous comparer lui et moi tu veux ? Je suis présent pour toi parce que je t'aime, parce que j'ai envie de te rendre heureuse, simplement.
- Je ne te compare pas je te dis juste qu'avec toi tout est différent... tu veux vraiment que nous nous disputions ?
- Non, je ne veux pas me disputer avec toi, pas du tout.
- Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit alors.
- Eh.
Il prit le visage d'Alice entre ses mains et lui vola un baiser.
- Je t'aime.
Elle lui sourît et murmura quelque chose que lui seul pouvait comprendre.
- Que veux-tu faire pour continuer cette magnifique soirée ?
- Et toi, qu'aimerais-tu faire ?
- Je ne sais pas, du moment que je sois avec toi, tout me va.
- Hm pareil.
- Alors je ne sais pas...
Elle réfléchit quelques instants.
- Je vais coucher nos enfants, tu nous sers un verre de vin et on s'installe dans le salon ou dans notre chambre, au choix.
- D'accord, ça me va dit-il en se dirigeant vers le placard pour y prendre deux verre à pied avant de les remplir à moitié et de rejoindre le canapé.
La juge revint dix minutes plus tard. Elle prit le verre des mains de son mari et en bu une gorgée.
- Tu iras embrasser Paul ?
- Oui, oui j'y vais maintenant avant que les enfants ne s'endorment.
- Non, s'il te plaît reste avec moi...
- Comme ça après je suis tout à toi.
- Tu iras quand nous irons nous coucher ?
- Bon, ok.
- J'aime quand tu me sers dans tes bras...
- Et moi j'aime t'avoir tout contre moi...
- Tu veux qu'on reste ici ou qu'on aille dans notre chambre ?
- Comme tu veux.
- Je ne sais pas, du moment que je suis dans tes bras.
Il la prit immédiatement dans ses bras suite à ses mots.
- Que ferais-je sans toi ? Ne me laisse pas Fred, ne me laisse jamais. Fais attention à toi sur nos enquêtes, je ne supporterais pas de te perdre, j'ai mis trop de temps à te trouver.
- Mais pourquoi dis-tu ça ? Je n'ai pas l'intention de te laisser, tu m'es trop précieuse.
- Je... je ne sais pas. Promets moi que tu feras attention à toi sur les enquêtes, je ne supporterais pas que tu ailles une nouvelle fois à l'hôpital.
- Oui, promis je ferais attention.
- Je ne veux pas te perdre, je ne pourrais plus vivre sans toi...
- Moi non plus...
- Tu resteras toujours avec moi, pour toujours ?
- Oui, toujours.
Elle déposa un délicat baiser sur ses lèvres.
- Vas embrasser ton fils, il t'appelle.
- J'y vais comme ça c'est fait, je reviens vite.
- Rejoins moi dans la chambre...
- Hm d'accord.
Il l'embrassa alors et la quitta l'espace d'un instant pour souhaiter une bonne nuit à Ada et Paul.
Alice, elle, prît la direction de sa chambre. Elle se fit couler un bain. Il revint quelques minutes plus tard dans la chambre.
- C'est bon ? Tu es tout à moi maintenant ?
- Tout à toi confirma t-il.
Elle lui lança un sourire qui voulait tout dire, s'approcha de lui, se cala dans ses bras et l'embrassa tendrement dans le cou.
- Je te fais couler un bain ? Ainsi qu'un café ?
- Et ben dis donc, t'es super adorable ce soir, qu'est-ce qu'il y a ?
- Il y a que je veux te faire plaisir, profiter de mon futur mari.
- C'est adorable Alice. Je ne veux pas de café en revanche un bain, si c'est avec toi, je ne dis pas non.
- Avec moi ? Pourquoi pas. Je peux te poser une question ?
- Oui, vas-y.
- Pour Paul on fait comment ?
- C'est-à-dire ?
- Il porte mon nom, je ne pense pas garder mon nom, je voudrais porter juste le tiens...
- Alice Marquand s'imagina t-il, ça le fait super bien, j'adore.
- Ce n'est pas ça que je voulais que tu me dises...
- Paul Marquand, je trouve ça magnifique aussi.
- Il faut que tu l'adoptes...
- Et bien c'est chose faite, nous allons organiser ça aussi.
- Ça va être compliqué tu sais, Mathieu n'est pas mort.
- Oui, je sais...
- On va trouver une solution c'est promis.
- Il y a toujours des solutions, forcément qu'on va en trouver une.
- Et puis pour moi c'est toi son père.
Il lui sourît tendrement.
- Et pour Paul aussi c'est toi son papa et personne d'autre, c'est toi qui le console, c'est toi qui l'amène à l'école et à mon plus grand désespoir c'est toi qui ne le puni jamais et qui lui passe absolument tout.
- Et j'aime endosser le rôle de père pour ce petit bout, je l'aime tellement.
- Je sais, je sais... Tu ne peux pas savoir à quel point je regrette d'avoir passé cette nuit avec Mathieu, certes j'ai eu paul mais...
- Mais quoi ? Ce qui est fait est fait Alice, tu ne peux pas t'en vouloir éternellement pour ce qu'il s'est passé. Regardes tu as eu Paul, il est tellement mignon ce gamin...
- Je n'ai pas dis ça, ne t'emportes pas, mais c'est toi que je veux comme père pour mes enfants, c'est avec toi que je veux fonder une famille.
- Oh c'est vrai, tu aimerais fonder une famille avec moi ? Même si c'est déjà le cas en quelque sorte puisqu'il y a Paul et Ada...
- Tu n'aimerais pas toi qu'on ai un enfant à nous ?
- Hm si, j'aimerais beaucoup.
Elle lui sourit et l'embrassa.
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Le jour où tout a basculé.
FanficIl faut profiter de la vie, en savourer chaque instant car, à n'importe quel moment, tout peut basculer.