Après avoir bien pleuré, et s'être calmée, Elodie se remit au travail. Et elle ne voulait pas s'arrêter tant qu'elle n'avait pas fini. Elle vida tous les meubles, sortit le berceau, remplit tous les cartons, enleva toute la tapisserie de la chambre. Elle y a passé la nuit, jusqu'au matin. Elle était remplit d'une énergie sans faille, et de toute façon, elle savait qu'elle n'arriverait pas à dormir si elle n'avait pas terminé. Vers six heure, elle balaya, récura, fit tout le ménage. La chambre, qui douze heure auparavant, était une chambre de bébé, parfaitement décoré, et coloré, s'est transformé en une salle vide, fade, avec juste un fauteuil et une commode à l'intérieur. Elle mit tous les cartons et les meubles restant dans son garage. Elle laissa juste un cadre photo d'elle portant sa fille, qu'elle posa sur le meuble à côté de la télévision. Enfin, elle avait terminé. Alors, elle pouvait se permettre d'être fatiguée, et toute son énergie retomba. Et alla dans sa chambre et tomba sur son lit où déjà, elle ronflait.
Elodie se réveille, il est 14H30. Elle déjeune, comme on pourrait déjeuner à 14H30. Heureusement pour elle, c'est encore son jour de repos. On pourrait considérer le mercredi et le jeudi comme étant son week-end, puisqu' elle travaille, pendant le vrai week-end. Finalement un week-end ne possède pas vraiment de jour bien à lui. C'est nous qui faisons le week-end. Le week-end ne serait pas un état d'esprit en quelque sorte ? enfin, là n'est pas le débat. Elodie se sent plus légère. Elle va mieux. Elle s'était enfin libérée de son passé. Elle avait enfin fait ses adieux à sa fille. Encore une fois, le conseil de David avait marché. Elle reste chez elle toute la journée, et repense à tout ce qui s'était passé durant ses dernières 48 heures. Son enquête, ce jeune Lucas, le bar, David, sa tante, son histoire avec Jacques Hédonis, l'ancienne chambre de Luna. Tout c'était passé si vite. Tout ça lui avait permis d'avancer à grand pas dans son deuil, et elle se demande comment tout ceci avait commencé.
Il est 18H et Elodie avait fini de réfléchir. Elle sort de sa maison et va au bar. Elle entre, s'assoit à la même place que mardi soir, sur le comptoir et attend. Heureusement pour elle, David était là. Il ne l'aperçoit pas tout de suite mais dès qu'il l'a voit, il se dirige vers elle.
« Qu'est-ce que je vous sers, madame ?
- Comme d'habitude !
- A vos ordres. »
Il lui tend son verre de bière. Elodie le prend et lui dit :
« Au fait, vous savez le conseil que vous m'aviez donné, la dernière fois, sur le fait d'avancer etc.
- Oui ?
-Et bien je l'ai refilé à ma tante, et devinez quoi ? elle a retrouvé son premier amour.
- Non ! sérieux ? attendez, il faut que vous m'expliquiez, là !
- Ça vous dit que je vous raconte tout ça autre part ?
David s'interrompt, surpris. Il 'appuie sur le comptoir, face à Elodie et sourit.
- C'est-à-dire ?
- Vous ne voudriez pas qu'on sorte ensemble, un soir ? je pourrai tout vous raconter. »
C'est ainsi qu'Elodie décroche son premier rendez-vous depuis plus de cinq ans.
Elle rentre dans sa voiture. Heureuse. Des palpitations au cœur, elle se sent renaître, revivre. Elle souffle un bon coup, et réfléchi. Il ne lui reste plus qu'une chose à faire. Elle se demande encore une fois si c'est une bonne idée, et se dit finalement que ça vaut le coup d'au moins, essayer. Elle démarre son moteur et commence à rouler.
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un chapitre un peu court ! désolé.
mais les prochains sont plus longs, je vous rassure. A la semaine prochaine, pour les dénouements de nos personnages!
En attendant, qu'elle est votre personnage favoris?
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Chez Jacques
Cerita PendekLa vie est un joyeux bordel ! Elle est faite de joie, de tristesse, d'espoirs, de rencontres, de rebondissements, de déviations. La vie est déjà toute tracée ou peut être que c'est nous qui la traçons. Il n'empêche que nous ne savons jamais ce que...