25ème chapitre

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  De leur côté, Néo et Sélia escaladaient l'énorme pilier qui c'était dressés devant eux. Il était assez facile à monter, mais, il était assez grand donc il fallait tenir le coup. Ils avaient grimpé un peu plus de la moitié quand ils entendirent un grand fracas qui avait fait trembler le pilier. C'était le signal. Comme l'avait prévu son amie. Ils continuèrent à monter, quand ils arrivèrent enfin devant une bouche d'aération, ils enlevèrent la grille et passa à l'intérieure. Après quelques minutes, à monter ou à faire des zigzags, dans les aérations, ils trouvèrent la sortie, ils étaient dans une petite rue sombre et étroite, ils se cachaient et virent un grand nombre de soldats se diriger vers un endroit bien précis. Ils n'étaient pas loin de château où se trouvait le roi, avec tout le grabuge que ses amis faisaient, ils purent passer sans se faire reconnaitre, jusqu'au porte du château. Ils se faufilaient, et étaient maintenant à l'intérieur de la maison du roi. Presque tous les gardes surveillant le roi était partis vers la menace détectée. Ils en assommèrent quelques-uns, puis entrèrent dans la salle du trône, où ils virent le roi assit sur son trône fait de cristal.

Le roi déposa son regard sur les nouveaux arrivant et vit Néo avec une jeune fille. Il n'en croyait pas ses yeux. Il se leva et se dirigea vers lui, et le prit dans ses bras. Il était si heureux de le revoir. En vie. Mais Néo dut mettre fin à cet étreinte chaleureuse.

- Mon roi, je suis venu vous sauver ! j'ai rencontré des personnes qui ont accepté de m'aider ! dit Néo avec un regard déterminé.

Mais le regard du roi était si triste, comme s'il portait toute la tristesse et la douleur de ce monde sur ses épaules. Il regardait chaque trait de Néo et analysait les paroles de ce jeune homme, qui connaissait bien. Il ferma les yeux et secoua la tête, d'un air désolé.

- Je suis désolé, mais tu ne peux plus rien faire pour moi, c'est la fin. Annonça le roi, d'un ton calme.

Le visage de Néo se figea. Non, il pouvait encore le sauver. Maintenant, il n'était plus seul, il avait trouvé des gens bien, qui avaient acceptés de l'aider sans rien en retour, sans poser plus de question que ça. Il ne devait pas abandonner, pas maintenant. Mais les mots ne sortaient pas de bouche, ils restaient coincés à l'intérieur, comme son corps.

- Vous ne devez pas abandonner, s'exclama Sélia face au roi, mes amis sont en train de se battre pour qu'on vous mette en lieu sûr, ils sont en train de risquer leurs vies pour vous, alors la moindre des choses à faire c'est de ne pas abandonner !

Les deux restaient bouche-bé, face à ce discourt. Mais le regard du roi n'avait pas changé, il restait rempli de tristesse, de douleur, et d'un vide profond. Il n'avait pas changé d'avis. Pour lui, plus personne ne pouvait rien faire, il c'était préparé. A mourir dans quelques instants. Plus personne ne pouvait faire quelque chose. Voilà les mots qu'il se répétait dans son esprit.

- J'ai tout perdu. Je n'ai plus la force de vivre. Ceci est mon destin, acceptez-le, je vous en prie.

Et il partit. Il poussa la grande porte, et des soldats, qui ne nous avez pas remarqué, entrainèrent le roi. Néo, lui ne pouvait plus bouger, les mots tournaient dans sa tête, ne sachant pas quoi dire, pas quoi faire. Ils avaient échoué, alors que leur but était si simple. Ils avaient échoué. Son esprit divaguait à travers les secondes et les minutes, il était bloqué à travers le temps. Mais une voix le sortit de ses pensées bien nombreuses.

- Si on échoue, le plan de Rosa, sera anéanti ! si on n'a pas pu le résonner maintenant, on le sauvera au dernier moment ! s'exclama Sélia, prête à faire face à tous les obstacles.

La détermination de Sélia, déteignait sur lui. Il acquiesça, puis partit dans la même direction que le roi.

Les gardes se précipitaient vers les intrus qui avaient réussi à pénétrer dans la ville. Le choc était violent, mais on s'en est tous sortit vivant. La fumée nous entourait, je décidai de m'avancer suivit de mes camarades. D'innombrable gardes c'était posté devant nous, en nous encerclant, la bataille s'annonçait assez rude. Des épées, des lances pointaient dans notre direction. Ce n'était pas nouveau, en ce moment. On avait déjà sorti nos armes, prêt pour combattre.

Une nouvelle destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant